Le sacrĂ© de Birmanie ou Birman, est un chat dâorigine française, probablement issu du croisement entre un persan et un siamois au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle. Il sâagit dâun chat trĂšs affectueux, surtout vers son maitre, mais aussi avec ses congĂ©nĂšres. Sa fourrure, qui ne sâemmĂȘle pas, le rend idĂ©al pour les propriĂ©taires qui disposent peu de temps Ă consacrer Ă lâentretien du poil. Deux affections neurologiques, au pronostic trĂšs diffĂšrent, sont rapportĂ©es chez les birmans la polyneuropathie aigue idiopathique et la pĂ©ritonite infectieuse fĂ©line PIF. Polyneuropathie aigue idiopathique La polyneuropathie aigue idiopathique est une maladie auto-immune qui peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă la maladie de Guillain-BarrĂ© chez lâhomme. Une rĂ©action immunitaire dirigĂ©e contre des composantes des nerfs pĂ©riphĂ©riques, serait Ă lâorigine de cette maladie. Toutefois, les facteurs dĂ©clenchants de la maladie ne sont pas identifiĂ©s Ă ce jour. Des chats de toutes races peuvent ĂȘtre atteints, mais une prĂ©disposition raciale est reconnue pour les chats de type-Bâ British shorthair, Bengal, Birman. La polyneuropathie aiguĂ« idiopathique touche trĂšs frĂ©quemment des jeunes animaux une Ă©tude rĂ©cente rĂ©alisĂ©e par lâĂ©quipe de K. Matiasek rapporte un Ăąge moyen de 1,7 ans de 0,4 Ă 9 ans. La prĂ©sentation clinique inclut faiblesse locomotrice, port de tĂȘte bas, dĂ©ficits posturaux et hyporĂ©flexie mĂ©dullaire signant un MNP, atteintes de certains nerfs crĂąniens parĂ©sie faciale, modification de la voix, dysphagie. GĂ©nĂ©ralement il nây a aucune douleur associĂ©e Ă cette maladie, mais une hyperesthĂ©sie peut parfois ĂȘtre observĂ©e. Lâexamen permettant de confirmer une atteinte neuromusculaire est lâexamen Ă©lectrodiagnostique, rĂ©vĂ©lant une atteinte de lâaxone, de la gaine de myĂ©line, ou des deux. Le diagnostic de certitude sâappuie sur lâexamen histologique de nerf rĂ©vĂ©lant une nĂ©vrite lympho-histiocytaire. Le traitement repose sur lâadministration de corticoĂŻdes Ă doses immunosuppressive et plusieurs protocoles sont dĂ©crits. De nombreux cas de rĂ©mission spontanĂ©e sont rapportĂ©es. DerniĂšrement, lâintĂ©rĂȘt du traitement Ă la L-carnitine a vu le jour en mĂ©decine humaine pour amĂ©liorer le fonctionnement neuronal lors de neuropathie diabĂ©tique ou induite par une chimiothĂ©rapie. PĂ©ritonite infectieuse fĂ©line PIF La PIF est une maladie virale fatale provoquĂ©e par un biotype virulent du coronavirus fĂ©lin FCoV qui se rĂ©plique dans les macrophages. Les chatons et les jeunes adultes, ainsi que les chats ĂągĂ©s de plus de 10 ans sont Ă risque de dĂ©velopper cette maladie. Les chats de race, notamment le Abyssins, les Burmeses, les Bengales, les Rex Devon et les SacrĂ©s de Birmanie sont prĂ©disposĂ©s. Les signes cliniques sont souvent non spĂ©cifiques perte de poids, fiĂšvre, Ă©panchements, signes oculaires. Environ 10% des animaux dĂ©veloppent des signes nerveux, provoquĂ©s par une mĂ©ningo-encĂ©phalite/myĂ©lite pyogranulomateuse. Les chats souffrant de la forme nerveuse prĂ©sentent frĂ©quemment une ataxie, un nystagmus, une hyperesthĂ©sie et des dĂ©ficits des nerfs crĂąniens. La confirmation de la PIF sur les formes nerveuses PIF sĂšche est dĂ©licate. Les recherches rĂ©alisĂ©es dans le sang sont Ă proscrire en raison de leurs limites selon les diffĂ©rentes Ă©tudes, entre 20 et 100% des chats sont sĂ©ropositifs pour le FCoV dans le sang, mais seulement 5-10% de ces animaux vont dĂ©velopper la PIF. Lâanalyse de liquide cĂ©rĂ©brospinal LCS met en Ă©vidence trĂšs frĂ©quemment des modifications marquĂ©es une plĂ©ocytose neutrophilique et une augmentation des protĂ©ines totales. Une mise en Ă©vidence directe RT-PCR ou indirecte sĂ©rologie du virus dans le LCS est le test le plus fiable pour diagnostiquer une PIF sĂšche. Lâimagerie notamment lâIRM peut Ă©galement apporter des Ă©lĂ©ments en faveur dâune inflammation du systĂšme nerveux central. Le pronostic de cette maladie est dramatique. Aucun traitement efficace existe actuellement. Lâutilisation de corticoĂŻdes Ă des doses anti-inflammatoires peut ralentir lâĂ©volution, mais gĂ©nĂ©ralement une dĂ©gradation clinique est rapidement observĂ©e et motive lâinterruption des soins. Examen cytologique du LCS dâun chaton atteint de la PIF une plĂ©ocytose marquĂ©e, neutrophilique est notĂ©. Coloration RAL555 ©ADVETIA Par le Dr Kirsten GNIRS, spĂ©cialiste en neurologie Pour en savoir plus Bensfield AC, Evans J, Pesayco JP, Mizisin AP, Shelton GD. Recurrent demyelination and remyelination in 37 young Bengal cats with Polyneuropathy. J Vet Intern Med. 2011;25882-9. Gross S, Fischer A, Rosati M, Matiasek L, Corlazzoli D, Cappello R et al. Nodo-paranodopathy, internodopathy and cleftopathy Target-based reclassification of GuillainâBarrĂ©-like immune-mediated polyradiculoneuropathies in dogs and cats. Neuromuscul Disord. 2016;26825-36. Boettcher IC et coll 2007. Use of anti-coronavirus antibody testing of cerebrospinal fluid for diagnosis of feline infectious peritonitis involving the central nervous system in cats. J Am Vet Med Assoc 2302 199-205. Doenges SJ et coll 2015. Detection of feline coronavirus in cerebrospinal fluid for diagnosis of feline infectious peritonitis in cats with and without neurological signs. J Fel Med Surg 182 104-109.
Noodleest superbe, de race sacrĂ© de Birmanie, grise et blanche. TrĂšs affectueuse, demandeuse dâattentions et de jeux. Nâayant pu avoir dâenfant, câest notre petite princesse. Nous y sommes trĂšs attachĂ©s. Il y a 2 jours, Elle est sortie faire sa petite ballade matinale et quotidienne dans son jardin.
RĂ©cemment, une page Facebook appelĂ©e OMG Meow a partagĂ© une liste complĂšte des races de chats les plus populaires que tout amateur de chats devrait connaĂźtre. Je pense quâil nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de soumettre les chats Ă un tel processus de sĂ©lection puisquâil nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de les changer », a dĂ©clarĂ© Eva-Maria Geigl, gĂ©nĂ©ticienne Ă©volutionniste, au National Geographic. VĂ©nĂ©rĂ©s depuis lâĂgypte ancienne, les chats savent comment faire fondre le coeur des gens. Il nâest donc pas surprenant que, bien avant lâĂšre dâInternet et de YouTube, les vidĂ©os de chats Ă©taient dĂ©jĂ populaires. Le norvĂ©gien, Ă©galement appelĂ© chat des forĂȘts norvĂ©giennes, est une race de chat domestique originaire dâEurope du Nord. Cette race est adaptĂ©e Ă un climat trĂšs froid et possĂšde un pelage brillant, long et impermĂ©able ainsi quâun sous-poil laineux qui sert dâisolant thermique. Le sibĂ©rien est une race de chat domestique sĂ©culaire de Russie qui sâest rĂ©cemment Ă©tabli comme race officielle avec des standards promulguĂ©s dans le monde entier depuis la fin des annĂ©es 1980. La taille des sibĂ©riens varie de moyenne Ă grande. En 1894, lâinventeur Thomas Edison a filmĂ© deux chatons en train de boxer » dans un ring, ce qui prouve que les humains ont longtemps Ă©tĂ© obsĂ©dĂ©s par le contenu de chats mignons, bien avant que cela ne devienne cool. Le ragdoll est une race de chat avec une robe colourpoint et des yeux bleus. Ce sont de grands chats musclĂ©s Ă poil mi-long, au pelage doux et soyeux. DĂ©veloppĂ©s par lâĂ©leveuse amĂ©ricaine Ann Baker dans les annĂ©es 1960, ils sont surtout connus pour leur tempĂ©rament docile et placide et leur nature affectueuse. Le bleu russe est une race de chat dont les couleurs varient de lâargent clair et chatoyant au gris ardoise plus foncĂ©. Son pelage court et dense est la marque distinctive de la race russe depuis plus dâun siĂšcle. Le pelage dense se distingue du corps. Une Ă©tude rĂ©cente sur les gĂšnes des chats suggĂšre que ce sont les fĂ©lins qui nous ont domestiquĂ©s, et non lâinverse. Selon les scientifiques, les premiers ancĂȘtres des chats domestiques se sont rĂ©pandus de lâAsie du Sud-ouest vers lâEurope vers 4400 avant Les chats ont commencĂ© Ă errer dans les communautĂ©s agricoles du Croissant fertile il y a environ 8 000 ans, oĂč ils ont Ă©tabli une relation mutuellement bĂ©nĂ©fique avec les humains. Le bengal est une race de chat domestique issue du croisement entre le chat-lĂ©opard et le mau Ă©gyptien câest ce qui leur donne leur reflet dorĂ©. Le nom de la race provient du nom taxonomique. Les bengals ont un aspect sauvage et peuvent prĂ©senter des taches, des rosettes, des marques en pointe de flĂšche ou des marbrures. Le british longhair est une race de chat domestique de taille moyenne, Ă poil mi-long, originaire de Grande-Bretagne. Ătonnamment, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂšle que les chats sauvages et domestiques ne prĂ©sentent presque aucune diffĂ©rence gĂ©nĂ©tique majeure, lâun des traits qui les diffĂ©rencie Ă©tant leur pelage tabby. On suppose que ces marques ont commencĂ© Ă apparaĂźtre chez les chats domestiques au Moyen Ăge, et le gĂšne de ce type de pelage remonte Ă lâEmpire ottoman. Ce nâest quâau 18e siĂšcle que les marques de la robe tabby se sont rĂ©pandues. Cependant, la crĂ©ation de nouvelles races de chats est arrivĂ©e encore plus tard, au 19e siĂšcle. Le bombay est un type de chat Ă poil court issu du croisement entre le burmese et lâamerican shorthair, pour produire un chat principalement de race burmese, mais avec une robe noire Ă©lĂ©gante qui lui donne une allure de panthĂšre. Bombay est le nom donnĂ© aux chats noirs du groupe asiatique. Lâhimalayen est une race de chat Ă poil long similaire au persan, Ă lâexception de ses yeux bleus et de sa robe colourpoint. Il est issu du croisement entre le persan et le siamois. Lâangora turc est lâune des plus anciennes races naturelles de chat, originaire du centre de la Turquie, dans la rĂ©gion dâAnkara. La race a Ă©tĂ© documentĂ©e dĂšs le 17e siĂšcle et serait Ă lâorigine des mutations de la couleur blanche et des poils longs. Le maine coon est la plus grande race de chat domestiquĂ©. Il a une apparence physique distinctive et de prĂ©cieuses aptitudes de chasse. Câest lâune des plus anciennes races naturelles dâAmĂ©rique du Nord. Il est originaire de lâĂtat du Maine, aux Ătats-Unis. Le scottish fold est une race de chat domestique avec une mutation gĂ©nĂ©tique dominante naturelle qui affecte le cartilage dans tout le corps, provoquant le pliage des oreilles vers lâavant et vers le bas et donne au chat une apparence de hibou. Le somali est souvent dĂ©crit comme un chat africain Ă poil long. Il est le produit dâun gĂšne rĂ©cessif chez les chats abyssins, bien que lâon ignore comment ce gĂšne a Ă©tĂ© introduit dans le groupe gĂ©nĂ©tique abyssinien. On pense quâil est originaire de Somalie, cousin perdu de longue date du chat abyssin, qui a des origines en Ăthiopie. Le british shorthair est la version gĂ©nĂ©alogique du chat domestique britannique traditionnel, avec un corps distinctement trapu, un pelage dense et un visage large. La variante de couleur la plus connue est le british blue. Il possĂšde un pelage gris-bleu, des yeux cuivrĂ©s et une queue de taille moyenne. Le birman, Ă©galement appelĂ© sacrĂ© de Birmanie, est un chat Ă poil long qui se distingue par sa robe colourpoint soyeuse, ses yeux bleus et ses gants blancs sur chaque patte. Le mau Ă©gyptien est une race de chat Ă poil court de taille petite Ă moyenne. Câest lâune des rares races de chat domestiquĂ© naturellement tachetĂ©es. Les taches du mau ne se produisent que sur la pointe des poils de son pelage. Il est considĂ©rĂ© comme une race rare. Le chat siamois est lâune des premiĂšres races de chat asiatique distinctement reconnues. DĂ©rivĂ© du thaĂŻ, lâune des nombreuses variĂ©tĂ©s de chats originaires de Chine et introduites en ThaĂŻlande, le siamois est devenu lâune des races les plus populaires en Europe et en AmĂ©rique du Nord au 19e siĂšcle. Le nebelung a un corps long, des yeux verts bien espacĂ©s, une fourrure longue et dense et un caractĂšre doux. Lâamerican shorthair est une race de chat domestique qui descendrait des chats europĂ©ens amenĂ©s en AmĂ©rique du Nord par les premiers colons pour protĂ©ger leur prĂ©cieuse cargaison contre les souris et les rats. En 2012, il Ă©tait le septiĂšme chat de race le plus populaire aux Ătats-Unis. Le snowshoe est une race de chat originaire des Ătats-Unis datant des annĂ©es 1960. Les snowshoes ont Ă©tĂ© produites pour la premiĂšre fois Ă Philadelphie lorsquâune chatte dâun Ă©leveur siamois a donnĂ© naissance Ă trois chatons aux pieds blancs. Le balinais est une race de chat domestique Ă poil long avec une robe colourpoint de style siamois et des yeux bleu saphir. Le singapura est lâune des plus petites races de chats et est connu pour ses grands yeux et ses grandes oreilles, sa fourrure brune tiquetĂ©e et sa queue Ă©moussĂ©e. Le ragamuffin est une variante du chat ragdoll et a Ă©tĂ© Ă©tabli comme une race distincte en 1994. Les ragamuffins se distinguent par leur personnalitĂ© amicale et leur fourrure Ă©paisse, semblable Ă celle dâun lapin.
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Salidou et Smoothie ont lâhonneur de vous annoncer lâarrivĂ©e de leurs bĂ©bĂ©s, nĂ©s le 12 juin sevrage est donc prĂ©vu Ă partir du 13 septembre prochain. Nous vous proposons notre dernier petit chaton qui est seal tabby point il ressemblera Ă sa maman Il est spĂ©cialement attachant et affectueux, il aime beaucoup ĂȘtre avec nous mais sait aussi ĂȘtre indĂ©pendant lorsque nous ne sommes pas et Salidou sont nos deux seuls et uniques chats, ils vivent bien Ă©videmment au sein de notre famille qui est composĂ©e en plus de nos deux enfants. Ils ont une place trĂšs importante dans notre vie, nous avons une relation extrĂȘmement forte avec eux mais aussi ils ont un lien trĂšs fort aussi entre eux , ce qui est vraiment magnifique Ă voir et Ă recherchons des personnes spĂ©cialement bienveillantes pour accueillir nos chatons car les SacrĂ©s de Birmanie sont une race dâune gentillesse hors norme.Ă©leveurs, je vous remercie de bien vouloir vous abstenirSalidou et Smoothie sont tous les deux inscrits au LOOF et leurs bĂ©bĂ©s le seront Ă©galement, demande de dĂ©claration de naissance en chatons seront cĂ©dĂ©s avec leurs vaccins effectuĂ©s, vermifugĂ©s, lâidentification par puce faite, avec certificat de bonne santĂ© Ă©tabli par leur vĂ©tĂ©rinaire, un certificat de cession et de vente et bien Ă©videmment ils seront inscrits au LOOF., la demande est en cours. Nous donnerons de quoi faire lâadaptation de lâalimentation si jamais vous ne souhaitez pas prendre la mĂȘme que la nĂŽtre ainsi que des souvenirs de ses premiers mois passĂ©s auprĂšs de ses proches chats et humains pour lâadaptation au changement de familleLe chaton sera cĂ©dĂ© pour 900âŹNâhĂ©sitez pas si vous souhaitez plus de renseignements, câest avec plaisirCordialement
ChatonsSacré de Birmanie loof . France. Numéro LOOF-1516-1 Né le 18/08/2016 de mÚre loof Jasmine de Télémaque puce numéro 250269802540635 et de pÚre loof Gandhy du Veill
SacrĂ© de Birmanie Avoir un birman Ă©tait pour moi un rĂȘve d'enfant, depuis toujours j'ai Ă©tĂ© fascinĂ© par le look de ce chat si particulier et majestueux. C'est un chat magnifique, fĂ©lin et et si doux Ă la fois qu'il est impossible de ne pas l'aimer. Mais l'attrait pour le look n'Ă©tait rien comparĂ© Ă ce que m'a apportĂ© Ă©motionnellement mon premier birman, le vouloir c'est une chose, l'avoir c'est se rendre compte Ă quel point le caractĂšre de la race est si particulier qu'il en devient essentiel au quotidien. Avoir un birman c'est avoir une Ăąme soeur fĂ©line, un compagnon certes exigeant mais fidĂšle et pour la vie. Je vous laisse dĂ©couvrir nos amours, parents et futurs parents de nos chatons birmans LOOF. Nous n'accordons pas de saillies extĂ©rieures avec nos mĂąles. Nous ne donnerons pas suite Ă ce type de demande.
Chatona donner, Herblay, France. 603 likes · 14 talking about this. Refuge familial adopter un de nos chatons c'est lui donner la chance de grandir dans
Les origines du SacrĂ© de Birmanie Les origines de cette race de chat ne sont pas certaines. Direction la Birmanie la lĂ©gende raconte quâun prĂȘtre avait Ă©tĂ© tuĂ© dans un temple en hommage Ă une dĂ©esse aux yeux de saphir. Son chat, Sinh, mourut de chagrin aprĂšs avoir regardĂ© les yeux de la statue de la dĂ©esse. Il devient alors un SacrĂ© de Birmanie. Autre explication, plus pragmatique cette race de chat est issue dâun croisement entre le siamois et le persan dans les annĂ©es 1920. La derniĂšre hypothĂšse consiste Ă penser que deux chats birmans avaient Ă©tĂ© importĂ©s en France en 1919 via Auguste Pavie, un explorateur français. Le physique du SacrĂ© de Birmanie taille environ 30 cm femelle ou mĂąle ; poids de 4 Ă 7 kg femelle ou mĂąle ; poil mi-long et soyeux ; couleur des poils robe principalement blanche avec des parties foncĂ©es museau, oreille, queue et pattes ; forme de la tĂȘte de forme triangulaire avec des contours arrondis. Museau large et nez busquĂ© ; forme et couleur des yeux de grande taille et de couleur bleue ; forme des oreilles extrĂ©mitĂ© arrondie. Le caractĂšre du SacrĂ© de Birmanie Le SacrĂ© de Birmanie possĂšde un tempĂ©rament trĂšs calme. Il est sociable et sâentend bien avec les autres animaux, notamment les chiens. Parfois trĂšs collant, le SacrĂ© de Birmanie est affectueux et loyal envers son propriĂ©taire. Cette race de chat nâen est pas moins active et joueuse. Un animal de compagnie idĂ©al ! Le SacrĂ© de Birmanie adore explorer son environnement il est donc indispensable de garder un Ćil sur lui pour Ă©viter quâil ne sâĂ©loigne du domicile. La santĂ© du SacrĂ© de Birmanie MĂȘme si le SacrĂ© de Birmanie est connu pour avoir une santĂ© plutĂŽt solide, cette race est prĂ©disposĂ©e Ă souffrir de certaines maladies. Parmi elles se trouve la cardiomyopathie hypertrophique, qui est une hypertrophie du muscle cardiaque. On retrouve aussi la polykystose rĂ©nale, Ă savoir la prĂ©sence de nombreux kystes dans les reins, qui peut mener Ă une insuffisance rĂ©nale. Le SacrĂ© de Birmanie peut Ă©galement souffrir dâun syndrome de nuditĂ©, qui rĂ©sulte en une alopĂ©cie et, dans le pire des cas, en mortalitĂ© prĂ©coce. Enfin, une mucopolysaccharidose de type VI peut survenir câest une maladie gĂ©nĂ©tique causĂ©e par le dysfonctionnement dâune enzyme dans lâorganisme. Selon lâĂ©tude Mucopolysaccharidosis VI in cats â clarification regarding genetic testing, publiĂ©e en 2016 dans la revue BMC Veterinary Research, le SacrĂ© de Birmanie fait partie des races de chats les plus touchĂ©es par ce dysfonctionnement. Ce chat doit ĂȘtre brossĂ© rĂ©guliĂšrement, notamment lorsquâil traverse une pĂ©riode de mue. Le SacrĂ© de Birmanie est un chat qui peut vivre longtemps, entre 14 et 17 ans. Lorsquâil prend de lâĂąge, il a tendance Ă prendre facilement du poids. Une alimentation saine et adaptĂ©e est indispensable. Le prix du SacrĂ© de Birmanie Le prix dâachat dâun SacrĂ© de Birmanie varie entre 500 et 1 500 euros en fonction des Ă©levages. Il faudra compter environ 600 euros pour le coĂ»t dâentretien annuel.
ĂlevageChat SacrĂ© De Birmanie Normandie. Lâorigine du nom de la chatterie. Comment ne pas craquer pour ce chat au pelage incroyablement doux et soyeux ainsi que ses yeux saphir. Au Jardin des HespĂ©rides SacrĂ© de Birmanie Liens from www.aujardindeshesperides.com. Bienvenue dans notre Ă©levage familial de chats sacrĂ©
L'outcrossing d'hier Ă aujourd'hui Les accouplements entre chats appartenant Ă des races diffĂ©rentes sont dĂ©sormais relativement bien encadrĂ©s par les organismes chargĂ©s de l'Ă©mission de documents gĂ©nĂ©alogiques. On peut distinguer trois types de croisements assimilables par le circuit officiel les croisements Ă des fins d'ouverture gĂ©nĂ©alogique ou outcross, les hybridations dont la visĂ©e est de renforcer une caractĂ©ristique morphologique et, enfin, les programmes d'hybridation dont le but est l'introduction d'une couleur jusque-lĂ absente du patrimoine de la race cible. Au sens strict du terme, un outcross se dĂ©finit comme une ouverture de sang par introduction d'une lignĂ©e totalement diffĂ©rente du potentiel gĂ©nĂ©tique de base, notamment par apport d'une autre race. Comme nous avons dĂ©jĂ eu l'occasion de l'Ă©tudier, durant l'aprĂšs-guerre, l'outcrossing a Ă©tĂ© l'une des mesures prises par les Ă©leveurs de SacrĂ© de Birmanie afin de rĂ©tablir un pool gĂ©nĂ©tique viable, la population Ă©tant alors extrĂȘmement rĂ©duite. De nos jours, la notion d'outcross est davantage connue auprĂšs des Ă©leveurs de Maine Coon, quoique sous une autre forme. Ătant donnĂ© l'origine naturelle de cette race, un croisement n'aurait pas lieu d'ĂȘtre. Chez le Maine Coon, un sujet outcross est donc, dans les grandes lignes, un sujet prĂ©sentant un faible lien de parentĂ© avec les principaux fondateurs de la race, prĂ©levĂ© dans la nature dans la rĂ©gion d'origine du Maine Coon. Ătant donnĂ© qu'il est dĂ©finitivement acquis que le SacrĂ© de Birmanie n'a de Birman que le nom et qu'il a Ă©tĂ© fabriquĂ© par l'homme, cette option n'est Ă©videmment pas envisageable. Dans les annĂ©es 20, alors que l'on l'appelait encore Chat de Birmanie, le monde fĂ©lin n'avait pas grand chose Ă voir avec le microcosme structurĂ© qu'il est depuis devenu. La seule apparence d'un chat lui suffisait Ă ĂȘtre enregistrĂ© comme chat de race. Les croisements Ă©taient Ă la fois largement entendus et passĂ©s sous silence bien que le recours aux croisements Ă©tait communĂ©ment admis, il n'Ă©tait pas encore question de consigner rigoureusement et officiellement la gĂ©nĂ©alogie des reproducteurs, ce qui fait qu'une majeure partie des alliances d'avant-guerre ne peuvent ĂȘtre tracĂ©es. L'on sait cependant que les amateurs des annĂ©es 20 et 30ont eut une prĂ©fĂ©rence pour le Siamois, parfois gantĂ©, ainsi que pour des chats angoras divers, dont les prĂ©curseurs du Persan actuel. Des annĂ©es 1930 Ă 1950, on sollicita en parallĂšle le Khmer, une race analogue au Persan colorpoint dont l'Ă©levage fut progressivement abandonnĂ© au profit de ce dernier. AprĂšs quoi, le Persan devint le partenaire privilĂ©giĂ© du SacrĂ© de Birmanie. Les annĂ©es 1950 se dĂ©tournĂšrent du Siamois, animĂ©es par la volontĂ© de redonner Ă l'ex Chat de Birmanie une morphologie plus distincte de celle de son aĂźnĂ©. â Au cours des annĂ©es 1970, les outcross purs et durs laissĂšrent la place aux programmes d'introduction de nouvelles couleurs - il ne s'agissait plus seulement de remplir le bassin gĂ©nĂ©tique du SacrĂ© de Birmanie, mais bien d'Ă©tendre sa palette de couleurs. Le Siamois revint timidement en odeur de saintetĂ© - son nouvel atout Ă©tait de possĂ©der l'allĂšle responsable des robes chocolat et lilac, qu'il allait ainsi introduire dans d'autres races, y compris le Persan. Son intervention la plus cĂ©lĂšbre fut au bĂ©nĂ©fice de la chatterie Shwechinthe, qui sollicita le chocolat point Dear Dominic pour les besoins de ce qui allait devenir la plus prolifique des souches de SacrĂ©s de Birmanie chocolat et lilac point. Shwechinthe et ses successeurs firent par ailleurs appel Ă des Persans chocolat point d'ascendance siamoise. La sĂ©rie rousse et le tabby privilĂ©giĂšrent davantage le Persan et le bon vieux chat de gouttiĂšre - seule la Nouvelle-ZĂ©lande opta pour le Siamois. Le SacrĂ© de Birmanie argent est quant Ă lui essentiellement redevable au Persan silver shaded, Ă cela prĂšs qu'on lui prĂ©fĂ©ra parfois son cousin le British, qui a conservĂ© un type de tĂȘte plus doux. Ce dernier le remplaça comme colocataire du Siamois lorsque vint le moment d'injecter les variĂ©tĂ©s cinnamon et fawn. Ces programmes ont fait leur office - il ne reste a priori pas grand chose Ă introduire dans la garde-robe du Birman, aussi les hybridations modernes ont-elles, pour la majoritĂ©, renouĂ© avec la visĂ©e originelle des outcross, Ă savoir l'optimisation gĂ©nĂ©tique. D'autres se positionnent dans un entre-deux inĂ©dit il y a encore quelques dĂ©cennies il s'agit de renforcer le socle fondateur des couleurs introduites, dont le potentiel gĂ©nĂ©tique initial a pĂąti de la domination systĂ©matique d'une lignĂ©e au dĂ©triment de ses homologues. Un exemple l'introduction du red et du tortie. Pour rappel, la majoritĂ© de nos Birmans roux actuels ont pour origine le programme de la chatterie Hilken, dĂ©marrĂ© en Angleterre Ă la fin des annĂ©es 70. Ce programme se fondait sur une seule femelle introductrice du gĂšne O, Red Dawn, une chatte de maison mariĂ©e Ă un SacrĂ© de Birmanie seal point, Chanson Dematin. Bien qu'il n'Ă©tait pas nĂ©cessaire de travailler en consanguinitĂ© pour obtenir ces couleurs et que Chanson Dematin n'en n'Ă©tait de toute façon pas le vecteur, ce dernier a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement mariĂ© Ă ses filles, cela sur plusieurs gĂ©nĂ©rations, ce qui contribua Ă la consanguinitĂ© de fond de ces lignĂ©es. D'autres programmes voient aujourd'hui encore leurs lignĂ©es se perpĂ©tuer, de façon minoritaire comparĂ© aux chats Hilken, y compris en France. Ce point a justifiĂ© un nouveau programme d'outcross aux yeux de quelques Ă©leveurs d'Europe du Nord et de Grande-Bretagne. La SuĂšde en particulier est devenu un pourvoyeur rĂ©gulier d'hybridations durant ces trois derniĂšres dĂ©cennies, faisant Ă ce titre l'objet de critiques - on a rĂ©guliĂšrement accusĂ© les hybrides nordiques de favoriser la persistance de surtypes. En 2017, le SVERAK, aux prĂ©rogatives analogues Ă celles du LOOF, enregistrait 20 chatons SacrĂ©s de Birmanie hybrides. En France, l'outcrossing "fait maison" est presque totalement sorti des mĆurs du fait du durcissement du processus de dĂ©claration et d'approbation des croisements. Les variĂ©tĂ©s argent et le cinnamon, travaillĂ©s pour l'essentiel par un mĂȘme Ă©cosystĂšme, sont en revanche plus susceptibles de faire l'objet de nouvelles introductions françaises, ou, Ă dĂ©faut, de bĂ©nĂ©ficier d'imports d'hybrides de premiĂšres gĂ©nĂ©rations. â De nos jours, la notion de programme d'hybridation ou de programme d'Ă©levage est encore sujette Ă de nombreux abus de langage, cette qualification Ă©tant parfois Ă tort Ă©tendue Ă la sĂ©lection des Ă©levages en possession de descendants d'un programme originel - on peut, dans ce cas, tout au plus parler de plan d'Ă©levage. La paternitĂ© d'un programme Ă©choit ainsi au seul Ă©levage instigateur de l'hybridation fondatrice, fruit d'une dĂ©marche personnelle rĂ©flĂ©chie approuvĂ©e par les instances adĂ©quates. Quelle qu'elle soit, la dĂ©marche de sĂ©lection d'un Ă©leveur dĂ©sireux d'entreprendre une hybridation doit aujourd'hui ĂȘtre motivĂ©e auprĂšs du livre d'origines faisant autoritĂ© dans son pays d'exercice. Les exigences formelles auxquelles cette motivation doit rĂ©pondre diffĂšrent en fonction des instances. Le LOOF n'est pas rĂ©putĂ© pour ĂȘtre des plus laxistes. Les candidats Ă l'hybridation doivent en effet produire un dossier dans lequel ils dĂ©tailleront leur profil, y compris leur expĂ©rience en tant qu'Ă©leveur et exposant. Ils prĂ©senteront en parallĂšle les chats impliquĂ©s dans leur futur programme et dĂ©criront les mariages et mesures spĂ©cifiques qu'ils ont envisagĂ©s pour la poursuite de leur projet. Il s'agira Ă©galement de vĂ©rifier si le candidat dispose de connaissances suffisantes concernant la santĂ© et l'historique de sa race, et en quoi cet historique lui paraĂźt justifier l'Ă©tablissement d'un nouveau croisement. > Voir le guide aux programmes d'Ă©levage â Si le LOOF donne son feu vert, les chatons issus d'une hybridation pourront disposer de pedigrees officiels. Leur descendance ne pourra cependant intĂ©grer le registre principal qu'au terme de quatre gĂ©nĂ©rations - avant cela, elle devra ĂȘtre enregistrĂ©e auprĂšs du RIEX, le Registre d'Inscription ExpĂ©rimental. Le RIEX est en rĂ©alitĂ© un hĂ©ritage des ancĂȘtres du LOOF actuel - on en trouve ainsi une itĂ©ration sous ce mĂȘme nom dĂšs les annĂ©es 1950 au sein de la FĂ©dĂ©ration Française FĂ©line, marque d'une volontĂ© croissante de rĂ©guler les pratiques du monde fĂ©lin et de fixer l'identitĂ© des races fĂ©lines au sortir d'une pĂ©riode marquĂ©e par l'incertitude gĂ©nĂ©alogique. Le concept est d'ailleurs repris par la FIFĂ© et la WCF, aussi bien dans son fonctionnement que dans son appellation. Créé en 1996, le LOOF tel qu'on le connait aujourd'hui mit ses registres expĂ©rimentaux en sommeil au bout de quelques annĂ©es, pour finalement acter leur rĂ©activation en 2005 dans l'optique de promouvoir la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique chez le chat de race. La premiĂšre gĂ©nĂ©ration sera notĂ©e RIEX1, la deuxiĂšme RIEX2, et ainsi de suite. Il sera demandĂ© Ă l'Ă©leveur responsable du croisement approuvĂ© de faire rĂ©guliĂšrement le point sur ses rĂ©sultats d'Ă©levage. Les chats importĂ©s dont le pedigree compte au moins un chat d'une autre race seront Ă©galement portĂ©s au RIEX et non au livre principal, de mĂȘme que leur descendance. Ils ne font pas l'objet d'une exigence particuliĂšre, si ce n'est d'ĂȘtre en possession d'un pedigree Ă©mis par une fĂ©dĂ©ration reconnue par le LOOF. Cependant, qu'il soit issu d'un import ou d'un programme français, tout chat RIEX4, c'est-Ă -dire faisant partie de la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration consĂ©cutive Ă un croisement, devra subir un examen de conformitĂ© par un juge LOOF pour voir sa descendance accĂ©der au livre principal. Le caractĂšre formel du dĂ©pĂŽt d'un programme en bonne et due forme auprĂšs du LOOF pourrait en dĂ©courager plus d'un. D'aucuns sont tentĂ©s de contourner cette Ă©tape au moyen du Registre Initial d'Apparence, ou RIA. Ce troisiĂšme registre est censĂ© accueillir les chats qui ne peuvent disposer d'un pedigree LOOF, faute d'ĂȘtre nĂ©s de parents inscrits, mais dont l'apparence est reconnue suffisamment conforme Ă l'issue d'un examen. Ă l'image du RIEX, la descendance est ensuite enregistrĂ©e en tant que RIA2, RIA3, etc, jusqu'Ă pouvoir entrer au livre principal. Le RIA a cela de plus contraignant que chaque gĂ©nĂ©ration doit obtenir deux Excellent en exposition, et ne peut ĂȘtre alliĂ©e Ă une autre lignĂ©e RIA ou RIEX, et ce jusqu'Ă la sortie du registre initial. La manoeuvre consisterait Ă sciemment effectuer un croisement sans en rĂ©fĂ©rer aux commissions idoines, et de travailler la lignĂ©e jusqu'Ă obtenir un chat dont l'apparence serait assez Ă©loignĂ©e de celle de la race introduite, et donc apte Ă subir un examen d'admission au RIA. Les gĂ©nĂ©rations antĂ©rieures Ă celle du chat prĂ©sentĂ© resteraient inconnues du registre. Cette mĂ©thode n'est pas sans contrainte elle exige d'ĂȘtre disponible pour de rĂ©guliĂšres sorties en exposition. Elle dispense cependant totalement de dĂ©poser un Ă©crit rĂ©flexif - il serait peu flatteur, pour ne pas dire hasardeux, de se soustraire Ă un exercice dont le but est de vĂ©rifier qu'un Ă©leveur a mĂ»rement rĂ©flĂ©chi Ă son projet. En dĂ©pit de cette longue liste d'antĂ©cĂ©dents et de l'encadrement par les livres d'origines, les croisements modernes demeurent un sujet controversĂ©. Tandis qu'une faction les tient pour responsables de l'apparition de nouvelles maladies hĂ©rĂ©ditaires et d'une radicalisation du type du SacrĂ© de Birmanie, d'autres y voient au contraire l'opportunitĂ© de revigorer son bassin gĂ©nĂ©tique - ces discours mĂ©ritent l'un et l'autre d'ĂȘtre nuancĂ©s. En vĂ©ritĂ©, la qualitĂ© d'un programme tient essentiellement Ă la visĂ©e et Ă l'investissement rĂ©flexif de son auteur. Il est possible de l'Ă©valuer selon trois principaux axes d'Ă©tude. PremiĂšrement, l'Ă©leveur a-t-il dĂ©pistĂ© les reproducteurs introduits pour les maladies pour lesquelles la race source est considĂ©rĂ©e comme Ă risque, et fait-il preuve de transparence Ă ce sujet ? A-t-il tenu compte aussi bien des spĂ©cificitĂ©s des chats introduits que des SacrĂ©s de Birmanie impliquĂ©s, du point de vue de leur conformitĂ© au standard ? Quelles sont ses exigences vis-Ă -vis du placement en reproduction des reprĂ©sentants de sa lignĂ©e hybride ? Son programme a-t-il Ă©tĂ© motivĂ© par une simple culture du surtype, ou bien par une vĂ©ritable volontĂ© d'optimisation gĂ©nĂ©tique ? Il est certain que l'exercice est exigeant, et demande des connaissances particuliĂšres. Ces exigences peuvent s'Ă©tendre aux nouveaux propriĂ©taires des descendants des nouvelles souches. Bien que la France n'en soit pas spĂ©cialement friande, tout du moins pas en dehors du petit monde des plus rĂ©centes couleurs, elle demeure, principalement par l'intermĂ©diaire de sujets d'ascendance nordique SuĂšde, Finlande, NorvĂšge et Danemark en position de recevoir quelques doses encore fraĂźches de sang Persan. La popularitĂ© des lignĂ©es suĂ©doises et de leurs principaux champions, RausHojden's, Backkara's et consorts, n'est plus Ă prouver, aussi les flux d'Ă©changes internationaux ont-ils rendu possible l'entrĂ©e en France de nouvelles souches. Les derniers exemples en date les plus connus sont les lignĂ©es Trollehöjds, Xenti's et Litherna's, qui introduisirent trois Persans tabby, et qui ont ensuite Ă©tĂ© relayĂ©es par les chatterie Eikefjord et Liljebacken. Il sera bien sĂ»r capital de doser justement les dĂ©parts en reproduction de la descendance des souches hybrides, afin d'Ă©viter qu'elles ne se retrouvent, Ă leur tour, en situation d'inflation - un exercice auquel l'Europe nordique peut avoir du mal Ă se plier. Pareillement, un Ă©leveur souhaitant incorporer une lignĂ©e hybride Ă son cheptel devra analyser individuellement les lignĂ©es candidates afin de dĂ©terminer laquelle serait la plus intĂ©ressante en matiĂšre d'optimisation gĂ©nĂ©tique, tant au regard de leur taux de reproduction que du patrimoine dont il dispose dĂ©jĂ . â Les enjeux sanitaires sont Ă©galement susceptibles de nĂ©cessiter une vigilance supplĂ©mentaire. Concernant la population dite pure, le dĂ©pistage par ADN de la polykystose rĂ©nale PKD est aujourd'hui boudĂ©, au profit du seul dĂ©pistage par Ă©chographie. En cause, les limites du test ADN actuellement disponible, qui ne serait pas adaptĂ© au SacrĂ© de Birmanie il ne permet de dĂ©tecter que la PKD de type 1, Ă laquelle sont sujettes le Persan ainsi que les races apparentĂ©es. En dĂ©pit de la parentĂ© entre les deux races, cette mutation serait distincte de celle hypothĂ©tiquement prĂ©sente chez le SacrĂ© de Birmanie, rendant caduc le test ADN proposĂ©. Cependant, l'existence de lignĂ©es hybrides rĂ©centes rend nĂ©cessaire une analyse prĂ©alable du pedigree de reproducteurs potentiels avant de juger dĂ©finitivement de l'intĂ©rĂȘt d'un dĂ©pistage ADN pour la PKD1. Moins connue des Ă©leveurs de Birman, l'atrophie progressive de la rĂ©tine, transmise sur le mode rĂ©cessif, est la seconde maladie hĂ©rĂ©ditaire pour laquelle une mutation propre au Persan a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e. La mise sur le marchĂ©, en 2014, d'un test ADN spĂ©cifique adaptĂ© permet heureusement de prendre les dispositions adĂ©quates. Tout du moins en France, tous les chats aux fondations d'un programme natif approuvĂ© sont censĂ©s avoir dĂ©jĂ fait l'objet de tests et examens cliniques Ă©chographie rĂ©nale, Ă©chocardiographie. S'y ajoutent des tests ADN spĂ©cifiques Ă chaque race nude pour le SacrĂ© de Birmanie, PKD1 pour le Persan et le British, GM1 et PRA pour le groupe Siamois. â La conformitĂ© au standard des hybrides et de leur descendance a, elle aussi, donnĂ© lieu Ă de vifs Ă©changes. On ne peut que supputer que certains programmes modernes avaient effectivement pour but de renforcer un type plutĂŽt que le bassin gĂ©nĂ©tique. Les chats concernĂ©s devraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des sujets de travail plutĂŽt que comme un idĂ©al dĂ©sirable Ă terme. Concernant le type, il est possible de recouvrer assez rapidement le look plus doux du SacrĂ© de Birmanie, notamment si la souche Birmane participe Ă un terrain favorable, et que la sĂ©lection se poursuit durablement sur cette lancĂ©e. L'intensitĂ© de la couleur des yeux, la morphologie gĂ©nĂ©rale et la qualitĂ© de fourrure peuvent s'avĂ©rer plus dĂ©licats Ă ajuster. Les lignĂ©es hybrides sont plus enclines Ă conserver une morphologie cobby, et une fourrure un peu trop laineuse et propice aux noeuds, qui sont censĂ©s ĂȘtre une raretĂ© chez le SacrĂ© de Birmanie. La premiĂšre gĂ©nĂ©ration d'une souche hybride sera gĂ©nĂ©ralement totalement dĂ©pourvue de gants, Ă l'exception d'un ou deux rares bouts de doigts blancs Ă l'arriĂšre. Un bon gantage est gĂ©nĂ©ralement rĂ©cupĂ©rable Ă compter de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, mais il faut s'attendre Ă une bonne proportion de chatons gantĂ©s court, ainsi qu'Ă un travail de plus longue haleine pour ce qui est des Ă©perons. Il est peut-ĂȘtre bon de prĂ©ciser que cela ne signifie pas pour autant qu'il serait pertinent de recourir Ă des SacrĂ©s de Birmanie gantĂ©s trop haut il vaut mieux travailler progressivement le gantage, plutĂŽt que de risquer d'installer, Ă un stade prĂ©coce, un terrain favorable Ă la production de gants trop longs ou de remontĂ©es. Le gantage typique du SacrĂ© de Birmanie lui vient d'une mutation spĂ©cifique, transmise sur le mode rĂ©cessif. Afin de prĂ©server ce particularisme et de s'assurer que les gĂ©nĂ©rations futures possĂšdent la mutation appropriĂ©e, il est fondamental de ne pas introduire de chat prĂ©sentant une panachure blanche. L'erreur a Ă©tĂ© parfois commise dans l'histoire du Birman. Pensant Ă l'Ă©poque qu'il s'agissait d'un atout pour son programme, la chatterie Hilken avait sĂ©lectionnĂ© Red Dawn pour sa panachure blanche, convaincue qu'elle pourrait ainsi plus facilement rĂ©cupĂ©rer le gantage. Heureusement, bien que la recherche scientifique mit presque quarante ans Ă dĂ©terminer le support gĂ©nĂ©tique prĂ©cis des gants blancs du SacrĂ© de Birmanie, et Ă confirmer qu'ils Ă©taient le produit d'un allĂšle distinct de Ws, cela n'eut pas de consĂ©quence durable. Toujours est-il qu'un programme ayant pour base un chat particolore n'obtiendrait vraisemblablement pas un feu vert aujourd'hui. â â En dĂ©finitive, les programmes d'hybridation sont un objet historique Ă part entiĂšre. AlliĂ©s essentiels de l'effort de reconstruction du SacrĂ© de Birmanie d'aprĂšs-guerre et mĂȘme de sa genĂšse, ils ont ensuite contribuĂ© Ă façonner son identitĂ© moderne par l'introduction de nouvelles robes autrefois absentes de son patrimoine. Ces croisements historiques lui ont permit d'entretenir une diversitĂ© gĂ©nĂ©tique viable, et font Ă ce titre partie intĂ©grante de l'hĂ©ritage du cheptel actuel. Cependant, un examen critique reste de rigueur en vue de prĂ©server les bĂ©nĂ©fices potentiels de toute nouvelle initiative. L'outcross n'est pas un outil Ă mettre entre toutes les mains. Il requiert une certaine clairvoyance, au service d'une gestion rĂ©flĂ©chie des effectifs, et d'une transmission responsable de leur capital gĂ©nĂ©tique. Le formalisme des instances fĂ©lines est bienvenu en vue d'attester du sĂ©rieux de la dĂ©marche. â
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De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les chats de race ont une santĂ© plus dĂ©licate. Un chat malade vous avertira trĂšs rarement. Comment savoir alors que votre animal est souffrant ? PrĂ©vention, symptĂŽmes et maladies... retrouvez de nombreux conseils pour vous aider Ă prendre soin de votre sacrĂ© de Birmanie. Les gestes essentiels pour la santĂ© de votre chat Le premier geste santĂ© responsable que vous pouvez offrir Ă votre chat sera la vaccination. Celle-ci va le prĂ©munir contre certaines maladies potentiellement mortelles. La vaccination du sacrĂ© de Birmanie est effectuĂ©e en tenant compte de son mode de vie intĂ©rieur ou extĂ©rieur, de ses besoins et de son environnement prĂ©sence d'autres animaux. Les premiĂšres vaccinations se font dĂšs l'Ăąge de deux mois. Les vaccins administrĂ©s frĂ©quemment sont ceux contre le coryza, typhus la leucose fĂ©line et la rage. Le rappel a lieu trois Ă quatre semaines plus tard. Un rappel annuel est effectuĂ© tous les ans, tout au long de sa vie. La castration du mĂąle peut ĂȘtre envisagĂ©e lorsqu'il est arrivĂ© Ă maturitĂ© sexuelle, soit vers l'Ăąge de 6 Ă 7 mois. Pour Ă©viter les dĂ©sagrĂ©ments liĂ©s aux chaleurs de la chatte, une stĂ©rilisation est prĂ©conisĂ©e au mĂȘme Ăąge. Maladies courantes et prĂ©dispositions Coryza rhume du chat, gale, insuffisance rĂ©nale, diabĂšte sucrĂ© ou chlamydiose sont quelques exemples d'affections fĂ©lines frĂ©quentes. Qu'elles soient d'origine virale, bactĂ©rienne ou liĂ©es Ă l'environnement, les maladies du chat peuvent le toucher Ă tout Ăąge. Un animal vaccinĂ©, bien soignĂ© et bien nourri aura beaucoup moins de risque de contracter des maladies. Comme tous les chats de race, le sacrĂ© de Birmanie est prĂ©disposĂ© Ă dĂ©velopper certaines maladies. Les maladies hĂ©rĂ©ditaires rĂ©pertoriĂ©es pour cette race sont au nombre de trois la maladie polykystose rĂ©nale, la cardiopathie hypertrophique et la mucopolysaccharidose de type VI. Des tests ADN rĂ©alisables via une simple prise de sang ou un frottis buccal sont capables de dĂ©tecter ces pathologies hĂ©rĂ©ditaires. Renseignez-vous bien lors de l'adoption de votre chaton. Quand se rendre chez le vĂ©tĂ©rinaire ? Aucun maĂźtre n'aime emmener son chat chez le vĂ©tĂ©rinaire. Chaque visite chez celui-ci est un grand moment de tension pour le chat. Rassurez-le en le laissant dans sa cage de transport lorsque vous patientez dans la salle d'attente. Certains symptĂŽmes doivent motiver une consultation dans une clinique vĂ©tĂ©rinaire des vomissements ou des diarrhĂ©es Ă rĂ©pĂ©tition, des difficultĂ©s respiratoires avec mouvements thoraciques amples, des muqueuses et une peau jaune, un chat qui Ă©ternue ou qui ne se lave plus et urine hors de son bac, etc. En cas d'hĂ©sitation ou de doute, consultez toujours un vĂ©tĂ©rinaire. N'oubliez pas qu'un examen rĂ©gulier et approfondi permet de dĂ©tecter la prĂ©sence de maladies et de soigner votre chat au plus tĂŽt Comme vous le feriez pour un enfant, n'oubliez pas de fĂ©liciter votre sacrĂ© de Birmanie pour son courage en lui offrant une petite friandise aprĂšs la visite mĂ©dicale !
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