Nousavons lu Noblesse d’Afrique, d’Hélène de Gobineau. Une réédition par Présence Africaine en 2014 (première édition : Paris, Fasquelle Editeurs, 1946). Ce livre est riche de deux rencontres. I. La rencontre du lecteur avec Hélène de Gobineau. L’auteur de ce livre n’est plus. Hélène de Gobineau est décédée en 1958. Elle fut une femme de la grande En Février 1929 démarre à Paris un énième sommet sur les réparations de guerre de l’Allemagne envers les alliés. Cette conférence va déboucher sur les Plans Young » du nom de son président de séance, Owen Young, de nationalité américaine. La Grande Bretagne a comme chef de délégation, Lord Montaigu Norman, président et gouverneur de la Banque d’Angleterre secondé par Lord Revelstoke; la délégation française est conduite par Emile Moreau, gouverneur de la Banque de France, celle de l’Allemagne par Hjalmar Schacht, président de la Reichbank Allemande. Les discussions bloquent parce que les Britanniques et les Américains ont une position à l’opposé de celle des Français. Alors que les Américains et les Anglais penchent pour l’annulation pure et simple de la dette allemande, les Français y sont quant à eux farouchement opposés. S’en suit des discussions houleuses au milieu desquelles le très rusé Hjalmar Schacht sort le joker de sa poche. Il dit que l’Allemagne est prête à payer toute sa dette mais à une seule condition, que l’on lui restitue toutes ses anciennes colonies africaines; car dit-il, ce n’est qu’en s’appuyant sur ces colonies que son pays pourrait générer assez de revenus pour éponger sa dette. A l’écoute de cette proposition, les Français raidissent d’effroi, et la rejettent violemment. A l’issue de cette conférence qui s’achève le 7 Juin 1929, un accord est finalement trouvé. Et pour faciliter les transferts d’argent entre l’Allemagne et ses créanciers, tous les protagonistes s’accordent sur la nécessité de créer une banque aux caractéristiques particulières ainsi nait la Banque des Règlements Internationaux. Ce qui est important pour nous, Africains, c’est le message subliminal contenu dans la déclaration de celui qui deviendra plus tard l’architecte du renouveau économique du 3e Reich et le concepteur des comptes ASKI, modèles des comptes d’Opérations français. Hjalmar Schacht nous apprend qu’avec l’exploitation des ressources de trois pays africains, à savoir le Cameroun, le Togo et la Namibie, l’Allemagne aurait pu régler toutes ses dettes de guerre. Or les ressources connues de ces trois pays à cette époque sont comparativement, infiniment inférieures à celles que l’on retrouve aujourd’hui ne serait-ce que dans les pays de la CEMAC, pour ne pas dire dans le Golfe de Guinée. Car, en plus des ressources du sol et du sous-sol connues autour des années 1930, il faut ajouter la plus importante des matières premières stratégiques qui est le pétrole, dont le Golfe de Guinée possède peut-être les réserves les plus importantes au monde. L’accaparement de cette richesse impose donc aux prédateurs la mise en place d’une stratégie de conquête dans laquelle les ONGs ne sont qu’un pion sur l’échiquier. Il est question dans cet article de comprendre les forces qui, tapies dans l’ombre, tirent les ficelles des ONGs qui contribuent à la déstabilisation qui a cours à l’heure actuelle dans le Golfe de Guinée, et plus particulièrement en Afrique Centrale. Révéler le rôle de couverture que jouent ces ONGs et autres organisations prétendument philanthropiques dans ce tableau est notre objectif. Pour une meilleure perspective, un précédent historique va nous aider. Les Sept Sœurs du Pétrole » et l’Emergence du Terrorisme Arabo-musulman Dès la découverte des champs pétrolifères dans la péninsule arabique, 7 compagnies Occidentales s’accaparent le monopole de l’exploitation de ce pétrole tout en excluant l’immense majorité des Arabes des bénéfices des retombées du pétrole découvert sur leurs terres. Ces 7 compagnies sont 1. La Standard Oil du New Jersey Renommée Esso, puis Exxon, aujourd’hui une composante de ExxonMobil 2. La Standard Oil de New-York renommée Socony, puis Mobil, fait désormais partie de ExxonMobil 3. La Standard Oil de la Californie renommée SoCal, aujourd’hui Chevron 4. Texaco qui a fusionné avec Chevron 5. Gulf Oil aujourd’hui racheté par Chevron 6. La Compagnie Anglo-Iranienne de Pétrole aujourd’hui BP 7. La Compagnie Royale Néerlandaise Shell Dès les premières remontées de pétrole, les industriels Occidentaux du pétrole prospèrent pendant que l’immense majorité des arabes misèrent. Cette situation va susciter d’un côté la colère dans la péninsule arabique, de l’autre la jalousie et l’envie en Occident. D’autres hommes d’affaires Occidentaux qui n’avaient pas initialement prêté attention au pétrole commencent à voir le potentiel de cette nouvelle ressource et décident de s’investir dans cette nouvelle industrie. Ils se heurtent au blocage et au refus de partager de la part des membres du cartel des sept. Afin de briser ce monopole et d’avoir leur part du gâteau, ils voient en la colère des arabes une ressource à exploiter. Ces industriels vont mobiliser les arabes, les former et financer leur révolte l’on assiste alors au passage à une grande échelle du terrorisme arabo-musulman. Les Arabes finissent par maitriser le terrorisme comme instrument stratégique de pression dans les négociations et éventuellement dans les déstabilisations. Les bavures ne manquent pas; l’une des plus spectaculaires est la prise d’otages dans la délégation Israélienne lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972 par Ali Hassan Salamé, Abou Daoud et consorts, et qui a débouché sur un bain de sang. En guise de contre-offensive, les Sept Sœurs » lâchent un peu de lest en agrandissant l’assiette des miettes qui revient aux Arabes, mais surtout initient la création de l’OPEP dans le but de faire croire aux populations arabes que les réserves de pétrole leurs appartiennent désormais. L’évolution de l’industrie du pétrole ne suivra pas exactement le cours souhaité par le cartel qui perdra un peu de son contrôle. Mais le groupe initial des sept reste néanmoins extrêmement puissant en ayant le quasi-monopole des pipelines. Par exemple, le pipeline transarabien, long de plus de 1200 kms, qui part de Qu’ISUMA en Arabie-Saoudite à la mer méditerranéenne appartient à ExxonMobil, Chevron, et Texaco. Le plus grave est que l’appétit de domination initial ne s’est pas évaporé ; il s’est plutôt sophistiqué. Les rivaux ont décidé de se cogner moins les têtes en coordonnant leurs efforts, et en se consultant régulièrement au sein des organisations fermées comme le groupe Bilderberg. Chaque secteur a une espèce de chef de file. Tout comme au cœur du cartel de l’or et des banques centrales se trouvent les Rothschild, dans celui du pétrole trône la stature immense de ExxonMobil. Qui est John D Rockefeller Sr. ? Nous n’avons pas l’intention de présenter une biographie exhaustive de ce monsieur. Dans l’industrie du pétrole, c’est le fondateur de la Standard Oil Company, à ce titre, trois des sept sœurs du cartel lui appartenaient. Sa famille est aujourd’hui l’actionnaire majoritaire de la multinationale ExxonMobil. Cet homme ne croyait pas en la concurrence, il croyait au monopole, sa devise était La compétition concurrence est un péché… ». Son comportement de requin impitoyable lui a valu une réputation tellement exécrable auprès de ses contemporains qu’il a eu peur que cela n’impacte négativement ses affaires. Pour protéger ses affaires, il lui fallait soigner son image. Il a fait appel aux services d’Ivy Lee, l’un des plus grands experts à l’époque de la manipulation des masses que l’on appelle pudiquement Relations Publiques ». Ivy Lee ne tarde pas à l’introduire à l’arme de la philanthropie. Voici ce qu’en dit Myers Kutz Rockefeller, l’une de ses descendantes …La philanthropie procure plus de pouvoir que la richesse seule ne pourrait produire… ». C’est donc grâce à cette opération de relations publiques que Rockefeller est perçu à tort comme l’un des plus grands philanthropes de la planète. Les Fondations Rockefeller et la conquête du monde D’après Gary Allen, les Rockefellers contrôlent non seulement les fondations qui portent leur nom, mais aussi la Fondation Ford et les cinq Fondations Carnegie. A travers ces fondations, la famille Rockefeller finance de nombreuses organisations, des Instituts de recherches, des Universités, et une longue liste d’organisations. Le principal tour de force de l’argent des Rockefeller a été la mise sur pied du CFR Council on Foreign Relations, un think thank dont sont issus les plus hauts responsables du gouvernement américain et qui contrôle toute la politique étrangère et commerciale américaine. Cela qui a fait dire au journaliste Jack Anderson en 1967 que le Département d’Etat Américain Ministère des Relations Extérieures n’est qu’une machine au service du pétrole. Comme si cela ne suffisait pas, l’influence de la famille Rockefeller s’étend aux Institutions Financières Mondiales. D’après un rapport de l’OSS l’ancêtre de la CIA, l’une des causes de la convocation de la conférence de Brettons Wood qui donna naissance au FMI et à la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, cette dernière étant devenue la composante principale de la Banque Mondiale en 1944 était la nécessité de la mise en place d’un nouveau système financier suite aux bénéfices énormes réalisés par la Standard Oil Company de Rockefeller. Cette compagnie s’est retrouvée avec la bagatelle de 300 milliards de dollars de dividendes à distribuer entre ses actionnaires éparpillés dans le monde Pour mettre les choses en perspective, il faut garder à l’esprit qu’entre-temps, le dollar américain a perdu au moins 95% de sa valeur d’alors, et donc cette somme vaudrait aujourd’hui au moins 6000 milliards de dollars, en plus les systèmes informatiques sophistiqués actuels n’existaient pas. Le système financier mondial en place à ce moment-là n’avait pas un niveau d’organisation et de pouvoir capable de correctement supporter une telle opération de transfert d’argent. Les agents de Rockefeller ont depuis lors, toujours dominé la Banque Mondiale. A titre d’exemple, John McCloy, ancien Président de la Fondation Ford et donc agent des Rockefeller deviendra plus tard le 2e Président de la Banque Mondiale. Il sera remplacé à la tête de la Banque Mondiale par Eugen Black, ancien Président de la Chase Manhattan Bank, dont l’actionnaire principal est… Rockefeller ! Les tentacules de cet homme ne s’arrêtent pas là. L’ONU est née en 1945 à San Francisco, dans l’un des domaines des Rockefeller, en présence de David Rockefeller et de 45 autres membres du CFR. Autant la Société Des Nations SDN était une initiative du Congrès de la Franc-maçonnerie tenu à Paris du 28 au 30 Juin de l’an 1917, autant les Illuminatis la plus large loge maçonnique au monde sont les promoteurs de l’ONU. Le siège de cette organisation se trouve à New-York, dans un domaine gracieusement » offert par… Rockefeller. Rien d’étonnant donc qu’INTERPOL, une fabrication de Rockefeller, ait obtenu en 1975, et au mépris de la Charte des Nations Unis, un statut de membre Observateur avec droit de vote sur les résolutions. Il n’y a pratiquement pas un secteur de la vie qui n’ait été phagocyté par cet homme. Le domaine de l’éducation lui-même avec le contrôle aux Etats-Unis de l’Edition des livres et des programmes scolaires n’en est pas exempt. Une organisation, le PEA Progressive Education Association, en français Association des progressistes de l’Education avait été créée en 1919 et était sous son influence. Cette organisation a dû s’auto-dissoudre en 1955 suite à l’injonction de certains membres courageux du Congrès américain. Jusqu’aujourd’hui, le Collège d’Education de l’Université Columbia est sponsorisé par la Fondation Carnegie. La religion n’est pas en reste ; pendant longtemps les Rockefeller ont financé L’union de Séminaires de Théologie de New-York Union theological Seminary of New-York et mis sur pied Le Conseil Fédéral des Eglises Federal Council of Churches qui est par la suite devenu le NCC National Council of Churches ou Conseil National des Eglises. Rockefeller est aussi responsable du changement fondamental en médecine et dans la prise en charge des maladies. On est allé d’une approche naturelle et naturopathe à une approche chimique qui bénéficie aux compagnies pharmaceutiques alors qu’il utilisait lui-même les services d’un naturopathe. Pour accomplir cela, il a par des manigances changé les programmes des Ecoles de Médecine dont il avait pris le contrôle à travers des financements. Il est d’ailleurs à l’ origine du Cancer Institute qui fait entretient l’illusion de traiter le cancer. Apres que toutes ces institutions aient été mises en place et sous contrôle, la création des ONGs s’imposait naturellement pour faire le boulot sur le terrain sans attirer trop d’attention. Rockefeller et les ONGs La plupart des ONGs qui se déploient autour des pays pétroliers ne sont que des satellites du Human Right Watch ». Cette ONG a été créée en 1982 lors d’une assemblée dans une villa privée en Italie de…. Rockefeller. Transparency International a été créé en 1993 par un groupe de personnes dont la figure centrale est Peter Eigen, ancien haut cadre de la Fondation Carnegie, puis directeur de programmes à la Banque Mondiale, et dont les recherches académiques ont été financées par la Fondation Ford. Comme nous l’avons dit précédemment dans d’autres articles, le monde de la haute finance s’appuie sur deux colonnes principales, avec comme colonels et chefs de régiments respectifs, Rockefeller et Rothschild. Dans le régiment des Rothschild, l’on trouve par exemple le FMI, et des lieutenants comme Peter Benenson, fondateur d’Amnesty International, et George Schwartz, devenu George Soros et sa fondation Open Society. Ces ONGs du fait de leur supposée autorité morale auto-attribuée ont la capacité de salir ou de soigner l’image d’un pays auprès des opinions publiques Occidentales qui naïvement leur accordent de la crédibilité. C’est de cette influence qu’elles tiennent leur soft power » qu’elles utilisent pour faire pression sur les gouvernements africains et offrir un prétexte pour une implication de la communauté internationale » dans des crises préfabriquées. Les ONGs africains quant à elles, en tant que relais locaux de ces grandes organisations dont elles ne savent rien, que ce soit des tenants ou des aboutissants réels de leur raison d’être, ne peuvent être placées qu’à la périphérie de la périphérie de ces dernières. Cela est une caractéristique des Institutions et Organisations africaines, représentations régionales des créations Occidentales. Elles sont toujours à des années lumières des centres de décisions. Très franchement, les Africains doivent apprendre à se créer leurs propres institutions et de n’adhérer à des organisations que s’ils ont à l’intérieur de celles-ci un vrai droit de regard, et un authentique pouvoir de décision. Au vu de tout ce qui a été dit, il est clair que les Droits de l’Homme, l’amour pour la démocratie, la lutte contre la pauvreté ne sont que des prétextes qui servent de portes d’entrée aux ONGs pour leur immixtion dans les affaires internes des pays-cibles. Il n’y a donc rien d’étonnant que ces ONGs ne se soucient du bien-être des Hommes que dans les pays riches en ressources naturelles qui ont des leaders que les maitres du monde trouvent gênants, et en particulier si dans ces régions se trouvent d’énormes gisements de pétrole et de gaz naturel. Les pays de la CEMAC sont les victimes d’une attaque parfaitement coordonnée derrière laquelle se dresse entre autres, la figure imposante de Rockefeller, et dont l’objectif est la mise sous-tutelle des hydrocarbures du Golfe de Guinée. Chacune des organisations sous-contrôle joue sa partition, depuis les institutions dites internationales, aux ONGs nébuleuses. Le levier du terrorisme n’est pas en reste. Contenir et contrer ces attaques va demander de la réflexion, une organisation et une coordination enthousiaste entière et sans faille des pays ciblés. D’ailleurs une conférence sur les matières premières s’impose dans ces régions en particulier, et en Afrique en général afin de mettre en place une stratégie de riposte à l’échelle africaine. L’heure est très grave. Paul D Bekima source
Quelrapport les afro-descendants nés en Europe entretiennent-ils avec leur double culture et l’Afrique ? April 26, 2021 April 28, 2021 by Audrey Abaca. En juin 2020, j’ai réalisé le questionnaire en ligne “Toi, ton africanité et ton pays d’origine” auprès de 306 participants. Cette étude porte sur le rapport qu’entretiennent les personnes nés en Europe de parents immigrés
Nous, souhaitons réagir à ce salmigondis obséquieux d’économistes déjantés voir l'annexe ci-dessous. Il est tout aussi ridicule de prétendre à la dé-globalisation ; dé-mondialisation du mode de production capitaliste que de suggérer la "dé-capitalisation" du capitalisme en sa phase impérialiste qui domine l'ensemble de la planète pays socialiste y compris. Ce que les économistes bourgeois assimilent à des indices de déglobalisation-démondialisation ne sont que des péripéties dans la guerre que se mène les deux grandes alliances internationales... Ce que les économistes bourgeois assimilent à des indices de déglobalisation-démondialisation ne sont que des péripéties dans la guerre que se mène les deux grandes alliances impériales Alliance Atlantique-américano-européenne versus Alliance de Shanghai comprenant la Chine, la Russie et l'Iran. Ces puissances impériales préparent, via leur présente guerre sanitaire et bientôt leur guerre "urgence climatique", l'affrontement mondial qui déterminera qu'elle sera la nouvelle puissance hégémonique globale. Ainsi, la guerre sanitaire reposant sur des armes bactériologiques SRAS-Cov-2-Covid-19, qui a possiblement commencé dans un laboratoire militaire chinois Laboratoires militaires de développement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec, se solde finalement par la défaite chaotique de l'Alliance Atlantique qui ne parvient pas à forger un Front-uni populiste autour de son oligarchie milliardaire décadente Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec. This article is available in 5 languages on this webmagazine On ne peut qualifier de victoire de la "démondialisation" cette défaite de l'ancienne puissance hégémonique USA et cette victoire circonstancielle du dauphin chinois - unique prétendant au trône impérial. Cette victoire de l'axe totalitaire asiatique sur l'axe totalitaire occidental indique simplement que le changement de la garde impériale s'amorce par une victoire des industriels et de l'axe asiatique. Nous sommes en guerre » l’hystérie du COVID prépare la dystopie de l’urgence climatique » et la Troisième guerre mondiale – les 7 du quebec . Il en va de même de la bataille autour de la fumeuse "urgence climatique", thématique frauduleuse, dont l'équipe Trump n'a jamais compris le rôle mystificateur et rassembleur de la bourgeoisie populiste dans la confrontation pour la relève de la garde impériale - entre les deux grands blocs impérialistes. Ici aussi, l'Alliance Atlantique se présente en désordre - désunie - déchirée par ses intérêts financiers contradictoires face à l'Alliance de Shanghai unie et complémentaire La Russie regorge de ressources naturelles, minières, énergétiques, militaires, et l'hyper puissance industrielle chinoise dispose de la technologie de pointe et de la main-d'oeuvre qualifiée en surabondance pour transformer ces ressources en capital valorisé, profitable et réinvestissable. LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Ne reste à se partager, entre ploutocrates milliardaires des deux côtés que les marchés "libéralisés" dans ce monde capitaliste de concurrence à outrance en cours d'effondrement. Et c'est bien là la difficulté. Pour rameuter la petite bourgeoisie paupérisée et en cours de prolétarisation accélérée, les deux hyperpuissances - de gauche comme de droite - n'ont rien trouvé de mieux que de ressusciter les oripeaux du national-socialisme-chauvin-raciste et fasciste. Ce "national-socialisme-fasciste" n'est qu'une posture de croque-mitaine réactionnaire visant à distraire les bourgeoisies nationales désespérées du sort que leur réserve le grand capital Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec afin qu'elles mobilisent la populace terrorisée autour de frauduleux champions capitalistes nationalistes. Le prolétariat sera floué s'il se laisse encore une fois berner comme en 1914 et en 1939 dans une alliance Front-uni contre nature entre le salariat exploité et le patronat exploiteur. Le nationalisme populiste-patriotique est un attrape-nigaud que le prolétariat internationaliste doit rejeter sans hésiter. Les économistes bourgeois que nous citons ci-dessous – idéalistes et métaphysiciens – inversent l’ordre des choses et ils accréditent l'utopie que L’Organisation mondiale du Commerce a été créée fortuitement, puis que les fonctionnaires de l’OMC désœuvrés se sont imaginé une activité – celle d’imposer des règles favorisant la délocalisation des industries et le développement du commerce et du transport international - d’où aurait émergé la Mondialisation sic. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Les forces internes du développement économique capitaliste réclamaient – exigeaient – la refonte des lois et des règles de fonctionnement de la production-commercialisation-distribution du capital-marchandise y compris des règles régissant la marchandise-force de travail et sa rétribution- sous forme du salaire et du régime de retraite afin de relancer le procès de valorisation du capital. Ce qui entraîna la création de l’OMC ayant pour vocation de concocter et d’imposer les lois du capitalisme mondialisé et "refonder" – ce qu'ils appellent pompeusement le "Great reset" et le "Nouvel ordre Mondial" – à toutes les entreprises et à tous les pays du monde voilà l'origine de la globalisation économique et de la mondialisation politique et sociale. Ces nouvelles lois "réformer" ont été bénéfiques aux puissances émergentes Chine et Inde notamment, disposant de grandes quantités de capital humain qualifié et peu dispendieux et accaparant la plupart des moyens de production. Depuis ce temps la guerre commerciale et financière fait rage entre ces différentes puissances. La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La guerre financière inter-impérialiste a pris la forme de La spéculation sur production industrielle et de la spéculation sur actifs financiers. Il est important de ne pas les confondre car leur caractère hasardeux n’est pas tributaire des mêmes avatars... et n'aura pas les mêmes conséquences à long terme. La spéculation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Pour conclure la guerre totale, présentement en cours, oppose deux grandes alliances mondialistes impérialistes disions-nous dans les années soixante-dix - l'Alliance occidentale capitaliste décadente et l'Alliance orientale capitaliste émergente. La mission du prolétariat internationaliste est d'empêcher la constitution d'un Front uni patriotique guerrier autour des bourgeoisies nationalistes chauvines et en lieu et place de constituer un Front-Uni internationaliste prolétarien révolutionnaire et anti-guerre car ce mode de production capitaliste décadent doit être renversé pour que naisse le mode de production internationaliste prolétarien. Cette perspective contrarie l'analyse des économistes nationalistes petites bourgeois "démondialistes" que nous reproduisons ci-dessous. Robert Bibeau. Éditeur. les 7 du quebec ANNEXE Conversation entre deux économistes hors des courants conformistes de la bienpensance, et qui énoncent paisiblement quelques vérités-de situation que nos simulacres ne parviennent plus à dissimuler. • Jacques Sapir et Yves Perez vous parlent donc de la “démondialisation” ou “déglobalisation” que le Covid vient d’achever, et de ce qui suit retour des nations et du politique, protectionnisme bien tempéré. • L’économie du monde est bien entendu également plongée dans la Grande Crise, mais à visage découvert désormais, sans masques. Dans notre F&C’ du 8 août 2021, nous abordions le thème de la globalisation définitivement vaincu par la crise sanitaire, d’abord en nous référant à une intervention de Jacques Sapir dans sa chronique RussEurope express’ du 3 août, sur Spoutnik-France. Nous écrivions ceci, qui introduit le sujet général de cette chronique sur lequel nous revenons plus en détail en raison de son intérêt comme un des faits majeurs mais assez peu exploré, nous qui sommes occupés à compter les seringues, de la crise-Covid Jacques Sapir, dans sa dernière intervention de la chronique qu’il tient avec Clément Olivier sur Spoutnik-France, le 3 août avec son invité le professeur Yves Perez auteur de Vertus du protectionnisme’, éditions de L’Artilleur, 2020, prenait comme thème la démondialisation’ je dirais la déglobalisation’, mais bon.... Ainsi tout le monde s’entend-il pour désigner la crise Covid comme “le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” selon Carmen Reinhardt, Cheffe Économiste au FMI et amie de Sapir, dès janvier 2020 “Cette crise sanitaire, c’est le dernier clou dans le cercueil de la globalisation”. Sapir rappelle évidemment que l’invasion-Covid a commencé en Europe dans les zones industrielles Italie du Nord, Ruhr, etc. très actives dans les échanges commerciaux, économiques et technologiques avec la Chine. Ainsi nous vinrent par cargaison entière de Boeing et d’Airbus des régiments de Coronavirus, matricule Covid19. » Dans cette chronique, Sapir et le professeur Pérez, économiste et enseignant à l’Université Catholique de l’Ouest Angers s’appuient sur deux parutions d’eux-mêmes la réédition du livre La démondialisation’ de Sapir, édité en 2010 et réédité amendé au Seuil/Points 2021, et Vertus du protectionnisme’, de Perez, déjà signalé. Les deux auteurs s’entendent à merveille pour plaider le dossier dans le même sens, dans la mesure logique où la “démondialisation” implique d’une façon ou l’autre, en plus ou moins renforcé, le retour du protectionnisme. Ici, nous faisons un aparté pour expliciter une fois de plus la question de l’emploi général par les français du terme “mondialisation” alors qu’il dispose dans leur langue, également, du terme “globalisation”. Il y a au moins deux textes, qui nous ramènent à des périodes plus ou moins anciennes de ce site, montrant que cette remarque linguistique et conceptuelle est pour nous essentielle et de longue date le 6 janvier 2005 et le 29 août 2011. A notre sens, les Français n’exploitent pas assez l’avantage d’avoir les deux termes dans leur langue la “mondialisation” est une conception géographique, à l’origine sans aucune connotation idéologique et désignant dès les temps les plus anciens une mesure [variable, avec allers et retours, sans le moindre sens idéologique] des échanges internationaux ; la “globalisation” est un concept idéologique, enfermant la “mondialisation” dans une course vers le toujours-plus et arguant, selon la doctrine du globalisme, que la somme des actes qui le composent donnent un effet de nature différente, idéologique et prétendument sans retour ce qui est “globalisé” est verrouillé dans une nature différente qui ne peut plus être changée ; les faits comment à démentir cette affirmation, faisant de la globalisation ce qu’elle est un simulacre catastrophique. Le point essentiel à la lumière de ce rappel sémantique nous permet, – et devrait permettre aux Français s’il en usait, – de comprendre et de mesurer la puissance extraordinaire de l’événement qui s’est clos avec Covid19 et le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” ». Cela signifie que ce qui était considéré comme intangible, conformément à l’idéologie du globalisme, – “ un effet de nature différente, idéologique et prétendument sans retour ce qui est “globalisé” est verrouillé dans une nature différente qui ne peut plus être changée”, – a été brisé complètement, signifiant un renversement total de l’idéologie générale de “notre”-civilisation globalisme dans le cade du néolibéralisme et de la modernité. Il s’agit d’un événement réellement formidable. Lopez et Safir voient les signes de cette “démondialisation” nous employons leur terme avec les réserves évidentes dans des faits négatifs qui ont marqué le début de la pandémie • Perez 08’20” de la vidéo Ce qui est frappant dans cette pandémie... Moi, il y a une première image qui m’est restée en mémoire, c’est l’attente des Français et des Européens des masques et des appareils respiratoires en provenance de Chine. On attendait les avions en provenance de Chine avec angoisse, et là on a tout d’un coup découvert les inconvénients de la dépendance et les limites de la mondialisation... » • Sapir, répondant à Nicolas Baverez affirmant au printemps 2020 que la pandémie n’était pas une crise de la mondialisation, répond au contraire 13’05” Mais il faut rappeler que la crise de la pandémie est aussi un produit de la mondialisation. Ce qui est intéressant... Si on regarde comment le virus est arrivé de Chine en Europe, où est-il présent ? En Italie du Nord, là où les entreprises ont beaucoup de relations avec les entreprises chinoises ; en Allemagne, et dans l’Allemagne industrielle, dans la Ruhr et ses environs, là aussi une région qui a beaucoup de relations avec l’économie chinoise. Tout ça montre bien qu’il y a un lien entre cette crise et la mondialisation, mais aussi, point important, qu’il n’a pas seulement un lien entre la mondialisation et cette crise, mais que les facteurs de la démondialisation étaient déjà antérieurs à cette crise [de la pandémie]... » Ainsi, les deux intervenants sont d’accord pour faire naître le processus de démondialisation à la crise des subprimes aux USA de 2007-2008, aggravée depuis par diverses autres crises crise grecque, Brexit, élection de Trump et affrontement sino-américaniste. Là-dessus, Sapir ajoute un autre élément, qui est peu connu dans la forme où il le décrit et qui a, selon nous, une importance considérable. Il en parle d’autant plus précisément qu’il a joué un rôle direct de consultation et de négociation en tout bien tout honneur avec les spécialistes de la section “Russie” de la CIA, qui consultèrent le spécialiste de la Russie qu’il est, et qu’il était encore plus à cette époque, lors de l’effondrement de 1998 de la Russie convertie de force en 1992-1993 à l’hyperlibéralisme dévastateur par un interventionnisme direct technique et de l’expertise économique US. Sapir à partir de 15’00” explique d’abord que l’effondrement russe de 1998 a fait réaliser à certains services et officiels US que les USA avaient commis un certain nombre d’erreurs, qui risquaient de faire s’échapper la Russie de leur imperium au profit d’une fraction plus nationaliste et souverainiste, Primakov d’abord [Premier ministre d’Eltsine], puis Poutine bien entendu [d’abord Premier ministre d’Eltsine puis successeur d’Eltsine]. Puis loin 31’20”, Sapir y revient en détails à la lumière justement des entretiens qu’il eut avec la direction “Russie” de la CIA [L’événement Primakov-Poutine de l’effondrement russe et de la montée des nationalistes] a été vécu aux États-Unis, et particulièrement au sein des services de renseignement [comme un événement colossal]... A cette époque-là, j’avais des réunions avec des dirigeants de la CIA, avec le chef de la division “Russie-Eurasie”, qui était George Colt, et sa première réaction [devant l’évolution russe] a été “cela [l’arrivée au pouvoir des nationalistes] va être un événement du même ordre d’importance que la prise du pouvoir en Chine en 1949, par Mao Tsé-toung.” Et le débat “We Lost China” qui suivit fut un débat essentiel pour la façon dont la pensée de sécurité nationale américaine se réorganisa dans les années 1950... Et là, il m’a dit, il m’a dit très nettement, “on va avoir le même débat avec We lost Russia’, et là, on va être complètement perdu”... Je signale qu’il était contre l’intervention en Irak [de 2003] » Pour saisir l’importance de cette “révélation”, – pas d’autre mot, – il faut savoir que l’effondrement russe de1998 fut au contraire salué par les milieux neocons, méritant jamais plus leur nom, comme une victoire décisive de l’américanisme menant à une hégémonie mondiale. Ainsi, pour Sapir, les premiers signes de la démondialisation “déglobalisation” ! sont déjà là à la fin du XXe siècle, renforcés par l’absurde guerre irakienne qui suit. Sapir précise qu’à partir de là, les USA ont tenté de développer l’extérioralisation de leur système juridique pour tenter de réaffirmer leur puissance sans se faire beaucoup d’amis, d’autant qu’entretemps la crise de 2007-2008 portait un coup terrible à la supériorité US dans la globalisation, – on commençait à planter les premiers clous dans le cercueil de la globalisation ». Il est intéressant, dans le chef de cette chronologie et à partir de témoignages directs, – on comprend qu’un Colt, interlocuteur de Sapir, un de ces analystes sérieux de la CIA, fut très vite balayé au profit des fous sanguinaires amenés par la cohorte des neocon conduite par l’imbécillité-en-chef de GW Bush ; puis plus tard confirmé pompeusement par Obama-Saint, qui aggrava encore les choses, – jugement qu’il faut sans cesse répéter pour mesurer la scandaleuse différence entre le simulacre progressiste-wokeniste qu’Obama interprète avec tant de brio au milieu des magnifiques fêtes de son 60e anniversaire qu’il donne, – stupéfiants maîtres du monde, – et la vérité-de-situation Lorsque Barack Obama a pris la tête des États-Unis, les gens ont été amenés à imaginer que les choses seraient différentes. Ils lui ont même décerné le prix Nobel [par avance] [...] En réalité, il fut le tueur américain en chef par drone.. » Obama a largué plus de bombes que Bush au cours de sa présidence. Cela inclut 26 171 bombes en 2016, sa dernière année complète de mandat. Cela représente environ 72 bombes par jour - pendant une année entière. Et il ne s'agit que des bombardements connus publiquement. Les morts civiles sont rarement reconnues par le régime américain. » C’est-à-dire qu’à la lumière des propos de ces deux économistes, la puissance américaniste proclamée au pinacle à la fin du XXe siècle n’était effectivement qu’un monstrueux simulacre qui allait achever de précipiter cette puissance sur la voie de la décadence et de l’effondrement. Les petits génies de Bush nous répétait donc cette comptine mille fois dites et que quelques esprits tourmentés par les complots continuent à prendre pour du comptant Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité. Et alors que vous étudierez cette réalité, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, créant d’autres nouvelles réalités, que vous pourrez à nouveau étudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes [les créateurs] de l’histoire... Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à étudier ce que nous avons [créé]. » ... Ce faisant, l’équipe Bush et “l’esprit de GW” préparaient avec une dextérité et une inconscience bien peu ordinaire la crise des subprimes de 2007-2008, puis l’enchaînement qui suivit de déglobalisation-démondialisation. Yves Perez remarque qu’à partir de là, les USA perdirent de plus en plus vite leur rôle de leader dictant les règles internationales de la globalisation à leur profit, certes, pour une attitude de plus en plus unilatéraliste, tandis que leur puissance suivait la pente qu’on sait, et que la Chine et la Russie s’affirmaient. On plantait les derniers clous du cercueil avant le dernier que fut Covid19 en précisant que la “déglobalisation” signifiait également la “désoccidentalisation”, – on s’en serait douté, non sans une certaine satisfaction. Désormais, disent nos deux économistes, la route est prise, qui se marquée par la retour de la politique et le retour de la nation. Les pays européens ont appris, – très vite, il fait le reconnaître, – à se passer des directives de Bruxelles pour réguler le flots des migrants à leur guise, et faire circuler les vaccins qui leur importent, ouvrir ou fermer leurs frontières,... Bruxelles n’est pas très content, mais cela n’est vraiment pas le sujet du jour. Accessoirement, il s’agira de protectionnisme qui n’entrave nullement le commerce, bien au contraire », précise Sapir, comme une évidence que tous nos zombies politiques devraient avoir à l’esprit ; le libre-échange n’est pas banni, non, il évolue sous la forme d’accords régulés sur zones, entre des pays bien identifiés, avec leurs produits bien tarifés et encadrés. C’est la tendance qui domine aujourd’hui, mais bien sûr dans un monde dévasté, où nombre de circuits de fabrication et de production ont été gravement perturbés sinon interrompus par la crise-Covid, faisant peser des pénuries sectorielles ou plus, ici et là. La globalisation a dévasté le monde et, naturellement, la déglobalisation se fait dans des conditions horribles. Rien n’est résolu, tant le désordre est grand. Le politique est de retour, mais qui s’en servira, avec des structures détruites, un personnel politique zombifiés ? On dira, c’est notre appréciation personnelle, que le désordre règne après ces folles années et dans cette folle crise-Covid sans fin au milieu de la folie-wokeniste. Le seul avantage ! est bien qu’ainsi apparaissent tous les composants de la Grande Crise, et par conséquent s’impose la conscience de cette Grande Crise après la destruction d’un nombre respectable de simulacres. Cela ne résout rien, absolument rien, mais au moins cela dissipe les folles illusions de la modernité-tardive désormais au seuil de la démence-sénile, dont par exemple un Joe Biden est la parfaite illustration, et dont le mini-gadget Macron la caricature complètement invertie comme venue d’une bande dessinée. Ne vous étonnez donc pas qu’un Poutine ou qu’un Xi honnis par la balbutiante moraline américaniste-occidentaliste, au milieu des problèmes qui les assaillent eux aussi, laissent parfois percer un sourire ironique. Source Publié par Paul NOTES Laboratoires militaires de développement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec . Nous sommes en guerre » l’hystérie du COVID prépare la dystopie de l’urgence climatique » et la Troisième guerre mondiale – les 7 du quebec LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Covid-19, urgence climatique et Grande réinitialisation — La nouvelle troïka » comme façade et solution » au système financier en faillite – les 7 du quebec La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La spéculation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec.
LArmée d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires d’Afrique du Nord (Algérie française, Protectorat français de Tunisie, Protectorat français du Maroc) dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique constitue avec
Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'Aïda ✕ C'est nous Les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir À vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde à vous, sonnez, Sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du cœur. C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleursC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peurC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cœur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros ✕Dernière modification par Floppylou Mar, 02/04/2019 - 0853 Etles gens ont recours à la commémoration pour différentes raisons : au sein des régiments, c’est pour préserver la tradition et le souvenir des victoires, et faire connaître certaines réalisations au grand public, afin que les gens puissent reconnaître les efforts collectifs du Canada lors des différentes guerres. Mais quand on parle de commémoration, on ne parle

Un char à l’effigie de Kadhafi, Bonfire Night » de Lewes Sussex, le 5 novembre 2011 - James McCauley/Rex Fe/REX/SIPA Qu’est-ce qu’une arme ? La réponse semble évidente. Tout objet conçu pour blesser ou tuer », dit le code pénal français. Oui mais voilà, c’est peut-être un peu plus compliqué. En 2007, en pleine normalisation des relations entre la France et la Libye une minute de silence pour se remémorer la visite du colonel Kadhafi à Paris en décembre 2007, la tente dans le parc de l’Hôtel Marigny, les gardes du corps, les discours…. Eh oui, tout ça nous ne l’avons pas rêvé, c’est arrivé, en pleine normalisation des relations entre la France et la Libye, une société française du nom d’Amesys, filiale de Bull le fleuron historique de l’informatique française, signe un contrat avec le gouvernement du colonel suite après la publicité Ce qu’Amesys vend à la Libye, c’est un programme du nom de Eagle. La technologie sur laquelle repose Eagle s’appelle DPI, Deep Packet Inspection » ; comme ces trois mots l’indiquent, le DPI permet de plonger dans les paquets d’information qui circulent dans les réseaux car sur Internet, les informations circulent par petits paquets qui sont découpés à l’émission et réassemblés à réception. Autrement dit, grâce au DPI, on peut récupérer à peu près toute l’information qui circule sur un réseau e-mail, voix sur IP – c’est-à-dire les systèmes comme Skype –, messageries instantanées, requêtes envoyées aux moteurs de recherche et presque tout le trafic web pour ensuite, l’analyser. Ce que vend Amesys, société française, au gouvernement libyen, en 2007, c’est un programme qui permet de faire tout cela ou une partie seulement, sur ce point il y a discussion. Mais dans quel but ? Tout est là. Des Libyens surveillés, convoqués et torturés Quand en 2011, est révélée cette opération, grâce en particulier au travail remarquable des journalistes hackers du site français Amesys oppose plusieurs arguments et notamment celui-ci ce que nous vendons avec Eagle c’est une technologie de lutte contre le terrorisme, si l’acheteur décide d’en faire autre chose, ça n’est pas notre problème. Sauf que voilà, la police secrète libyenne s’est manifestement servie de Eagle pour surveiller les opposants ce qui était bien sûr imprévisible. Quand le pouvoir de Kadhafi est tombé, des reporters du Wall Street Journal ont retrouvé des fichiers individuels de citoyens libyens frappés du logo d’Amesys, ils ont montré aussi que certaines personnes surveillées avaient été convoquées et suite après la publicité Un programme informatique peut-il être considéré comme une arme ? La plainte de la FIDH En septembre 2011, une association du nom de Sherpa dépose plainte auprès du procureur de la République de Paris contre Amesys en accusant la société d’avoir vendu illégalement un dispositif de surveillance à distance visant les rebelles et l’opposition libyenne. Illégalement » car pour l’association, de tels systèmes de surveillance devraient être soumis au même régime que le matériel militaire et ne pouvoir être vendus sans autorisation du gouvernement. Autrement dit, Eagle devrait être considéré comme une arme. En mars 2012, la plainte est classé sans suite, au prétexte que le système Eagle n’est pas soumis à l’autorisation en tant que matériel d’interception, dès lors qu’il est destiné à l’exportation et non pas à utilisation sur le territoire national ». Passons sur le présupposé de cette décision on peut vendre des trucs pourris à des dictatures, mais les utiliser chez nous, ah ça non, pour aller à la conclusion le procureur de la République de Paris considère qu’Eagle n’est pas une arme. En mai 210, c’est au tour de la Fédération internationale des droits de l’homme FIDH de déposer plainte contre Amesys pour complicité de torture. Un autre biais donc. Une information judiciaire a été suite après la publicité Le programme Cause Et mardi, la FIDH toujours, avec Amnesty International, Human Right Watch, Privacy International, Reporters sans frontière, mais aussi l’Open Technology Institue, tous ont lancé un programme du nom du nom de Cause, pour Coalition Against Unlawful Surveillance Export, soit Coalition contre l’exportation illégale de technologie de surveillance. Le but est de pousser à une réglementation internationale sur la vente de ces technologies, réglementation reposant sur l’assurance que ce matériel ne servirait à rien qui puisse contrevenir aux droits de l’homme. Oui mais voilà, qui a intérêt à cette réglementation alors même que la vente des ces technologies rapporte de l’argent, mais surtout alors que tous ceux qui ont les moyens – démocraties comprises – utilisent ces technologies sur leur territoire et dans des objectifs flous, comme le montre chaque jour l’affaire Snowden ? Je suis très pessimiste… A moins que ce soit ça la solution. Faire en sorte que le droit rapproche les technologies de surveillance des armes et que l’image qui surgisse à l’esprit, quand on évoque un pays qui surveille les communications de sa population, ce soit celle d’une arme braquée sur son peuple. Peut-être faut-il cette image pour que nous réagissions.

Source: Lecourrierdesstrateges Dans la foulée des tribunes de militaires de ces dernières semaines, un officier parachutiste (présenté comme un commandant) a pris la parole sur le fil

Du Royal-Cravate » de Louis XIV aux Régiments Croates de Napoléon Allocutions prononcées à l’occasion de l’inauguration, le 28 octobre 1956, de la plaque aux régiments croates, publiées dans la revue d’histoire militaire Carnet de la Sabretache » n°416, juin 1957. Pour honorer la mémoire des Croates ayant combattu avec les armées françaises, le Comité des Travailleurs croates a fait apposer sur les murs de notre Hôtel une plaque qui va, désormais, rappeler à tous la fidèle et lourde part que nos amis croates ont prise à notre histoire militaire. Allocution de M. Mirko METER Vice-Président du Comité des Travailleurs croates en France L’Hôtel des Invalides est, pour tous les Français, nous le savons, le mémorial permanent de la gloire militaire de leur patrie. Qu’il soit permis à des travailleurs croates d’y apporter, avec cette plaque commémorative, à la fois l’hommage de leur administration pour les soldats croates et français qui, sous le même drapeau, ont combattu pour la lente et difficile création d’une Europe viable et humaine, et aussi l’hommage de leur affection pour la France, affection qui s’épanouit dans leur cœur et dans leur cerveau, en reconnaissance de l’asile fraternel que leur a offert la République, fidèle gardienne de ses traditions d’hospitalité. À la mémoire des régiments croates qui sous le drapeau français ont partagé la gloire de l’armée française » Hôtel des Invalides - Cour d’honneur Nous sommes ici dans le Temple de Patrie. Par une association d’idées inéluctable, nous pensons à notre propre patrie. Elle est fort ancienne, notre patrie, pour laquelle nous professons tous un amour qui défie les souffrances morales et physiques. Dès le IIe siècle après Jésus-Christ, sur la mer d’Azov, à l’embouchure du Don, sur le sol de l’antique colonie grecque de Tanaïs, le mot croate » figure sur les tombes. Sous empereur Héraclius, qui régna de 610 à 641, notre peuple était déjà fixé sur le territoire compris entre la Drave et le littoral adriatique. Ce n’est pas le lieu, ici, de faire un cours d’histoire de Croatie. Mais il est nous cependant permis de rappeler combien est restée vivace, au cours des siècles, la volonté d’indépendance politique, depuis qu’elle fut la pensée dominante d’un Viseslav, premier prince croate dont l’histoire connaît le nom, qui vivait en l’an 800, jusqu’au premier roi croate Tomislav en 925. Tous les croates savent que, lorsque Tomislav ceignit la couronne royale avec l’approbation de la Diète nationale et celle du Pape Jean X, la Croatie constituait une unité nationale certaine et un État fort. Cet État était fort sur terre et sur mer. Porphyrogénète nous assure qu’il disposait d’une armée de cent mille fantassins et de soixante mille cavaliers. Sa population était alors de deux millions d’habitants, ce qui en faisait un État plus grand et plus important que l’Angleterre d’alors. Son importance militaire et économique était attesté par sa flotte. La Croatie possédait 180 navires alors que Venise en avait juste 200. Il n’est pas en Croatie un enfant, même des régions les plus reculées, qui ne sache quel grand roi fut Zvonimir, élu au pouvoir suprême en 1076. Avec la protection du Pape Grégoire VII, le roi Zvonimir assura la paix en Croatie, ce que lui permit de la doter de la prospérité, qui est attestée par les vielles chroniques et dont on trouve encore le souvenir dans certains chants populaires. Un fait capital domine l’histoire de Croatie. Lorsque, après la mort tragique du roi Zvonimir, Ladislas, roi de Hongrie, intervint militairement dans les affaires croates, le peuple croate résista vingt ans par les armes. Le peuple croate ne sait pas être un vaincu. Il ne courbe pas la tête. Il ne sait pas accepter les dominations imposées. Le successeur de Ladislas, Koloman, roi de Hongrie, ne put adjoindre la Croatie à la Hongrie comme terre de conquête. Les représentants des douze tribus croates l’élirent roi de Croatie. Koloman se trouva ainsi être à la fois roi de Hongrie et roi de Croatie. C’était là une union personnelle de deux couronnes. Cette union, dont la forme devait varier plusieurs fois, durera plus de huit cents ans. Le fait capital pour l’histoire de Croatie est celui-ci l’individualité de l’État croate était reconnue ; il était constaté que le peuple croate formait une nation politique. Il résulte de ce rapide et très sommaire aperçu de nos faits nationaux que, depuis les temps très reculés, nous constituons une individualité nationale qu’il n’est au pouvoir de personne de supprimer. Certes, au cours des siècles, la vie historique du peuple croate a été mouvementée, parfois très dure. Elle l’a été d’autant plus que la Croatie a été le premier bastion de défense européenne. Sur ce bastion les Croates se sont maintenus avec courage et prudence, prompts à se sacrifier. Ils ont ainsi donné la preuve d’une rare conscience du sentiment européen. Jamais le peuple croate n’a abdiqué son particularisme, héritage de son passé glorieux et base de sa vie politique. Un exemple typique s’en trouve dans l’attitude des Croates de Bosnie pendant leur soumission à l’autorité ottomane. Ces Croates islamisés n’ont jamais parlé la langue turque, employée dans l’administration, ni la langue arabe, qui était celle de la religion. Bien mieux ils ont imposé leur propre langue à l’occupant turc. Au XVIe siècle, c’est la langue croate qui était usuellement employée à la Cour du Sultan et dans la diplomatie ottomane. Le cours des événements européens avait fragmenté les pays croates. Les révolutions politiques et leurs conséquences diplomatiques, sociales, furent, au XIXe siècle, un stimulant pour la résurrection nationale croate. Vitezovic enseignait que la nation croate ne pouvait vivre que par la réunion de tous les pays croates en un seul corps ? Cette idée pénétra dans les cœurs croates. Elle prit en eux un aspect religieux. C’est dans cette religion patriotique que prit naissance le réveil national du peuple croate. Ce sens du patriotisme, cet effort permanent vers l’unité nationale, ces aspirations vers la liberté, cette haine de l’oppression, ce désir de vivre en paix avec ses voisins ne pouvaient que faciliter la sympathie mutuelle de deux peuples ayant les mêmes passions et le même idéal, le peuple français et le peuple croate. Si nous y ajoutons le goût pour le métier des armes, nous comprenons immédiatement comment ces deux peuples ont pu inscrire en commun dans leur histoire des pages de grandeur militaire. Ce sont des cavaliers croates qui, sous le roi Louis XV, sont venus renforcer la cavalerie française. Un des régiments de cavalerie les plus estimés en France portait le nom de Royal-Croate ». Pendant la guerre de 1870, la formation à laquelle il avait donné naissance, le premier régiment de cuirassiers, se couvrit de gloire à la bataille de Rezonville. Chacun connaît la présence des troupes croates sous les drapeaux de Napoléon 1er. En des temps beaucoup plus proches de nous, ces années dernières, des soldats croates, engagés dans l’armée française, dans la célèbre Légion Étrangère, sont tombés pour la France à Madagascar, en Indochine. Il en est encore qui servent la France, sous son drapeau, en Afrique du Nord. Les uns et les autres, les cavaliers de Louis XV, les soldats de Napoléon 1er, les engagés volontaires de la République, nous les englobons dans la même affection. Et la plus noble, la plus vraie des expressions de cette affectation, ne peut être que ce cri, qui jaillit de nos consciences, de notre affectation, de notre reconnaissance Vive la France ! * Allocution de Monsieur le Général d’Armée ZELLER Gouverneur Militaire de Paris Messieurs, C’est avec une gratitude profonde que nous acceptons cette plaque de marbre destinée à perpétuer la mémoire des soldats croates qui, à de nombreuses périodes de notre histoire, ont mélangé leur sang à celui des soldats français, ont partagé leurs souffrances et leur gloire. Votre geste, dans sa magnifique simplicité, nous touche très vivement il frappe par son désintéressement, par tout ce qu’il comporte chez vous de qualité de cœur, de noble fierté, d’amitié et d’amour pour notre pays. Il ressuscite le souvenir du Régiment Royal Croate de Louis XV, ancêtre de notre Ier Régiment de Cuirassiers, des fantassins et des hussards croates de la Grande Armée, des nombreux soldats qui, à travers l’histoire et jusqu’à nos jours, sont venus de votre pays, isolément ou par groupes, pour servir dans les rangs de notre Armée. Et comment ne pas évoquer spécialement ici - à quelques dizaines de mètre du Tombeau du Grand Empereur, à quelques pas de sa statue - ces trois Régiments Croates qui participèrent si glorieusement aux dernières campagnes du Ier Empire - à Ostrovno, le 25 juillet 1812, où le 1er Régiment reçoit le baptême du feu et est cité au Bulletin de la Grande Armée ; - à Polotsk où le 3e Régiment se distingue particulièrement ; - à la Moskova, en septembre, où le 1er Régiment se forme encore en carré et repousse à plusieurs reprises les charges de la Cavalerie Russe – ce qui lui vaut d’entrer le 15 septembre à Moscou ; - à la Bérézina où, après la dure retraite, se retrouvent les débris des 1er et 3e Régiments ; - en 1813, où les 1er et 3e Régiments combattent en maints endroits ; - au siège de Magdebourg enfin, où le 2e Bataillon du 1er Régiment résiste avec la garnison jusqu’au 23 mai 1814, deux mois après la capitulation de Paris. Et comment ne pas citer le brave Colonel Slivaric, nommé Général par l’Empereur en février 1813 et qui, resté à la tête de son Régiment, malgré des fatigues extrêmes, était hautement apprécié par ses chefs ? Et comment ne pas donner les pertes en officiers de ces trois Régiments, les seules qui nous soient parvenues et qui nous donnent une idée de celles de ces vaillantes troupes - 18 officiers tués, 75 blessés, sur un effectif de 130 environ ; - 29 Légions d’Honneur attribuées. Vous êtes, Messieurs, les descendants, les héritiers de ces soldats d’autrefois, comme vous êtes les fils, les frères, les compagnons de ceux d’hier et d’aujourd’hui. Dans ce magnifique Hôtel des Invalides, devenu le temple de la Gloire militaire, le geste pieux de l’Union des Travailleurs croates méritait d’être souligné. Vous étiez déjà présents ici, par la pensée, par l’atmosphère qui règne en ces lieux. Mais vous avez matérialisé cela par l’apposition de cette plaque. Plus que jamais, maintenant, Messieurs, vous êtes ici chez vous.

Lhistoire atteste que c'est à ce moment-là, qu'eut lieu la première grande rencontre entre les populations noires d'Afrique du Sud et d'étranges immigrants blancs, arrivés en ces lieux au XVIIe siècle. En fait des siècles avant l'arrivée de ces immigrants européens qui se qualifiaient de Boers (mot néerlandais qui signifie paysans), les descendants de migrants bantouphones
Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'Aïda ✕ C'est nous Les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir À vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde à vous, sonnez, Sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du cœur. C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleursC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peurC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cœur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros ✕Last edited by Floppylou on Tue, 02/04/2019 - 0853

Unecentaine d'anciens combattants et leurs descendants ont été décorés, alors que les honneurs étaient rendus par des régiments ayant leurs racines en Afrique du Nord: spahis, tirailleurs

Dix ans de protestation Cette recrudescence dans le 94 intervient alors que plusieurs vidéos caméras de surveillance ayant filmé des attaques d’une extrême violence contre des Asiatiques ont tourné de façon virale sur les réseaux sociaux et les forums de la communauté, suscitant des réactions exaspérées. La colère est d’autant plus forte que ces agressions ne sont pas nouvelles entre décembre 2015 et l’été 2016, ce ne sont pas moins de 140 femmes, toutes asiatiques, qui subirent ce type d’attaques le long de la ligne 183. Arrêtés peu après, les agresseurs se sont révélés mineurs. [2] C’est en 2010 que, pour la première fois, à Belleville, et à la stupeur générale, plusieurs milliers de Chinois descendent dans la rue, excédés d’être la cible privilégiée d’une petite délinquance qui voit dans les Chinois » – cette dénomination englobant tous les Asiatiques – des proies idéales. [3] Ils ont la réputation d’avoir du liquide sur eux, quand ils reviennent du travail ou quand ils vont à des mariages, et peu d’entre eux portent plainte quand ils sont agressés, soit parce qu’ils sont en situation irrégulière et évitent les contrôles policiers, soit parce que, même munis de papiers légaux, ils ne maîtrisent pas ou peu le français. Le 22 juillet dernier, le comité Sécurité pour tous » du 94 émettait un communiqué interpellant les pouvoirs publics sur ces agressions qualifiées à juste titre de sexistes et racistes » et réitérant leurs demandes, à savoir l’extension de la vidéo-surveillance [4], le renforcement des patrouilles de police et de celles de la RATP dans les zones sensibles », ainsi qu’un statut de jeune adulte » pour les agresseurs qui, quand ils sont mineurs, sont peu pénalisés. [5] Cette association s’est fait connaître en 2016 lors de l’agression mortelle de Shaolin Zhang, travailleur chinois à Aubervilliers. [6] Plusieurs dizaines de milliers d’Asiatiques, majoritairement chinois, avaient alors défilé dans Paris demandant la sécurité pour tous ». En 2017, une tout autre manifestation rassemblait là aussi plusieurs milliers de Chinois après qu’un policier de la Bac avait abattu chez lui Shaoyao Liu, un père de famille. Le policier coupable vient de bénéficier d’un non-lieu le 11 juillet 2019, au nom de la légitime défense. [7] Ce déni de justice, habituel dans les cas de violence policière, a entraîné un modeste rassemblement à l’appel de la famille indignée et la constitution d’un comité demandant Justice pour Shaoyao » à l’instar des autres victimes des brutalités policières. Comment appréhender cette apparente contradiction vouloir d’un côté plus de policiers et de l’autre dénoncer leur impunité quand ils jouent aux cow-boys ? Cette demande sécuritaire met très mal à l’aise la gauche radicale et les organisations antiracistes. Exiger plus de répression alors même que celle-ci vient de franchir un saut qualitatif contre les manifestations est incompréhensible et indéfendable pour beaucoup. De plus, la qualité des agresseurs n’arrange rien. Car la plupart du temps, il faut se rendre à l’évidence, ces derniers sont issus d’autres communautés minoritaires, originaires d’Afrique du Nord ou sub-saharienne, discriminés et en butte à l’arbitraire policier. Comment donc concilier la lutte antiraciste que l’on appellera classique » pour plus de facilité, et la prise en compte de la souffrance réelle des Chinois » de Belleville, d’Aubervilliers ou d’Ivry ? Jusqu’à présent, la gauche radicale et les organisations antiracistes ont été absolument incapables de résoudre ce dilemme qui met à mal les références et modes de pensée habituels. Le malaise dure depuis dix ans. Et c’est très dommage, car certains ne manquent pas d’en profiter. Une communauté hétérogène Ce malaise de la gauche radicale à appréhender la communauté asiatique, dont on pourrait dire cyniquement qu’elle a le mauvais goût de ne pas répondre aux lieux communs sur l’immigration européenne ou post-coloniale, ne date pas d’aujourd’hui. Ce qui frappe en premier lieu, c’est l’hétérogénéité nationale et sociale des Asiatiques de France. Derrière le nom caricatural de Chinois » voir de Noichs », on trouve aussi bien des vrais » Chinois de Chine continentale que d’ex-réfugiés du Sud-Est asiatique – Vietnam, Cambodge, Laos –, ou des Philippines travaillant comme nounous dans les beaux quartiers. On classera Coréens et Japonais parmi les expatriés, cette expression ayant un sens bien plus social plus que racial contrairement aux États-Unis où ils forment d’importantes communautés sur la côte Ouest, ils sont en petit nombre à Paris. Malgré leur invisibilité récurrente, rappelons que la présence asiatique est ancienne en France. Elle est d’abord liée aux deux guerres mondiales. Celle de 14-18 voit la présence de plusieurs régiments de tirailleurs annamites et de milliers de Chinois engagés contractuellement pour les travaux de terrassement ou dans les usines. Et quand éclate la Seconde Guerre mondiale, des milliers de travailleurs forcés vietnamiens sont emmenés en France. On leur doit, entre autres, le riz de Camargue. On croise aussi de nombreux intellectuels indochinois investis dans la lutte pour l’indépendance de leur pays. Mentionnons le militant trotskyste Ta Thu Thau [8] qui, étudiant à Paris va faire connaître la mutinerie de Yen Bay en 1930, ainsi que la figure tragique du philosophe Tran Duc Thao qui rentre au Vietnam en guerre en 1952 [9]. À la fin de la guerre d’Indochine en 1954, et la partition du pays, plusieurs milliers de Vietnamiens issus de couples mixtes ou de veuves vietnamiennes d’un soldat français accompagnées de leurs enfants, arrivent en France. C’est une population souvent très pauvre, dont beaucoup iront dans les Camps d’accueil des rapatriés d’Indochine CARI. Leur arrivée et leur sort misérable laissent indifférent. La France, empêtrée dans une autre guerre coloniale en Algérie, a d’autres chats à fouetter. On les oublie et leurs camps serviront en 1962 pour les harkis. Aujourd’hui, c’est la troisième génération qui a choisi de faire connaître cet épisode dans des films comme Allée des Jasmins » ou Sous tes doigts » [10]. Le choc des boat-people À la fin des années 1960, la guerre du Vietnam est au centre des luttes de la jeunesse radicale du monde entier. Pour toute une génération, il ne fait pas de doute que l’Indochine révolutionnaire, dont Ho Chi Minh est la figure emblématique, vaincra les Américains et leurs alliés fantoches » du Sud. 1975 voit le triomphe de cette lutte. Successivement en avril 1975, Pnom Penh et Saïgon tombent aux mains des révolutionnaires. L’image des hélicoptères américains quittant en toute hâte le palais présidentiel, restée dans toutes les mémoires, est le symbole de cette déroute cinglante. Après les Français, c’est au tour de la plus grande puissance mondiale d’avoir été défaite par les petits bo doï aux semelles de caoutchouc. Mais quatre ans plus tard, la gueule de bois est rude après des mois d’affrontements plus ou moins larvés, le Vietnam intervient au Cambodge en décembre 1978, chassant les Khmers rouges et révélant l’ampleur du génocide, mais déclenchant en retour la colère du protecteur chinois de Pol Pot [11]. En février 1979, les troupes chinoises entrent au Vietnam et ravagent le Nord, là où le Vietminh avait connu ses premières grandes victoires face aux Français en 1950. Le rêve – ou l’illusion – de Bandung est bel et bien mort et enterré en 1979. À cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement la crise des boat people », c’est-à-dire la fuite éperdue de centaines de milliers de Vietnamiens du Sud qui, par tous les moyens et au risque de leur vie, affrontent sur des rafiots de fortunes surchargés, non seulement la mer de Chine, mais aussi les pirates qui pillent, violent et tuent ces proies faciles. De nombreux Chinois établis de longue date à Saïgon sont parmi les réfugiés. En France, la crise prend une dimension particulière est-ce dû à l’histoire coloniale qui lie les deux pays ou au poids du mouvement communiste dont Ho Chi Minh et Giap sont des figures mythiques ? Sans doute les deux, suscitant la mobilisation des intellectuels dont la quasi-totalité avait soutenu la lutte du Vietnam contre les Américains. La scène emblématique de cette campagne est la conférence de presse tenue par les frères ennemis Jean-Paul Sartre et Raymond Aron en juin 1979, appelant le président de la République Valéry Giscard d’Estaing à ouvrir largement les portes du pays aux réfugiés [12]. Ce sera chose faite puisque la France va accueillir plus de 100 000 boat-people. Entre invisibilité et fantasmes Soyons honnêtes, tant VGE que Mitterrand feront correctement le boulot. Aide au logement, à l’emploi, cours de français, octroi rapide du statut de réfugié politique, accession à la nationalité française, tout est fait pour faciliter l’intégration des nouveaux venus. Ce n’est pas leur race » qui leur vaut ce traitement que pourraient envier bien des migrants d’aujourd’hui, mais leur provenance, celle d’un pays faisant partie du bloc soviétique. La droite, puis le gouvernement socialiste ne seront pas fâchés de mettre en avant leur triste sort de victimes du communisme, comme ce fut le cas pour les Hongrois en 1956. Le but est de fondre les réfugiés dans le creuset français ». Et les réfugiés vont y mettre du leur. Avec l’humiliation propre aux vaincus, ils vont se faire tout petits et se faire oublier même si naissent alors les premiers grands Chinatowns, dans le 13e arrondissement et à Belleville qui deviennent autant de promenade exotiques. L’écrasante majorité va connaître le déclassement social. [13] Le restaurant chinois » entame sa longue marche et avec lui toute une série de fantasmes comme les chats et les chiens qui disparaîtraient, sous-entendu dans les plats servis. Il n’est jusqu’à l’absence de délinquance qui n’attise la rumeur ne dit-on pas qu’on ne retrouve jamais les cadavres des voyous ? Cette invisibilisation n’est pas propre à la France ce cinéma américain qui déroule les chefs-d’œuvre sur la guerre du Vietnam et dont on raffole ne les traitera pas mieux. La férocité hilarante de l’écrivain américano-vietnamien VietThanh Nguyen épingle dans son roman Le Sympathisant prix Pulitzer 2016 [14] cet Hollywood qui raconte une guerre du Vietnam où les Vietnamiens sont au choix de pauvres victimes ou d’infâmes à la gauche radicale, dire qu’elle ne s’est peu intéressée à ces réfugiés qui dérangeaient politiquement relève de la litote. Pourtant, dix ans avant la chute du mur de Berlin, c’est bien en 1979 et en Asie que s’est effondrée définitivement l’espérance messianique née de la révolution d’Octobre. Elle ne s’intéresse pas beaucoup plus à ce qu’ils sont devenus quarante ans après, à tort car c’est un parcours qui pourrait être riche d’enseignements. Les Chinois de France Une autre émigration bien plus massive va bouleverser ce paysage asiatique presque trop tranquille, celle des Chinois de Chine continentale. L’accession en 1978 de Den Xiaoping à la tête du Parti communiste chinois où il allait rester pendant 20 ans va lancer cet oxymore si incongru pour des marxistes, l’économie socialiste de marché ». Son but ? Faire de la Chine une grande puissance, sinon la première, ce qu’elle n’est guère malgré son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Moderne Guizot, Deng proclame Il est glorieux de s’enrichir », ce qui ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Mais à côté de la caste des Princes rouges » et de cette nouvelle bourgeoisie qui s’est de fait copieusement enrichie, les privatisations et la liquidation de secteurs entiers de l’économie d’État, vont entraîner des inégalités sociales ravageuses poussant des millions de paysans pauvres et d’ouvriers au chômage vers les mégalopoles chinoises où ils vont constituer un prolétariat corvéable à merci, faisant du pays, l’atelier du monde ». Les plus audacieux de ces miséreux vont faire ce que des centaines de milliers d’autres firent avant eux, ils vont partir au loin chercher un avenir meilleur. Dès le début des années 1990, plusieurs dizaines de milliers de Chinois arrivent en France dans un flux régulier. Si certains peuvent bénéficier d’un regroupement familial en faisant jouer la présence d’un parent déjà établi, la plupart viennent de façon irrégulière et se retrouvent avec le statut peu enviable de sans-papiers. Souvent endettés auprès d’un passeur, à qui ils doivent rembourser de très grosses sommes, ils sont à la merci d’un contrôle policier qui signifiera l’expulsion du territoire. Combien sont-ils ? Difficile à dire comme le montrent les estimations qui parlent de 600 000 à 900 000, voire un million d’Asiatiques, Chinois et ex-réfugiés du Sud-Est asiatiques et leurs descendants. Ce qui est sûr, c’est que la France abrite la plus importante communauté chinoise d’Europe. Dans la première génération, beaucoup travaillent au sein de la communauté, restaurants, textile, maroquinerie, articles de Paris... Au fil des années, ils ne sont plus cantonnés à Belleville ou au 13e, ils sont bien présents dans les 10e et dans le 3e arrondissements, dans la banlieue sud qui jouxte la porte de Choisy, dans la banlieue nord, à Saint-Denis, à Pantin... Mais c’est surtout Aubervilliers qui est aujourd’hui l’épicentre l’économique de la communauté chinoise avec la création en 2006 de l’immense Centre international France-Asie CIFA, agrandi en mars 2015 par le Fashion Center qui est l’un des plus importants centres d’achat en gros d’Europe. [15] Ce vaste ensemble de boutiques et de stockage qui draine tout ce qui a trait au prêt-à-porter au sens large vêtements, lingerie, accessoires, maroquinerie, bijouterie fantaisie... était au départ destiné à remplacer le Sentier où un immobilier résidentiel aux prix astronomiques a succédé à la vieille activité de la communauté juive. Mais bien plus qu’une simple zone économique, le Fashion Center est le symbole de ce qui caractérise aujourd’hui la communauté chinoise, ce qui la distingue des vagues d’immigration antérieures, qu’elles soient européennes ou post-coloniales, et qui est à l’origine des agressions qu’elle subit de façon récurrente, depuis plus de 10 ans. Un racisme du ressentiment Par bien des traits, les Chinois de France ressemblent aux immigrés qui les ont précédés pauvreté, relatif entre-soi protecteur, statut précaire, menaces policières et... luttes. En 1997, les Chinois de Paris manifestent massivement dans le mouvement des sans-papiers ; en 2007, une Chinoise de 51 ans sans-papiers, paniquée par l’arrivée de la police, trouve la mort après s’être défenestrée pour échapper à un contrôle, provoquant protestations et manifestations. Des conditions donc très différentes de celles qu’ont connues les boat-people de la fin des années 1970. Comme partout, c’est une immigration de plus en plus féminine, comme l’a montré la grève des manucures chinoises en 2014, lutte largement soutenue et popularisée par la CGT, il faut le souligner [16]. Comme pour tous les migrants après trente ans de présence, la différenciation sociale s’est accentuée entre premiers arrivés, naturalisés, seconde génération et nouveaux venus. Mais la différence radicale entre l’immigration chinoise et l’immigration italienne, portugaise, algérienne ou malienne, c’est ... qu’elle vient de Chine, c’est-à-dire de ce qui est aujourd’hui la deuxième puissance économique mondiale. Jusqu’à présent, les choses étaient simples il y avait des pays pauvres, avec un fort surplus de population misérable, et il y avait des pays riches, qui manquaient de main-d’œuvre. Donc les premiers envoyaient dans les seconds, légalement ou pas selon les périodes, ce surplus de population. En retour, celle-ci serrait les dents et se serrait la ceinture pour envoyer un pécule le plus important possible à la famille restée au pays. Ce schéma est toujours d’actualité, y compris pour une grande partie de l’immigration chinoise. On ne rappellera jamais assez l’importance des transferts financiers pour un grand nombre de pays du Sud », que ce soit le Mexique, les Philippines ou le Sénégal par exemple. Simplement, dans le cas des Chinois, il est compliqué par le fait que les flux financiers entre la Chine et la France ne sont pas seulement l’œuvre des immigrés en 2018, le déficit commercial de la France avec ce pays était de 30 milliards de dollars. Et il faut y ajouter les investissements chinois en France, en très forte hausse, même s’ils sont plus ou moins réussis, comme le rachat de l’aéroport de Toulouse. [17]À sa petite échelle, c’est aussi ça le sens du Fashion Center d’Aubervilliers dont nous parlions plus haut, dans ce département qui est le plus pauvre de France. Un autre exemple peut être donné par l’explosion du tourisme chinois. Là aussi, si l’on compare avec des immigrations antérieures, en l’occurrence européenne, on perçoit bien les points communs et la grande différence. Le regard sur les Italiens et les Espagnols s’est modifié quand leur position sociale a changé quand ils ont cessé d’émigrer et sont passés, pour dire les choses rapidement, du statut de maçon ou femme de ménage à celui de touristes. L’hostilité, ou tout du moins la condescendance méprisante a disparu car ce n’était plus des pauvres qui prenaient les boulots les plus durs, mais des égaux qui venaient dépenser de l’argent. Le problème avec les Chinois, c’est qu’ils sont simultanément migrants... et touristes. Qui plus est des touristes qui comptent, non seulement par leur nombre, plus de 2,2 millions en 2018 et ce chiffre ne cesse d’augmenter, mais surtout par leurs dépenses, supérieures à 4 milliards. Encore peu coutumiers des cartes de crédit, porteurs de fortes sommes en liquide, ces touristes sont d’ailleurs eux aussi une cible privilégiée des pickpockets en tous genres. Ces larcins ajoutés aux agressions dont sont victimes les ressortissants chinois ont amené les autorités chinoises à hausser le ton à plusieurs reprises et à demander à la France d’assurer la sécurité de leurs citoyens ce qu’on ne saurait lui reprocher. C’est ce que fit en son temps le président Boumedienne lors de la vague d’agressions contre les ouvriers algériens en 1972. Et comme toujours dans ces cas-là, la presse chinoise en a rajouté, faisant de certains quartiers de Paris et sa banlieue, de véritables coupe-gorges. Or, il en coûte cher de provoquer l’ire des réseaux sociaux chinois Dolce Gabbana et Versace l’ont appris voici peu à leurs dépens et notre industrie du luxe sait trop bien ce qu’elle doit à l’enrichissement spectaculaire de millions de Chinois. Le racisme anti-chinois et par extension anti-asiatique, car les agresseurs ne cherchent pas à savoir si leur victime vient de Wenzhou ou du delta du Mékong [18], est pour une très grande part, un racisme du ressentiment [19]. Une partie des quolibets dont ils sont la cible, les accents ou les traits physiques moqués, font hélas partie du paquetage de l’étranger. Le mangeur de nems » a bien des points communs avec le macaroni » [20]. Mais les fantasmes qu’engendrent les Chinois et qui sont à l’origine de leurs multiples agressions ont davantage de points communs avec l’antisémitisme qu’avec le racisme du mépris qui touchent d’autres communautés. Avoir de l’argent même quand on a l’air pauvre, être fourbe et faire ses coups en douce, être puissant et voir les autres s’incliner... autant d’accusations qui sont communes aux juifs et aux Asiatiques. Il n’est jusqu’à l’éclatante réussite scolaire des enfants ou la popularité des festivités du Nouvel an chinois [21] qui se soient sujettes à ressentiment pour des populations immigrées comme eux, qui ont le sentiment d’être laissées-pour-compte et de regarder passer le train de la mondialisation. Se faire un Chinois » devient alors une manière de faire payer à plus fragile que soi tout ce que vous inflige une société dure aux faibles et douce aux puissants. Comprendre le ressort du ressentiment est une chose mais rester paralysé devant des faits inadmissibles, en est une autre. Appréhender une réalité mouvante Quarante ans ont passé depuis l’arrivée des boat-people, trente ans depuis le début de l’immigration chinoise. Et la gauche radicale ne semble toujours pas savoir comment appréhender ces hommes et ces femmes. Voici un exemple, anodin mais qui en dit long. Dans la grande enquête de l’INED, Trajectoires et Origines, Enquête sur la diversité des population en France » [22], un fait saute aux yeux quant au parcours scolaire des descendants d’immigrés en France comparées au groupe majoritaire référent 48 % des enfants dont les parents sont originaires du Sud-Est asiatique Vietnam, Cambodge, Laos, obtiennent un diplôme du supérieur, quand ils ne sont que 34 % dans la population majoritaire », soit 14 points de différence, ce qui est énorme. Et pour ceux qui glosent sur le privilège blanc », signalons que ce pourcentage est de 26 % pour les descendants d’Espagnols et d’Italiens, et de 28 % pour les Portugais, 20 points d’écart ! Cette différence, ahurissante, a-t-elle été analysée ? A-t-on essayé de voir quel rôle a pu jouer l’accueil reçu ? A-t-on essayé de comprendre quelles étaient les racines sociales, culturelles, familiales... de cette réussite ? Point du tout. Que ces populations soient originaires d’anciennes colonies françaises pourraient amener une réflexion comparative avec d’autres populations qui ont cette histoire en commun. Point du tout. On pourrait aussi regarder le rapport qu’entretient la communauté chinoise avec son pays d’origine et son pays d’accueil, et le comparer à d’autres communautés. La Chine n’accepte pas la double nationalité [23], tout comme l’Inde, pour prendre un autre géant asiatique. Les immigrés chinois doivent donc choisir, notamment pour les enfants nés ici. Et pourtant les liens culturels restent très forts même en cas de mono-nationalité ». Trop forts d’ailleurs au goût de certains prompts à soupçonner la 5e colonne » d’un pays qui fait peur à beaucoup car perçu comme destructeur d’emplois. Le fameux péril jaune » a suivi l’évolution de la Chine si la hantise de la submersion démographique est toujours présente, elle s’accompagne maintenant de la crainte économique, alimentée par les appétits de ce pays hier sous-développé devenu aujourd’hui une puissance impérialiste. L’enjeu est de taille pour la gauche il est possible de répondre aux inquiétudes légitimes des Asiatiques, sans démagogie sécuritaire mais sans être dans le déni par angélisme ou désarroi. À Aubervilliers comme dans le 94, la communauté s’organise téléphone et messagerie instantanée pour prévenir les agressions ; apprentissage de l’autodéfense pour les femmes, rondes régulières [24]. Il faut encourager cette auto-organisation, pointer les rôles respectifs des associations et des pouvoirs publics et mettre en garde contre toute tentation de défense privée qui n’aurait pour résultat que de pourrir un peu plus les relations entre communautés. Il faut souligner que cette demande de davantage de policiers qui protègent les citoyens, et qui ne jouent pas les ninjas, n’est pas propres aux Asiatiques comme le montre la lettre ouverte de maires de Seine-Saint-Denis dénonçant l’abandon de leurs communes par les pouvoirs publics [25]. Si la gauche ou les organisations antiracistes ne font pas ce travail, d’autres sont en embuscade. Car nombre d’ex-réfugiés, leurs enfants, la seconde génération chinoise votent et pour les séduire, la droite et l’extrême-droite font leurs choux gras de ces agressions et opposent d’honnêtes travailleurs asiatiques à des voyous noirs et arabes. On peut compter sur les médias comme Russia Today pour relayer avec complaisance le moindre vol de portable et l’on connaît hélas la popularité de cette officine poutinienne. [26] Se couper de la communauté asiatique, c’est non seulement ignorer une population dont l’incroyable dynamisme devrait pour le moins nous intriguer, mais c’est aussi laisser faire une évolution politique qui est tout sauf une fatalité. Je ne crois pas que nous puissions nous permettre ce luxe. Paris, le 7 septembre 2019
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Culture Histoire CHRONIQUE. Si Felipe VI était le dernier roi d'Espagne, il deviendrait par la même occasion le dernier représentant de l'Ancien Régime de France. La monarchie espagnole est le dernier fantôme de Louis XIV. C'est pourquoi son sort importe. Depuis le mois de mars, la famille royale est à nouveau critiquée. L'ancien roi, Juan Carlos, aurait dissimulé sur un compte en Suisse plus de 100 millions d'euros versés par l'Arabie saoudite. Depuis quinze ans, les Bourbons sont les protagonistes de scandales financiers qui sont autant d'arguments utilisés par leurs très nombreux détracteurs. Felipe VI n'est pas seulement en voie d'être le dernier roi d'Espagne, mais aussi de devenir l'ultime avatar de l'Ancien Régime en 1700, le roi d'Espagne et dernier représentant de la dynastie des Habsbourg, Charles II, meurt sans héritier et il a désigné, pour lui succéder, le petit-fils de Louis XIV, Philippe. Les puissances européennes jugent inacceptable une telle expansion du royaume et exigent du nouveau monarque de la péninsule ibérique qu'il renonce à ses droits en France afin de garantir la séparation entre les deux pays et ainsi d'empêcher la création d'une sorte d'empire franco-espagnol. Le Roi-Soleil refuse et provoque même ses adversaires en occupant, dès le mois de février 1701, les Pays-Bas LIRE AUSSIArthur Chevallier – Confinement éloge de l'art de vivre françaisC'en est trop. En septembre de la même année est signé le traité de la Grande Alliance », au terme duquel l'Europe se ligue contre Versailles. En mai 1702, l'Angleterre, les Provinces unies et l'Autriche déclarent la guerre à la France et au nouveau roi des Espagnes, Philippe V. Malgré une résistance exemplaire des armées du Roi-Soleil et de belles victoires, la disproportion des forces est grande. En 1706, la France est battue à Ramillies actuelle Belgique et à Turin actuelle Italie. Deux ans plus tard, Louis XIV demande la paix. Les alliés exigent la renonciation au trône d'Espagne de la part de son réaction de Louis XIV, pour être noble, n'en était pas moins si ses soldats sont épuisés et son pays ruiné par le conflit, le roi refuse ces conditions humiliantes, il en appelle à son peuple, duquel il sollicite une participation à l'effort de guerre. Comme l'a montré Christophe Tardieu dans Quand la France est au pied du mur Éditions du Cerf, 2019, la réaction de Louis XIV, pour être noble, n'en était pas moins inquiétante. Avec quoi allait-il combattre ? La situation s'aggrave en 1709. Un hiver d'une rigueur sans précédent provoque ruines et famines. Les armées autrichiennes et anglaises envahissent le territoire, affrontent les régiments commandés par le maréchal de Villars à la bataille de Malplaquet en septembre 1709. En dépit du rapport de force défavorable, les troupes françaises parviennent à contenir les alliés et, au terme d'une résistance héroïque et d'une retraite exemplaire, empêchent l'ennemi de LIRE AUSSIArthur Chevallier – Cœur, Fouquet, Ghosn… Splendeurs et misères des puissantsDans le même temps, en Espagne, Philippe V gagne deux batailles décisives à Brihuega et Villaviciosa en décembre 1710. Deux ans plus tard, le 24 juillet 1712, à Denain nord de la France, le maréchal de Villars remporte une victoire inespérée, ne disons pas miraculeuse, laquelle autorise Louis XIV à prendre à nouveau l'initiative. Ces succès militaires et les pertes extravagantes des alliés permettent au roi de négocier une paix honorable en 1713. En avril est signé le traité d'Utrecht. Au terme duquel les droits du petit-fils de Louis XIV à régner sur l'Espagne sont confirmés, à condition qu'il renonce au trône de France. Si Louis XIV parvient à sauver l'honneur de sa famille, il renonce à son dessein qu'on pourrait qualifier d'impérial la France et l'Espagne ne constitueront jamais un même pays. Quant à l'Autriche et à sa dynastie insolente, les Habsbourg, en renonçant à l'Espagne, elle perd un pays sur lequel elle régnait depuis Charles Quint. Le traité d'Utrecht aura aussi une fonction inattendue. En renonçant au trône de France pour lui-même et pour ses descendants, Philippe V, sans le savoir, nuira aux ressemble à la viePour s'en rendre compte, il faut attendre plus de cent ans. En 1830, Charles X Bourbon, frère de Louis XVI, quitte le pouvoir. Louis-Philippe, issu de la branche des Orléans, devient roi des Français. Il sera le dernier monarque de France. Depuis, les Orléans, représentés aujourd'hui par le duc de Vendôme, Jean d'Orléans, se considèrent comme les prétendants légitimes au trône. S'opposent à eux les légitimistes », qui ne reconnaissent pas la branche des Orléans et soutiennent le prétendant espagnol à la couronne de France, Louis de Bourbon, virtuellement Louis XX. D'après les partisans de ce dernier, le traité d'Utrecht ne serait pas constitutionnel. Autrement dit rien n'empêcherait un roi espagnol de régner sur la France. Oubliant au passage qu'il n'y avait, en 1713, aucune Constitution en France. Si le droit conforte les prétentions des Orléans, le chic, lui, commande de soutenir la maison de LIRE AUSSIArthur Chevallier – Le français comme dernier garant de l'unité nationaleL'histoire ressemble à la vie on la divise pour rationaliser son fonctionnement. Pour être indispensable, cette organisation est néanmoins artificielle. Il n'y a plus de monarchie en France, c'est bien ainsi. Cela étant, le pays sur lequel régnait Louis XIV n'était pas un autre que le nôtre. Si nous ne sommes plus des sujets, nous sommes encore des Français dont la grandeur dépend pour beaucoup de l'ancienneté. La continuité n'est pas une idéologie, mais un fait. Voilà pourquoi, par un mouvement de vanité et d'orgueil, on ne pense pas sans peine à la disparition d'un vestige du Grand Siècle.*Arthur Chevallier est éditeur chez Passés composés. Son dernier essai, Napoléon sans Bonaparte » éditions du Cerf, est paru en janvier 2019. Le 12 septembre est sorti Le Goût de Napoléon » éditions Le Petit Mercure, un recueil de textes sur l'Empereur. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Arthur Chevallier – Pourquoi les tourments de la monarchie espagnole nous concernent 12 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. 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Cest en Afrique que l'on a retrouvé les restes des plus anciens hominidés. En Afrique du Sud, les grottes de Sterkfontein, Swartkrans, Kromdraai parmi 12 principaux sites archéologiques qui couvrent une superficie de 47 000 Ha ainsi que d'autre provinces du Gautberg et du Nord-Ouest ont livré plus de 950 restes fossilisés d'honinidés.
L'évolution de la répartition géographique des amicales Dans le chapitre précédant nous avions articulé en 4 périodes le développement des amicales; il est intéressant maintenant d'en étudier l'évolution géographique. Cette évolution bien sûr porte la marque des deux conflits mondiaux, mais aussi celle des bouleversements liés à l'indépendance des pays d'outre-mer et aussi à la chute de l'emprise communiste sur l'Europe orientale; ces bouleversements influent sur la localisation de ses sources de recrutement de la Légion, et, par contre-coup, modifie, avec un certain décalage il est vrai, la localisation des amicales. 21 - Les amicales en France métropolitaine 211- Les amicales en Région parisienneLa région parisienne est caractérisée par deux types d'amicales, nous parlerons d'amicales verticales et d'amicales horizontales â– Au premier type peuvent ainsi se rattacher La Légion», devenue aujourd'hui AALEP, et toutes les amicales Au second type peuvent se rattacher trois sous-ensembles particuliersles amicales regroupant les anciens ayant fait partie de régiments spécialisés cavaliersdes REC ou paras des BEP et des REP, il y a même eu, de 1954 à 1956, une amicale des anciens de la Musique;les amicales liées à un régiment particulier, du fait de son recrutement ou des événementsvécus 14/18, 39/45, anciens du 3e REI, anciens des 11e et 12e des 21e, 22e et 23e les amicales que l'on pourrait dénommer catégorielles, une des plus connue étantl'Amicale des anciens officiers engagés volontaires dans l'Armée française à titre étranger, mais il y a eu aussi une amicale des anciens sous-officiers, et maintenant une amicale des anciens légionnaires chinois, bien que la revendication du pays d'origine ne figure pas dans la dénomination de l'amicale. Une caractéristique des associations du deuxième type est souvent de recruter dans toute la France et dans le monde entier. On pourrait aussi imaginer des amicales d'anciens légionnaires qui seraient regroupés en fonction de la spécificité de leur métier civil. Nous verrons plus loin, lorsque nous aborderons le cas particulier des Etats-Unis d'Amérique et du Canada, l'apparition d'une amicale liée à l'utilisation du réseau internet. Celle-ci recrute bien sûr dans le monde entier. Mais ce concept semble particulièrement adapté aux immenses pays ayant leurs adhérents disséminés les uns des autres à des milliers de kilomètres cas des du Canada, de l'Australie aujourd'hui, demain, peut-être, de la Chine ou de la Russie... Il est à noter que les amicales liées à un régiment constitué pour répondre aux besoins spécifiques d' une époque donnée et aujourd'hui dissous, sont plus ou moins rapidement exposées au vieillissement et à la diminution de leurs effectifs. De même que l'éloignement des grands conflits qui ont provoqué le gonflement des effectifs de la Légion étrangère les deux guerres mondiales, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie laisse prévoir une rapide déflation des effectifs de toutes les amicales, qui ne pourra être compensé que par le regroupement de certaines d'entre elles, comme cela a d'ailleurs été le cas en région parisienne. En 2002, 16 amicales avaient encore leur siège en région parisienne; beaucoup d'entre elles ont un recrutement national, du fait de leur spécificité -AMALEPLa Légion,Association mutuelle des anciens de la Légion étrangère de Paris/ Paris 07 [d]-AALPAmicale des anciens légionnaires parachutistes /Paris 05 [n]-AOTEAssociation des officiers anciens combattants de l'Armée française à titre étranger /Paris 07 [n]-AACEVAssociation des anciens combattants engagés volontaires étrangers dans l'Armée française /Paris 07 [n]-AA 21e La Tramontane, association des anciens du 21e RMVE/Paris 19 [n]-AA 22e Association des anciens du 22e RMVE/Paris 19 [n]-AA 23e Association des anciens du 23e RMVE/Paris 04 [n]-AALE 77Amicale des anciens de la Légion étrangère de Seine-et-Marne / Mouroux [l]-Association des Amis et anciens de la de la région mantaise / Mantes-la-Jolie. [ll]-Association des anciens de la de Poissy / Poissy [l] -ARALEAmicale rambolitaine des anciens de la Légion étrangère / Rambouillet [I] -AALE 93Amicale des anciens de la Légion étrangère de Seine-Saint-Denis / Rosny [d] -AALEAALE Yu-Sang-Ming»Pantin [anciens légionnaires chinois ]-AALE Association des anciens de la Légion étrangère de Jointville-le-Pont / Jointville [l] -AALE 94Association des anciens de la Légion étrangère du Val de Marne/ section de Créteil / Créteil [l] -AALE 95Association des anciens de la Légion étrangère du Val-d'Oise / Montsoult [d] Recrutement [n] = national; [d] = départemental; [l] = Local 212 - Les amicales de l'Est de la France â– Une des toutes premières amicale des l'Est de la France fut celle de Mulhouse. Mais lorsqu'elle fut créée, Mulhouse se trouvait alors en territoire annexé à l'Allemagne depuis la fin de la guerre de 1870. En 1907, alors que l'Alsace est sous la domination allemande depuis l'issue catastrophique de la guerre de 1870, les anciens et amis de la Légion étrangère française de Mulhouse décident de braver l'occupant en créant une amicale le 8 août elle portera un nom alsacien Verein ehem Fremdenlegionare16. Le président-fondateur est Kindelbarger. Il dépose les statuts de son amicale au Tribunal cantonal de Mulhouse, où l'amicale est enregistrée au registre des associations, volume 9 F 833. En 1910, cette amicale se dote d'un drapeau, et comme elle ne peut pas avoir un drapeau tricolore réglementaire, celui-ci sera blanc et rouge d'un côté et bleu de l'autre, ce qui fait quand même bleu-blanc-rouge! Furieuses d'avoir été bernées, les autorités allemandes emprisonnent le président de l'époque, Lang, qui récolte 3 ans! Pour se voir restituer son drapeau, il devra en masquer le côté bleu par un cache de tissu vert maintenu par des boutons-pressions. Lorsque l'amicale des anciens légionnaires de Lausanne, nouvellement créée en Suisse, décide d'inviter les amicales voisines pour son assemblée générale de 1914 à Neuchâtel, Mulhouse demande à être de la partie, ce que Jules Dally, président de l'amicale de Lausanne et les amicales suisses, conscientes des malheurs des Alsaciens, accordent avec grand plaisir. L'amicale de Mulhouse se rend donc en Suisse. Le premier geste de la délégation est d'arracher le voile vert de son drapeau dès qu'elle met le pied sur le sol helvétique, on s'en serait douté! Au cours des différents discours prononcés ce-jour là, le président Ch. Lang fait état de son emprisonnement et de l'obligation qui lui avait été faite de masquer la face bleue de son drapeau, pour que celui-ci lui soit rendu. Il devra remettre le voile vert pour le retour en Alsace. Aujourd'hui, bien que les couleurs en soient un peu défraîchies on peut toujours voir les boutons-pressions du côté bleu ce vieux drapeau, chargé d'un lourd symbole, repose dans la petite chapelle de l'Institution des invalides entouré des anciens drapeaux d'autres amicales ou des amicales disparues. Depuis 1967 l'Institution a reçu en effet la charge de ce précieux dépôt. â– Dans l'Est de la France Belfort fut la première amicale 1901 et la 2e en France métropolitaine, peu après l'amicale de Maurer, La Légion» à Paris. Elle fut suivie de peu par Reims 1907, Troyes et St-Dié 1908 et Nancy 1911. Les marches de l'Est» sont, comme on le voit, une région fertile en amicales d'anciens légionnaires. C'est aussi à Belfort que s'est réuni le congrès de 1910 qui donna naissance à la première forme de fédération, l' â– Quelques amicales furent créées entre les deux guerres Strasbourg 1920, Metz 1925, Longwy 1939, mais l'invasion de 1940 devait les faire Après la seconde guerre mondiale, ces amicales refirent surface et bien d'autres furent alors créées, en particulier dans les régions frontalières Montbéliard 1946, Colmar 1943, Epinal 1951 Hagondange 1952, Rombas et Hayange 1953, Forbach et St-Louis 1956. â– Une autre série d'amicales fut crées après la fin de la guerre d'Algérie Verdun et Thionville 1965, Saverne 1987 213 - Les amicales de l'Ouest et du Sud-Ouest de la France La première amicale du Sud-Ouest fut créée à Bordeaux en 1931, mais ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que s'y multiplièrent les amicales, soit créations entièrement nouvelles et indépendantes, soit d'abord comme sections rattachées à Bordeaux qui se libérèrent peu à peu de sa tutelle Marmande 1952, Périgueux, Pau 1963, Agen 1965. De temps à autre des regroupements régionaux organisés à l'initiative des présidents locaux ou du délégué fédéral donnent lieu à des manifestions de plus grande ampleur et permettent aux membres des amicales de se retrouver et confronter leurs expériences, comme en 1998 à Parentis, en 1999 à Bordeaux, en 2001 à Pau, en 2002 à Agen, en 2003 à Tarbes. 214 - Les amicales du Sud de la France â– Les plus anciennes sociétés de la région furent celles de Marseille 1909D'abord la Société de secours mutuels La Légion étrangère de Marseille et Provence» En 1909 quelques anciens légionnaires habitant Marseille se regroupèrent en une amicale et fondèrent la Société La Légion étrangère» 17 Cette amicale devait par la suite se transformer en Société de secours mutuels» . Les statuts furent déposés à la Préfecture et adressés au Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale.18 A la déclaration de guerre de 1914, les sociétaires furent mobilisés ou s'engagèrent. Seul, le porte-drapeau, trop âgé resta et se chargea de la garde du drapeau19, des archives et de la caisse. Pendant la guerre, il fut question de dissoudre la société, mais l'action de deux anciens, Tracol et Gillmet, empêcha cette 1919, la société pu reprendre son activité, les statuts furent à nouveau modifiés. Il fut décidé entre temps de créer une caisse spéciale destinée à venir en aide aux anciens légionnaires non adhérents mais dignes d'intérêt. A la veille de la seconde guerre mondiale la situation était la suivante - conditions d'admissionavoir servi à la Légion étrangère au moins 1 ans; cependant les EVDG sont admis s'ilsont au moins 5 ans de services, à condition d'être réformés pour faits de guerre, médaillés miliaires, croix de guerre, combattant la région provençaleavoir un certificat de bonne conduite et l'autorisation de résider en France; les épouses et veuves de sociétaires sont également obligations des sociétaires règlement d'une cotisation annuelle versée à la caisse mutualiste, augmentée des frais de gestions, d'enterrements et de cimetière. Comme dans toutes les sociétés de secours mutuels, il y a quelques membres bienfaiteurs, parmi lesquels quelques non-légionnaires- obligation de la sociétéréduction du tarif médical et des médicaments dans certaines pharmacies;indemnité journalière de maladievisites à domicile et dans les hôpitauxsecours en cas d'opération chirurgicalesecours en espèces ou en nature décidés par le conseil de gestionallocation décèsallocation à chaque naissance dans un foyer légionnaire d'un livret de caisse d'épargne au nom de l'enfantprêts d'honneur jusqu'à un certain montant. L'amicale s'occupe du placement des anciens légionnaire, de la régularisation de situation des étrangers naturalisation, rectification d'état-civil, dossiers de pension, de réforme, décoration. Ces avantages, sont en principe, réservés aux seul sociétaires mais l'amicale s'occupe aussi de tous les légionnaires récemment 1939 l'effectif de la société dépassait légèrement 200. Dès le début de la guerre de 1939 de nouveaux problèmes se posent - Internement dans les camps des anciens légionnaires de nationalité allemande. La société dût intervenir auprès du directeur du Camp des Milles, près d'Aix. Des mesures furent prises entre le commandant du Camp et le commandant du Dépôt de Marseille et fin septembre 1939 il ne restait plus que 2 anciens légionnaires au Camp dont la situation fut régularisée peu après. - Les étrangers pouvaient obtenir leur naturalisation en s'engageant dans un régiment régulier et la société fit de nombreuses démarches en ce sens auprès des pouvoirs publics - Travail et placement le marché du travail ayant tendance à refuser les étrangers, la société dût intervenir dans de nombreux cas - Avoirs des Allemands; alors que les finances continuaient à servir les pensions des anciens légionnaires de nationalité allemande, la Justice bloquait leurs avoirs déposés en banque ou à la caisse d'épargne. Là aussi de nombreuses interventions. Tout de suite des initiatives furent prises pour répondre aux besoins- colis au soldats pour Noël 1939; des secours pour les plus besogneux. Le 1er REI, le 6e REI, la maison de retraite ne furent pas oubliés dans la La société ayant à sa disposition la Maison du Colonial y créa un centre d'accueil pour tous les légionnaires de passage à Marseille, où il trouvaient salles de correspondance, de lecture et de jeux. - Comité d'hébergement des permissionnaires pour permettre aux légionnaires sans famille de bénéficier de leur permissions de détente ailleurs que dans des centres militaires. - Recueil de livres ou de brochure pour les légionnaires d'active expédiés dans les régiments. - Colis et correspondances avec quelques légionnaires prisonniers20. - Au retour du 6e REI de Syrie, visite des blessés dans les hôpitaux militaires Action particulièrement efficace de Mme Muller Cependant, à partir de novembre 1942, les relations furent interrompues entre l'association et le dépôt du Fort St-Jean et la maison du Colonial fut fermée. Une permanence fût cependant assurée dans un bar-tabac, rue Colbert. â– Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et, plus précisément, depuis la fin de la guerre d'Indochine, les amicales se multiplient Montpellier 1953, Nice1954, Nîmes, Alès et Aix 1955, Carcassonne, Béziers et Orange 1956, Perpignan, Toulon et Hyères 1957, La Ciotat 1958. â– Une seconde série d'amicales suivra plus ou moins les implantations des régiments étrangers repliés sur la métropole St-Raphaël 1963, Forcalquier 1965, Aubagne 1966, Puyloubier, puis les toute dernières implantations des régiments légionnaires de Génie Laudun 2002 et St-Christol 2003. 215- Les amicales de Corse L'Association des anciens légionnaires de Corse a été créée le 6 avril 1964. Elle comprenait alors cinq sections Ajaccio, Bastia, Bonifacio, Calvi et Corte21. Au fil du temps, compte tenu des événements qui ont affecté la vie de la Légion en Corse, les différentes sections se sont mises en sommeil, et l'Association des anciens légionnaires de Corse peut être aujourd'hui considérée comme dissoute de facto, bien qu'il n'existe aucune trace officielle de sa disparition. La garde de son drapeau a été confiée à l'amicale de Calvi. En 1985 a été créée l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de Bonifacio. En 1992 est créée à Calvi l'Amicale des Anciens légionnaires parachutistes de Balagne», devenue en 1993 l' Amicale des anciens légionnaires et parachutistes de Corse» puis en 2001 l' Amicale des anciens légionnaires parachutistes de Corse, affiliée à l'Amicale [nationale] des anciens légionnaires parachutistes. En 1995 a été créée l'Association des Anciens de la Légion étrangère de existe donc aujourd'hui trois associations en Corse - celle de Calvi, la plus nombreuse 70 membres et la plus active, qui bénéficie du soutien constant du 2e REP et, sous l'influence de son dynamique président, Egon Heer, joue un rôle fédérateur auprès des amicales sœurs de Corse. - à Corte, l'amicale comprend 17 membres. Sous la présidence avisée de Daniel Nisali, elle perpétue le souvenir de la présence légionnaire dans la région. - l'amicale de Bonifacio regroupe moins d'une dizaine de membres, malgré le dévouement de son président Pierre Naldi. 22- Les amicales de la France d'outre-mer 221- L'amicale d'Indochine En dehors du territoire métropolitain, c'est au Tonkin qu'apparaît en 1909 la première amicale d'anciens légionnaires. Elle semble avoir été très active et a même été une des toute premières à publier localement un bulletin22. Ses activités ont fait également l'objet de plusieurs publications dans la revue La Légion étrangère», avant la Seconde guerre mondiale. 222- Les amicales en Afrique du nord23TunisieIl est à noter que c'est à Tunis que naît, en 1911, la première amicale d'Afrique du Nord, sous l'impulsion d'un ancien légionnaire qui termina sa carrière militaire comme sergent fourrier mais devint par la suite avocat au barreau de Tunis, Me GUNG'L, à qui on doit également de remarquables plaidoiries en faveur de légionnaires. AlgérieC'est seulement en 1913 que naît à Saïda la première amicale d'Algérie, suivie par celle d'Alger l'année suivante et seulement en 1924 celle d'Oran. Il faudra attendre 1930 pour voir naître celle de Sidi-Bel-Abbès ! et de Colomb-Béchar et les années 1960-61 pour voir les premières amicales de l'Est algérien Philippeville, Touggourt, Hassi-Messaoud. MarocLa première amicale à s'implanter au Maroc est en fait une ramification de l'Amicale d'Oran l'Amicale des anciens de la Légion étrangère du département d'Oran et du Maroc, fondée le 14 septembre en 1930 aussi qu'apparaissent les premières amicales marocaines à part entière Marrakech, Casablanca, Rabat. Une fédération marocaine sera créée en 1936 pour réunir les différentes sections»; elle fera même dissidence un moment par suite à un différent avec l'Union. 23 - Les vieilles amicales d'Europe 231 - Les amicales de Suisse C'est en Suisse excepté le cas particulier déjà cité précédemment de Mulhouse, situé alors dans l'Alsace occupée par l'Allemagne que sont apparues les premières amicales d'anciens légionnaires à l' le cas des amicales suisses ne manque pas de effet, d'une part, en vertus d'accords diplomatiques appelés capitulations militaires, passés entre leurs cantons d'origine et la monarchie française, les Suisses ont fourni à la France depuis Louis XI, en 1477, un fort contingent de soldats et se sont constitués ainsi une solide tradition du service de la France. Mais d'autre part, la législation fédérale, soucieuse de neutralité, condamnait encore à la fin du XXe siècle les ressortissants du pays qui avaient servi à la Légion étrangère sans avoir accompli de service militaire en n'est que assez récemment que ce genre de situation a évolué, sans doute sous l'influence de l'exemple de la participation d'états européens voisins à des missions effectuées dans le cadre de l'ONU. â– Les premières amicales suisses, et même une sorte de fédération suisse, ont vu le jour dès 1913 L'union ou l'association amicale des anciens légionnaires suisses est en quelque sorte une fédération nationale des amicales suisses dont les sections sont situées à Bienne, Neuchâtel, Bâle et dont le président central est Cossandier. A cette époque est aussi créée l'association des Volontaires suisses au service de la France» à Lausanne par le président Jules Dolly et qui rejoint l' congrès réunit les sections suisses à Neuchâtel en la fin de la Première guerre mondiale, Lucy Junod, dont le frère est mort au champ d'honneur à la Légion comme capitaine, crée à Genève la Société Capitaine Junod» pour subvenir aux besoins des anciens légionnaires retirés en section de l'union a été créée à Genève en 1918 sous la présidence de Julmy et reçoit son drapeau des mains du général Foch24. â– Cependant, la première guerre mondiale ayant vu la quasi mise en sommeil des associations françaises, ainsi que la disparition de la première Fédération française25. Pendant la guerre, on n'entend plus guère parler des amicales en France comme en Suisse, semble-t-il. Ce n'est que vers 1931 que les contacts seront Entre temps une amicale a vu le jour à La Chaux de Fonds en 1939â– Depuis la fin de la Seconde guerre mondialeAprès la Seconde Guerre mondiale les amicales suisses prospèrent, mais il est parfois difficile aux légionnaires d'origine suisse de rejoindre une amicale, en particulier lorsqu'ils n'ont pas fait leur service militaire dans leur les faits importants, rappelons - En 1964 l'Amicale de Genève change d'appellation pour prendre la dénomination actuelle;- L'Amicale des Anciens Légionnaires - Vaud-Valais-Fribourg est créée en 1983. Son Président est Frédéric Bachmann;- L'Amicale des Anciens et Amis de la Légion étrangère - Suisse alémanique et Tessin est créée à Zürich le 2 février 1993 par Hans Elbling; son drapeau lui est remis à Zürich le 1993 par le général Coullon le 13 novembre 1993 à l'occasion du 75e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918;- L'érection d'une stèle au Pas de Morgins Valais à la frontière franco-suisse en octobre 1993;- L'Amicale des anciens légionnaires de Genève fête son 80e anniversaire en 1998. â– C'est aussi en Suisse que prend corps en 2002 l'idée de jumeler des anciens des maisons de retraite Auriol ou Puyloubier avec une amicale. Cette idée, dûe au représentant fédéral pour la Suisse, Frédéric Bachmann et au directeur de la Maison du Légionnaire d'Auriol, le commandant Christian Morisot, vise a sortir de leur isolement les pensionnaires qui n'ont plus de famille en entretenant de temps en temps une correspondance, ou en lui faisant une visite. 232 - Les amicales du Luxembourg Les premières amicales d'anciens légionnaires font leur apparition au Luxembourg à la fin de la première guerre mondiale. Ce sont deux associations bien distinctes- L'Amicale des anciens légionnaires de métier;- L'Amicale des volontaires luxembourgeois ayant servi dans la Légion étrangère pour la durée de la guerre;En effet au lendemain de la Première guerre mondiale, au Luxembourg comme en France, les anciens restent très pointilleux sur leur appartenance ils veulent maintenir le distinguo entre,d'une part, ceux qui s'étaient engagés bien avant la déclaration de guerre et pouvaient déjà se réclamer d'états de services couvrant un ou plusieurs contrats successifs, et d'autre part, ceux qui ne s'étaient engagés que pour la durée de la guerre. C'est ce qui explique l'existence de deux amicales la Seconde guerre mondiale, Henri BODRY, qui avait servi à la Légion de 1920 à 1945, persuadé que l'union fait la force, milite pour la réunion des deux amicales. Mais, comme en France, l'idée met beaucoup de temps à faire son chemin d'un côté de la frontière comme de l'autre. Ce n'est qu'en 1959 qu'il parvient à son objectif en réunissant les deux amicales en une seule, l'Amicale des anciens légionnaires et volontaires luxembourgeois. A cette date, accompagné dans sa démarche par d'autres anciens, il dépose les statuts de cette association au greffe du tribunal d'arrondissement de Luxembourg, pour se conformer à la législation du pays. Ces statuts sont publiés au Mémorial27 le 14 octobre 1959. Cette amicale publie un bulletin Le petit képi». 233 - Les amicales d'Autriche La première amicale en Autriche a vu le jour en 1931. C'est le Groupement des anciens légionnaires d'Autriche / Section de Vienne; il envoit un représentant à Paris au congrès de 1931. L'Anchluss de 1938 a bien entendu causé sa la seconde guerre mondiale, c'est seulement en février 1984 qu'une nouvelle association est créée, l' L'Association des anciens légionnaires d'Autriche, Verinigung der ehemaligen Legionäre Frankreichs in Östereich28 234 - Les amicales de Belgique â– L'idée de créer une association regroupant les anciens légionnaires belges se fait jour après le franc succès du Pavillon du Maroc lors de l'Exposition de Gand de 1913, où sont présentés l'histoire du protectorat français et les produits du pays. M. Henri Keurels, fils du rédacteur en chef de deux journaux de la ville écrit dans La Flandre libérale» et d'autres journaux des articles intéressants sur le Maroc et la Légion étrangère. Gantois lui-même, M. Keurels est employé spécial de police à Gand et ancien sous-officier du 1er Régiment d'infanterie de cette ville, mais aussi ancien légionnaire titulaire de la médaille commémorative du Maroc avec les agrafes Oudjda et Haut-Guir. Il se propose d'aider les anciens légionnaires de Belgique. Son initiative est saluée par la revue française La Légion étrangère de décembre 1913 qui lui souhaite de pourvoir fonder une association d'anciens. â– Cependant l'éclatement de la Première guerre mondiale en décidera autrement et ne permettra pas de concrétiser immédiatement ces bonnes dispositions. Mais l'idée fera son chemin. Finalement ce n'est qu'en 1934 que la première amicale d'anciens de la Légion étrangère française fait son apparition en Belgique. Elle porte le nom de La Légion d'Afrique».Son président est...Elle est déclarée officiellement en Cette association est remplacée en 1936 par la Fraternelle29 belge des anciens légionnaires français30» qui est alors organisée en 3 sections31. Elle a un président national», Marcel Hansenne fondateur de l'association et est inscrite au Moniteur belge du 13/6/1936. Elle a son siège à groupements» régionaux , qui ont chacun leur président, sont créés- Anvers, président...- Bruxelles, président...- Liège, président...Le 8 mai 1938, le général Rollet remet à l'association son premier drapeau. Le fond du drapeau est aux couleurs du drapeau français, traversé en diagonale par les trois couleurs belges. Lors d'une cérémonie, le 8/5/1938, Madame Maxime Gaston, femme du vice-président ?, est nommée par le général Rollet cantinière des anciens légionnaires français de Belgique» Comme leurs homologues françaises, ces amicales sont pratiquement mises en sommeil» du fait de l'occupation allemande. â– Après la seconde guerre mondiale, la Fraternelle est reconstituée en 1945 et demande son affiliation à la crée une distinction honorifique La croix d'honneur de reconnaissance légionnaire»32, qui sera complétée, neuf ans plus tard, par un second grade, la rosette», valant promotion au grade supérieur de mérite33. Parmi les premiers bénéficiaires de cette distinction se trouve le Musée du souvenir de la Légion étrangère de uniforme de légionnaire est remis le 28/4/1948 au premier bourgeois de Bruxelles le Manneken Pis en présence du bourgmestre de Bruxelles et d'autorités civiles et militaires belges et françaises. â– Création du groupement de Charleroi en 1959; il est dissous en 1969. Un groupement de Namur-Charleroi voit le jour en 2002. â– 25e anniversaireLe 25e anniversaire de la fondation de la Fraternelle est célébré avec éclat à Bruxelles le 11/6/1961. A cette occasion le général Van Hecke34 remet à son président, Maxime Gaston, le nouveau drapeau de l' Situation de la Fraternelle en 196535Affiliée à la FSALE et à l'UFAC36 en Belgique, représentée à la Commission pour la Belgique de l'Office national français des anciens combattants et victimes de guerre, agréée au sein de l'Union combattante France-Belgique. Siège social 33 rue Ste-Catherine, Bruxelles-1Président d'honneur général Flipo pdt fédéral FSALE et général Van HeckePrésident fédéral honoraire M. Maxime GastonPrésident fédéral en exercice M. Emile PireElle comprend alors 4 groupements régionaux à- Anvers Hôtel Monico Gare, pl Reine Astrid. Pdt Lucien Dirkx- Liège 31 bd de la Sauvanière. Pdt Jean Janssens- Charleroi Maison du soldat, boulevard de l'Yser Pdt Jean Sahroui- Bruxelles Café Le Bully», 33, pl Ste Catherine Pdt Paul WirthL'assemblée générale statutaire de 1965 confirme donc le caractère de fédération belge» de la Fraternelle, qui tout en étant rattachée à la a bien son propre président fédéral. â– Création du groupement du Hainaut, 1985Le groupement du Hainaut est créé le 29/6/1985; président Wilhelm Wilke; siège Mouscron. â– Jubilé, 1986Le jubilé est célébré avec éclat à Bruxelles en 1986 en présence de nombreuses autorités militaires et civiles belges et françaises. Un numéro spécial de La Guitoune» est édité et vendu au profit du centre Camerone de Strasbourg, en faveur duquel le général Compagnon avait fait appel à la générosité de Situation de la Fraternelle en 199037La Fraternelle comporte maintenant 5 groupements régionaux»- Anvers- Bruxelles qui publie un bulletin depuis 1980 La Guitoune» qui remplace Legio patria nostra»- Deux Flandres région de Bruges- Hainaut- Liège qui publie un bulletin régional, depuis 1980 Legio Patria Nostra»â– Soixantième anniversaire, 1996Un grand rassemblement national a lieu en 1996 pour commémorer le 60e anniversaire de la création de la Fraternelle. â– Dissidence,2002Marcel Leclerc fonde le groupement régional de l'amicale de la Légion étrangère française en Belgique Charleroi-Namur GRALEF. Cette association fait sécession avec la Fraternelle le 2/3/2002 suite à un conflit de personnes. 235 - Les amicales de Tchécoslovaquie â– La première amicale tchèque fut fondée à Prague en 1935. Elle a pour président Lang et pour vice-président Joseph Bohac. Elle prend pour dénomination Association des anciens de la Légion étrangère et de leurs amis en Tchécoslovaquie»38Cette amicale organise avec beaucoup d'éclat une fête de l'armistice», le 9 novembre 1935 dans les salles de la Ceskà akademiskà beseda, où le gratin» de la société praguoise se fait disparaît en 1939 à l'invasion allemande. â– L'amicale renaît en 1946, sous l'impulsion du général Flipo39, alors attaché militaire français auprès de l'ambassade de disparaît une nouvelle fois le de la prise de pouvoir des communistes Coup de Prague» de février 1948. L'intervention militaire soviétique de 1968 ne devait pas améliorer les choses. â– De nos jours, malgré la chute du mur de Berlin en 1990 et malgré l'exemple de la Hongrie où a pu se reconstituer une amicale, la législation tchèque ne permet toujours pas la renaissance d'une amicale en effet tout ressortissant de la République tchèque qui s'engage dans une armée de pouvoir étranger ou dans une troupe armée étrangère est passible d'une réclusion de 3 à 8 ans». On peut toutefois espérer que cette disposition soit modifiée, tout comme l'a été la réglementation fédérale suisse et compte tenu de l'évolution de l'Union européenne et de l'engagement des armées sous la bannière de l' 236 - L'amicale de Pologne La première amicale de Pologne a vu le jour à Lodz40 en tenu de l'invasion allemande et russe, cette amicale n'a eu en fait qu'une existence très éphémère. â– Après la chute du mur de Berlin, alors que de nombreux Polonais se sont engagés dans la Légion étrangère, la législation actuelle ne permet toujours pas la création d'une amicale, car les ressortissants polonais sont toujours susceptibles de faire de la prison dans leur pays d'origine s'ils déclarent avoir servi à la Légion est probable que la situation actuelle finira aussi par évoluer. 237 - Les amicales d'Allemagne41 L'Allemagne est le pays qui compte le plus d'amicales d'anciens légionnaires après la France. En effet, après la seconde guerre mondiale, beaucoup de jeunes Allemands sans travail se sont engagés dans la Légion qui en avait bien besoin pour arriver à augmenter ses effectifs engagés en Indochine. N'oublions pas qu'à cette période la Légion a compté jusqu'à 35 000 1965, les amicales d'anciens légionnaires en Allemagne étaient principalement située dans le sud-ouest de l'Allemagne fédérale, correspondant au secteur français, en raison des avantages qui leur avaient été consentis par le général Kœnig. A partir de 1965, un certain nombre d'amicales se sont créées dans le reste de l'Allemagne fédérale. Ce sont souvent des anciens qui ont fait la guerre d'Algérie qui forment leurs effectifs. La réunification de l'Allemagne n'a cependant donné lieu qu'à la création d'une seule amicale en Allemagne orientale, à Dresde .Situation particulière des amicales en AllemagneAvant d’aller plus loin, il y a lieu de s’arrêter un peu sur la situation des amicales en Allemagne, car elle va absorber la principale activité du président Flipo. Depuis 1947, les amicales d’A. L. dans la zone française sont régies par une instruction du général Koenig qui donne à leurs membres d’énormes privilèges, dont le principal est d’avoir accès aux coopératives militaires. Les anciens légionnaires résidants en zone française adhèrent aux amicales qui deviennent alors riches et nombreuses. Mais il y a tout de même lieu de prévoir la fin du statut d’occupation. Les principales amicales vont se raccrocher à l’ en 1955 pour parer à cette éventualité. Berlin qui continue à garder ses privilèges ne rejoindra la que plus assiste alors à une activité désordonnée, où tous les responsables ont leur mot à dire et leurs projets concernant les associations d'anciens légionnaires commandant en chef en Allemagne, inspection de la Légion, président de la présidents des amicales, services allemands, etc.. Ce sont ces derniers qui auront finalement raison et les amicales devront se plier à la loi allemande en ce qui concerne les associations et leur gestion, sauf Berlin qui continue à garder ses privilèges ne rejoindra la fédération que plus tard. Les effectifs vont fondre et parfois se réduire au personnel employé dans les services français du lieu. Des tentatives pour les regrouper en unités régionales avec des filiales amènent des conflits, ces filiales prenant rapidement leur indépendance. Il faudra attendre les années 70 pour voir la situation se stabiliser puis s'amorcer un nouvel essor des amicales en gouvernement allemand a d’ailleurs désigné M. Loeffler de l’association Caritas pour veiller au reclassement des anciens légionnaires et l’autorité de ce personnage a été très d'amicales avaient été créées dans le secteur français sous l'occupation après la Seconde guerre mondiale. Depuis, leur statut a dû être réglementé; elles doivent être enregistrées auprès du tribunal cantonal Amtsgericht et figurer dans le registre des associations das Vereinregister du lieu de résidence Sitz des Vereins, moyennant un droit d'enregistrement. Comme le montrent les cartes figurant page 229 , les amicales allemandes furent d'abord cantonnées au secteur français jusque vers les années 1965, puis se répandirent sur tout le territoire occidental c'est à dire les limites de l'ex-RFA; mais une seule apparut dans les provinces orientales après la chute du mur de Berlin en1990, celle de Dresde. 238 - L'amicale de Danemark Une amicale a vu le jour en 1951 à Copenhague. Elle publiait même un bulletin voir 5e partie, que dont correspondant local, Jan-René Westh a eu l'amabilité de nous envoyer la photocopie de couverture..Elle cesse de donner des signes d'existence après 1979, date d'une ultime relation dans Képi blanc. 24 - Les nouvelles amicales d'Europe Aujourd'hui il n'y que 12 pays d'Europe à compter une amicale. Un certain nombres d'amicales ont disparu dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, un très petit nombre seulement sont réapparues après. 241- Les amicales des Pays-Bas â– La première amicale d'anciens légionnaires des Pays-bas voit le jour à Kerkade en 1963. Elle disparaît quelques années plus tard. â– Le 19 décembre 1975 est créée la Nederlandse Vereniging van Oud-Legionnaires [Association néerlandaise des anciens légionnaires] Capitaine Danjou» à Amsterdam ou Eindhoven ?.Dès 1983 elle édite un bulletin le Journaal En Avant» rédigé en néerlandais. 242 - L'amicale du Royaume-Uni Jusque vers 1980, peu de sujets britanniques s'étaient engagés à la Légion étrangère. Et les candidats qui se présentaient n'avaient bien souvent, pour toute connaissance de la Légion que quelques réminiscences des scènes romantiques et vieillotes de l'un des films réalisés d'après le livre de Christopher Wren, Beau téléfilm, produit par une chaîne britannique, Les hommes sans nom» réalisé vers 1981, année qui marque aussi le 150e anniversaire de la création de la Légion étrangère, et qui correspond aussi pour les Britanniques à la guerre des Malouines fera beaucoup évoluer la situation chez nos voisins d'outre-Manche. Il est aussi vraisemblable que la réussite sociale de Simon Murray, riche homme d'affaire anglais de Hong-Kong, qui a servi 5 ans au 2e et qui rédige, 20 ans après avoir quitté la Légion, un livre de souvenirs Legionnaire, my five years in the French foreign legion, Sidgwick, Londres, 1978 y soit aussi pour quelque première amicale britannique voit le jour en 1969 grâce à l'initiative de John est aujourd'hui toujours une des plus dynamiques amicales européennes, qui ne manque pas chaque année de commémorer Camerone par une cérémonie au pied de la satue du Maréchal Foch à Londres. 242b - L'amicale de Norvège Il semble bien qu'une amicale ait eu une brève existence en Norvège en 1975 mais malheureusement nous ne disposons pas de documentation précise à ce sujet. 243 Les amicales d'Italie L'admission des Italiens au service de la France date de l'ancien régime ils sont 15 000 arbalétriers gênois dans l'armée française à la bataille de Crécy en 1346, pendant la guerre de cent ans. Rappelons aussi que le tambour Lai, l'un des rares rescapés de Camerone était d'origine sarde. Depuis la bataille de Magenta en 1859, de nombreux soldats français reposent sur le sol italien. En 1870, Giuseppe Garibaldi est venu combattre contre les Prussiens auxquels il a même pris un drapeau. Durant la Première guerre mondiale, le régiment garibaldien au sein duquel la famille Garibaldi, héritière de la tradition républicaine du héros de l'indépendance italienne, Giuseppe Garibaldi, paya un lourd tribut, était rattaché à la Légion étrangère42. La seconde guerre mondiale jalonna aussi la progression de l'armée française d'un grand nombre de ce n'est que tardivement, le 14 novembre 1979, que voit le jour en Italie la première amicale d'anciens de la Légion étrangère. Son siège n'est pas sur le territoire continental de l'Italie, mais dans l'île de Sicile, à Trapani. Son président fondateur, Francesco Panitteri di Lagarde, grand mutilé de l'Indochine43 revendique pourtant une audience nationale; il porte la main du capitaine Danjou à Aubagne, le 30 avril 1980. L'amicale prend le nom d'Associazione nazionale italiana ex legionari della legione straniera francese association nationale italienne des anciens de la Légion étrangère française, et a conservé à ce jour son nom d'origine, même si son siège a maintenant rejoint l'Italie continentale Vincenza. A cette première époque, le président ne prélevait pas de cotisation sur les membres de l'amicale et, pour cette raison, il avait d'ailleurs obtenu de ne pas envoyer sa quote-part à la fédération!.Après le congrès de 1982, au cours duquel le président fédéral demandait aux amicales de l'étranger de songer d'abord à élargir leur action au niveau national avant de songer au niveau local, naît le 3/11/1983 une nouvelle amicale, à Padoue, sous l'impulsion de Frigo Luigi, qui revendique aussi l'appellation nationale, Associazione nationale degli ex-legionari italiani delle tre Venezia-Padova». Mise devant le fait accompli, la Fédération éprouve une certaine difficulté à évaluer à leur juste niveau les griefs présentés par les deux parties; le décès de Francesco Panitteri n'arrange pas les choses et une quasi indifférence générale semble s'instaurer, jusqu'à la désignation d'un représentant local du président fédéral pour l'Italie, le général Tresti qui quitte à point nommé l'activité de service pour relancer l'amicale 1986 sous l'impulsion du général Tresti et du président Columbo de l'amicale de Vicenza, l' reprend des couleurs et s'efforce de recruter et de marquer sa présence par des commémorations en particulier le rassemblement annuel à Radicofani, haut lieu de la campagne d'Italie pendant la seconde guerre mondiale. C'est là que le 17 juin 2001 le général Coullon assiste à l'inauguration d'une stèle à Radicofani. 244- L'amicale d'Espagne Une amicale est créée à Barcelone en 1980 l'Amicale des anciens de la Légion française de Catalogne Agrupación de los antiguos de la Legión francesa de Cataluña. Son premier président est l'ach Juan Pedraza Rodriguez. Elle devient en 1998 l'Amicale des anciens de la Légion étrangère française de Catalogne Agrupación de los antiguos de la Legión extrangera francesa de Cataluña. Son siège social est domicilié au consulat général de France de Barcelone.44 245 - L'amicale de SuèdeUne amicale est fondée à Stockholm en Suède en 1986 par le lieutenant-colonel Jacques Roques et Tamas Weber. Ce dernier, ancien légionnaire devenu officier de réserve de l'armée suédoise est très bien introduit dans les milieux officiels et sportifs karaté de son pays d'adoption, la Suède. Son entregent a beaucoup servi au développement de son amicale, mais a fini par agacer, d'autant plus que sa carrière de légionnaire n'avait pas eu le lustre qu'il laissait croire et affirmer par les média locaux. Il a fini par jeter l'éponge, l'amicale qu'il avait fondée s'est par la même éteinte. 246 - Les amicales de HongrieIl a fallu attendre la dislocation du bloc communiste pour créer une amicale en première amicale hongroise est créée en 1994 par Jeno Szabo à Szeged45. Le général Coullon lui remet son drapeau en 1994. Elle disparaît à la mort de son président. Une nouvelle amicale voit le jour à Budapest en 2001, à l'initiative d'Attila Gàbor. Elle se dénomme Francia Idegen Legionarius Baráti Kör 247 - L'amicale du Portugal Une amicale a été créée le 1er juin 2000. l' Associaçao dos veteranos da legio estrangeira francesa em Portugal. Son président-fondateur est Jacinto Marques.. 25 - Les amicales d'Amérique 251 - Les amicales des associations ont vu le jour aux Etats-unis, mais n'ont pas réussi à se maintenir, probablement en raison du vieillissement de leurs adhérents, mais aussi en raison de l'immensité du pays, dont la carte n°10, le rapportant à l'échelle de l'Europe donne une petite faisons d'abord le point sur les différentes associations qui y ont vu le jour. Depuis la première guerre mondiale un certain nombre de volontaires américains ont servi à la Légion. Il y a ceux qui sont restés à la Légion, ceux qui ont rejoint l'armée américaine lors de l'engagement de celle-ci, mais aussi le cas particulier des aviateurs qui avaient débuté comme légionnaires avant d'être regroupés dans la fameuse escadrille Lafayette, qui en fait ont souvent servi peu longtemps dans les rangs de la Légion. Après la Première guerre mondiale, ils ont fondé leur propre association Trench and Air46, mais restent cependant attachés à leur ancienne appartenance à la Légion, comme en témoigne la présence de Rollet invité à leurs réunions. On note dans les pages de Képi-blanc que les anciens légionnaires se réunissent pour commémorer Camerone à San Francisco 1960, dans l'Illinois 1961, ou à New York, lors du passage du colonel Olié allant inaugurer le monument de Camerone au Mexique en 1963.Il ne semble pas qu'il y ait eu, à proprement parler, de création effective d'amicales. La Foreign Legion Association Amicale des Anciens de la Légion étrangère aux Etats-unis est une création relativement récente. Cette amicale fondée en 1991 par Henryk Zsarek et John A. King accueillera dans ses rangs le général Schwarkopf, ancien chef de la 1e guerre du Golfe le 13 décembre 1991 et légionnaire actuelle connaît quelques difficultés au passage du relais» entre les présidents Szarek et Schwarz à la fin du siècle dernier. Le premier secrétaire, le dynamique Jack Ryan, réalisait un bulletin trimestriel imprimé The Legionnaire» mais finit par jeter l' faut mentionner aussi une association que nous qualifieront de pirate», puis qu'elle reprenait à son compte la dénomination qui a écumé aussi le pays en proposant à ses adhérents, qui pouvaient être seulement des sympathisants de la Légion étrangère, divers brevets ou grades dans l'association, moyennant finance. Il semblerait que cette association ait eu son siège en Europe et n'ait eu qu'un but commercial, abusant des bonnes dispositions de ses adhérents. Les dispositions juridiques en vigueur aux Etats-unis ne semblaient cependant pas permettre une action en justice rapide et efficace. 252 - Les amicales du Canada Dans se pays où les distances entre les villes sont souvent énormes, la création d'une amicale date seulement le 1990 et n'a qu'un nombre restreint d'adhérents.. Une autre amicale, French Foreign Legion on line» a vu le jour en 2001, à l'initiative d'un ancien légionnaire Diaz, qui proposait à chaque adhérent de mettre sur le site qu'il avait créé, une rubrique avec un de sa carrière à la Légion. C'était une première et il a écrit au président fédéral, le général Coullon, pour se faire reconnaître en tant qu'amicale, ce qui lui fut accordé. Compte tenu du moyen employé, cette amicale entre dans le type horizontal» et peut donc recruter dans le monde entier. 253 - L'association Camerone du Mexique S'il existait au Mexique, après la seconde guerre mondiale et sous l'égide de l'ambassade de France à Mexico, une amicale d'anciens officiers de réserve ayant servi dans l'armée française particulièrement dynamique et qui était présidée par le capitaine interprète Jean Castaingt †1964, il n'existe pas d'amicale d'anciens légionnaires à proprement revanche, à l'initiative du général Penette † 1991 et du capitaine Castaingt a été fondée une association franco-mexicaine et de droit mexicain dénommée Camerone, dont le but était de réaliser sur les lieux-mêmes du combat de Camerone, un Mémorial, qui pérenniserait le souvenir de ce fait d'armes. Nous parlerons de cette entreprise plus en détail en 6e partie du présent document. 254 - Une amicale au Brésil? En 1966 des relations sont nouées entre la fédération et une société d'anciens combattants de Sao Paulo, mais cela n' a pas encore abouti à la création d'une amicale Légion. 26 - Les autres amicales dans le monde 261- L'amicale d'IsraëlUne amicale a vu le jour en 1980, mais n'a plus beaucoup fait parler d'elle depuis plusieurs années. 262 - L'amicale d'AustralieComme pour les Etats-unis d'Amérique, c'est le gigantisme qui caractérise l'espacement des localités de ce pays. on se reportera à la carte n°11 qui superpose l'Europe et l'Australie pour se rendre compte du phénomène. Il n'est donc pas surprenant que l'on trouve ici les mêmes problèmes que rencontrent les anciens légionnaires pour se réunir. Il est probable qu'internet permettent bientôt une autre appréhension de cette tentatives pour fonder une amicale d'anciens légionnaires ont échoué ou n'ont pas réussi à perdurer, soit en raison de l'éloignement, soit en raison de rivalités personnelles sur lesquelles nous ne nous étendrons finalement à la fin de l'année 1989 que celles-ci se sont concrétisées par la création d'une amicale nationale, regroupant une trentaine de membres et sise à... et regroupant 2 sections, l'une dans les Nouvelles Galles du Sud près de Sydney, l'autre dans le Queensland près de Brisbanne, et placée sous la présidence d'honneur de l'ambassadeur de France en Australie. 263 - Les amicales du Sénégal La première amicale d'Afrique Noire voit le jour à Dakar en 1959, mais disparaît peu après l'accès à l'indépendance de ce pays en 1969. Il faut attendre 2002 pour qu'une nouvelle amicale soit créée, la première d'une Afrique désormais indépendante. Souhaitons-lui vivement de surmonter les difficultés qu'elle rencontre sur place pour recruter des anciens légionnaires et s'organiser. 264 - L'amicale de MadagascarUne toute nouvelle amicale vient d'être créée à Madagascar l'Amicale du général Rolletà l'initiative de l'adjudant Patrice Majchrzak, dont le siège est à Antananarivo. *Société des Amis du Musée de la Légion étrangère 1Voir sa bibliographie sommaire en annexe 12Union des Sociétés d’Anciens Légionnaires de France, des Colonies et de l’Etranger. Inscrite au Registre de la Préfecture de la Seine sous le N° 168 715 le 3 juin et publiée au du 20 juin 1931, page 6679. 3Nous reparlerons de cette association en 5e partie.4Le siège se trouve au 136 boulevard Ney dans le 18e.5EVDG = engagés volontaires pour la durée de la guerre.6Le numéro 31 de la Légion étrangère juillet-août 1949 se fait l'écho de cette création, qui induira en erreur bien des chercheurs et même le Livre d'Or, qui mentionne Nazare Aga comme président de la Fédération.7Nous verrons les détails en 3e partie, au chapitre 2.8Se reporter à l'annexe 49Se reporter à l'annexe 310Certaines comme celle d'Oran et celle d'Alger se replient en France.11C'est tellement extraordinaire qu'on peut évidemment se poser la question de savoir s'ils n'ont pas été prévenus la veille par les auteurs de l'attentat. L'enquête de police n'a apporté aucune précision sur ce point La 3e partie de cet ouvrage relate cette affaire de façon plus détaillée.12Se reporter à la 4e partie du présent livre, chapitre113Les amicales allemandes n'ont plus le support des forces françaises qui se replient sur la métropole, mais peuvent aussi se créer dans les territoires qui ne faisaient pas partie du secteur français.14La revue polonaise Kommando s'en fait parfois l'écho.15Se reporter à la 4e partie de ce présent livre, chapitre 416Le nom correspondant en allemand serait Verein ehemaliger Fremdenlegionäre17Source document datant de 194318Ils furent approuvés et la société fut inscrite au répertoire des sociétés de secours mutuels du département sous le n° 743 le 28 avril 1913.19Le drapeau, après avoir été déposé au musée de Sidi Bel Abbès en 1936 se trouve aujourd'hui à Puyloubier à vérifier20Anciens des 11e et 12e REI21Sources lettre du général Guignon à l'auteur22Se reporter à la 5e partie23Se reporter à la carte n°2, page24Foch sera nommé maréchal de France en25 La Fédération, créée en 1912 par Jacques-Emile Maurer a cessé d'exister en 1914.26Une nouvelle fédération, dénommée Société des Anciens Légionnaires, France, Colonies et Etranger fondée par le même Jacques Emile Maurer27Le Mémorial est l'équivalent luxembourgeois du Journal officiel français.28Dans le sigle AAFÖ seules les deux premières lettres de la dénomination en français et les deux dernières de la dénomination en allemand ont été retenues, encore que F pourrait aussi être l'abréviation de Fremdenlegionäre29Contrairement à une idée reçue, elle n'est ni la première, ni la seule amicale à se dénommer fraternelle» en effet en 1910, l'association fondée à Marseille par Elie Rambaud s'appelait La Légion étrangère, société fraternelle et de secours mutuels des anciens légionnaires de Marseille Provence» et en 1946 l'association créée à Grenoble s'appelle Fraternelle des anciens de la Légion étrangère du département de l'Isère».30Cette dénomination sera ultérieurement modifiée en Fraternelle des anciens de la Légion étrangère en Belgique» Moniteur du........31Un peu à la manière ou l' Amicale de Bordeaux et du Sud-Ouest» des années 1931 ou de la Fédération du Maroc» des années 1946, qui se ramifient en plusieurs sections qui obtiendront elles-mêmes plus tard leur autonomie32Moniteur du 21/4/194533Moniteur du 3/4/195434Le général Van Hecke portera la main du capitaine Danjou à Aubagne le 30/4/196835Source kb214/71/196536Union française des anciens combattant et victimes de guerre37Source archives FSALE38Source La Légion étrangère numéro 60 de décembre 1950 il prendra la présidence de l' Union des sociétés d'anciens légionnaires40Source Etude du colonel Lenoir sur la fédération41Se reporter à la carte n°942Le 4e Régiment de marche du 1er Etranger, créé officiellement à Nîmes le 4 novembre 1914, est composé d'Italiens et d'une forte partie de descendants des chemises rouges. Le colonel Pepino Garibaldi en est le chef. Regroupé au camp de Mailly le 10 novembre, il gagne l'Argonne. Il monte en ligne le jour de Noël; au soir il reçoit l'ordre de se porter en face des tranchées ennemies du Bois de Bollante. A 8 h 30 du matin les clairons sonnent l'attaque, c'est la ruée vers les positions ennemies et le massacre. Le 5 janvier il remonte en ligne et dépasse les lignes allemandes; les 8 et 9 janvier il stoppe l'avance ennemie. Le 8 mars 1915 l'Italie entre en guerre; le 4e Régiment de marche est dissous. Ce régiment comptait dans ses rangs 6 frères, petits fils du général Giuseppe Garibaldi, héros de l'indépendance italienne Pendant sa courte existence le régiment garibaldien avait perdu 566 hommes dont les frères Bruno et Costante Garibaldi.43Il a aussi été pilote dans l'armée de l'air de Mussolini44Sources correspondance de E. Zaar, président de l'AALEFC.45Szeged est situé au Sud de la Hongrie, non loin de la frontière serbo-hongroise.46Cette association ne sera jamais été affiliée à la fédération qui s'appelait en 1931 et Nazare-Aga tente de l'attirer vers la fédération des engagés volontaires qu'il crée. .
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