12JĂ©sus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumiĂšre du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les tĂ©nĂšbres, mais il aura la lumiĂšre de la vie. 13 LĂ -dessus, les pharisiens lui dirent: Tu rends tĂ©moignage de toi-mĂȘme; ton tĂ©moignage n'est pas vrai. 14 JĂ©sus leur rĂ©pondit: Quoique je rende tĂ©moignage de moi-mĂȘme, mon tĂ©moignage est vrai, car je sais d'oĂč je suis venu
JĂ©sus a donnĂ© Ă  l’apĂŽtre Jean, et Ă  son frĂšre Jacques, le nom de fils du tonnerre » en grec, boanerges. Dans le dernier numĂ©ro, nous avons vu, Ă  travers la rĂ©action des deux frĂšres dans certaines situations, les raisons pour lesquelles cette appellation pourrait se justifier. Toutefois, tandis que Jean avance dans l’existence, il devient mieux dĂ©peint par sa dĂ©signation d’ apĂŽtre de l’amour ». C’est une Ă©vidence dans les textes du Nouveau Testament qui portent son nom et lui sont attribuĂ©s par les experts classiques. Ces Ă©crits englobent l’Évangile de Jean, ses trois lettres pastorales et le livre de l’Apocalypse. Les commentateurs ne conviennent pas tous que Jean a Ă©crit tout ce qui apparaĂźt sous son nom ou lui est associĂ©. Certains remettent en question sa paternitĂ© de l’Évangile, d’autres doutent qu’il ait Ă©crit les lettres, d’autres encore lui refusent toute contribution au livre de l’Apocalypse. Les experts classiques sont nombreux cependant Ă  admettre que les correspondances ou indices dans les textes et la constance de la tradition sont suffisants pour que Jean puisse ĂȘtre raisonnablement crĂ©ditĂ© de l’ensemble. Ces spĂ©cialistes s’accordent gĂ©nĂ©ralement pour dire que l’apĂŽtre les a rĂ©digĂ©s Ă  la fin du premier siĂšcle, aprĂšs toute autre composante du Nouveau Testament. C’est la position qui est adoptĂ©e ici. LES PREUVES DE SA QUALITÉ D’AUTEUR L’un des Ă©lĂ©ments prouvant que Jean est l’auteur de l’Évangile est que ce texte, curieusement, ne le mentionne jamais directement par son nom. Cela ne veut pas dire que l’apĂŽtre n’y apparaĂźt pas il figure Ă  la fin du livre lorsqu’aprĂšs la mort de JĂ©sus, quelques-uns des disciples sont retournĂ©s pĂȘcher. Il Ă©crit alors AprĂšs cela, JĂ©sus se montra encore aux disciples, sur les bords de la mer de TibĂ©riade. Et voici de quelle maniĂšre il se montra. » Jean 21 1, Nouvelle Ă©dition de GenĂšve 1979 pour cet article. Et voici de quelle maniĂšre il se montra », cette phrase est importante. Ce qui va arriver, c’est une prise de poissons miraculeuse qui fait Ă©cho au rĂ©cit de la premiĂšre rencontre de JĂ©sus avec les pĂȘcheurs qu’il avait ainsi convaincus voir Luc 5 1‑11. Était-ce cet Ă©pisode qui Ă©tait revenu Ă  l’esprit de Jean dans ce qu’il dĂ©crit au chapitre 21 ? Cela peut suggĂ©rer la raison pour laquelle, aprĂšs sa rĂ©surrection, JĂ©sus s’est rĂ©vĂ©lĂ© ainsi Ă  ses disciples, sur les bords de la mer de GalilĂ©e. Jean Ă©crit Le matin Ă©tant venu, JĂ©sus se trouva sur le rivage ; mais les disciples ne savaient pas que c’était JĂ©sus. JĂ©sus leur dit Enfants, n’avez-vous rien Ă  manger ? Ils lui rĂ©pondirent Non. Il leur dit Jetez le filet du cĂŽtĂ© droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetĂšrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, Ă  cause de la grande quantitĂ© de poissons. Alors le disciple que JĂ©sus aimait dit Ă  Pierre C’est le Seigneur ! » Jean 21 4‑7. Sans doute, Jean se rappelait-il l’épisode similaire antĂ©rieur. L’expression le disciple que JĂ©sus aimait » – ou une formulation proche – se rĂ©pĂšte plusieurs fois dans la deuxiĂšme moitiĂ© de l’Évangile, et semble ĂȘtre la maniĂšre que Jean a choisie pour parler de lui-mĂȘme voir Jean 13 23 ; 19 26. La description de ce qui s’est passĂ© lorsqu’on a dĂ©couvert que le corps de JĂ©sus avait disparu se rĂ©fĂ©rait aussi au disciple que JĂ©sus aimait » Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sĂ©pulcre dĂšs le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre Ă©tait ĂŽtĂ©e du sĂ©pulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que JĂ©sus aimait, et leur dit Ils ont enlevĂ© du sĂ©pulcre le Seigneur, et nous ne savons oĂč ils l’ont mis. Pierre et l’autre disciple sortirent, et allĂšrent au sĂ©pulcre. Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sĂ©pulcre ; s’étant baissĂ©, il vit les bandes qui Ă©taient Ă  terre, cependant il n’entra pas. Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sĂ©pulcre ; il vit les bandes qui Ă©taient Ă  terre, et le linge qu’on avait mis sur la tĂȘte de JĂ©sus, non pas avec les bandes, mais pliĂ© dans un lieu Ă  part. Alors l’autre disciple, qui Ă©tait arrivĂ© le premier au sĂ©pulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut. Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Écriture, JĂ©sus devait ressusciter des morts. Et les disciples s’en retournĂšrent chez eux. » Jean 20 1‑10. JĂ©sus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les Ă©crivait en dĂ©tail, je ne pense pas que le monde mĂȘme pourrait contenir les livres qu’on Ă©crirait. » L’Évangile se termine en mentionnant de nouveau Pierre et Jean Pierre, s’étant retournĂ©, vit venir aprĂšs eux le disciple que JĂ©sus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penchĂ© sur la poitrine de JĂ©sus, et avait dit Seigneur, qui est celui qui te livre ? En le voyant, Pierre dit Ă  JĂ©sus Et Ă  celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? JĂ©sus lui dit Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Jean 21 20‑22. Certains ont alors dit que Jean n’allait pas mourir. Pourtant, comme le texte de l’apĂŽtre le prĂ©cise Cependant JĂ©sus n’avait pas dit Ă  Pierre qu’il ne mourrait point ; mais Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? C’est ce disciple qui rend tĂ©moignage de ces choses, et qui les a Ă©crites. Et nous savons que son tĂ©moignage est vrai. » versets 23‑24. Par consĂ©quent, celui que JĂ©sus aimait » est en train de dire qu’on peut se fier Ă  son rĂ©cit de tĂ©moin oculaire. LA FINALITÉ DE SES ÉCRITS L’Évangile de Jean a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© Ă  un moment oĂč le gnosticisme commençait Ă  contester la croyance en la venue de JĂ©sus en tant que Fils de Dieu. Nous vivons actuellement une Ă©poque semblable oĂč auteurs, commentateurs, intellectuels et rĂ©alisateurs mettent en doute l’authenticitĂ© mĂȘme de Christ ou de ce qu’on appelle le christianisme. JĂ©sus Ă©tait-il rĂ©ellement une personne ? Et mĂȘme s’il l’était, selon ce mode de pensĂ©e, il n’était certainement pas le Fils de Dieu. Tout ne serait qu’invention, forgĂ©e de toutes piĂšces. L’Évangile de Jean se distingue manifestement beaucoup des Ă©vangiles synoptiques. Il se conçoit diffĂ©remment de celui de Matthieu, Marc et Luc. En fait, il est Ă©crit Ă  d’autres fins. Jean rĂ©dige l’Évangile de son point de vue, afin de prouver que JĂ©sus est exactement celui qu’il disait ĂȘtre, dans le contexte de cette fin de premier siĂšcle empreinte de doute Ă  propos de Christ. De plus, il intĂšgre des renseignements sur JĂ©sus dans le cadre de la vie et de la loi des HĂ©breux ; son travail est organisĂ© autour des jours saints et des fĂȘtes de la vie juive. Comme le problĂšme vient en partie du fait que les autoritĂ©s juives et beaucoup de gens avaient rejetĂ© JĂ©sus en tant que Fils de Dieu – le Messie Ă  venir –, Jean entreprend d’expliquer une fois encore l’expĂ©rience qu’il a connue. Pour rĂ©sumer son objectif, il dit JĂ©sus a fait encore, en prĂ©sence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas dĂ©crits dans ce livre. Mais ces choses ont Ă©tĂ© Ă©crites afin que vous croyiez que JĂ©sus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » Jean 20 30‑31. Si on admet que l’Évangile de Jean a Ă©tĂ© Ă©crit avant les trois lettres Ă  son nom, et avant l’Apocalypse, le contenu des livres est cohĂ©rent. Ils peuvent s’apprĂ©hender successivement. POUR LES JUIFS COMME POUR LES GENTILS En tant que juif et tĂ©moin oculaire, Jean avait beaucoup Ă  dire sur le rejet de Christ par le judaĂŻsme. Dans l’Évangile, figurent quatorze citations pures et simples de l’Ancien Testament – ou des Écritures hĂ©braĂŻques – attestant que JĂ©sus est le Messie. Parmi elles, la moitiĂ© sont issues des Psaumes, quatre d’ÉsaĂŻe, deux de Zacharie et une de l’Exode. Autrement dit, elles proviennent des trois grandes divisions de l’Écriture la Loi, les ProphĂštes et les Écrits voir aussi Luc 24 44. À la fin du premier siĂšcle, quand Jean Ă©crivait, de faux prĂȘcheurs venus de tous cĂŽtĂ©s avaient envahi le monde. Il Ă©tait donc temps de rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© sur l’identitĂ© de JĂ©sus dans des termes que pourraient comprendre aussi bien juifs de JudĂ©e, juifs hellĂ©nistes, et gentils. C’est pourquoi l’Évangile dĂ©bute par une dĂ©claration sur la suprĂ©matie de JĂ©sus en tant que manifestation prĂ©existante de Dieu. On notera Ă  cet Ă©gard que, dans le vocabulaire philosophique grec, le logos la Parole signifie le Monde ». En revanche, on ne trouve aucune citation ou rĂ©fĂ©rence directe Ă  l’Ancien Testament dans les Ă©pĂźtres de Jean. Cela paraĂźt Ă©trange parce que, pour la plupart, les textes du Nouveau Testament contiennent des renvois aux Écritures hĂ©braĂŻques. Toutefois, Jean avait dĂ©jĂ  exposĂ© dans son Évangile la preuve biblique que JĂ©sus est le Christ. Les gens ont fini par poser des questions sur l’Évangile, et le faux enseignement gnostique s’est mis Ă  contester la vĂ©ritĂ© Ă  propos de JĂ©sus. Aussi la premiĂšre lettre dĂ©bute-t-elle par un rappel en termes simples du statut de Jean en tant que tĂ©moin oculaire de la venue de Christ voir Jean 1 Ce qui Ă©tait dĂšs le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplĂ© et que nos mains ont touchĂ©, concernant la parole de vie – et la vie a Ă©tĂ© manifestĂ©e, et nous l’avons vue et nous lui rendons tĂ©moignage, et nous vous annonçons la vie Ă©ternelle, qui Ă©tait auprĂšs du PĂšre et qui nous a Ă©tĂ© manifestĂ©e – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, Ă  vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le PĂšre et avec son Fils JĂ©sus-Christ. Et nous Ă©crivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. » 1 Jean 1 1‑4. LA CROYANCE GNOSTIQUE Jean a combattu l’influence grandissante des docteurs gnostiques qui refusaient le tĂ©moignage Ă  propos de Christ que l’Évangile apportait depuis le dĂ©but. Ils prĂ©tendaient dĂ©tenir un savoir secret la gnose. Selon eux, l’opposition se situait entre l’esprit le bien et la matiĂšre le mal. Ils enseignaient que l’univers humain Ă©tait corrompu et que Dieu n’avait rien Ă  voir avec lui. En consĂ©quence, JĂ©sus ne pouvait pas avoir Ă©tĂ© le Christ divin exceptĂ© sur une courte pĂ©riode, entre son baptĂȘme et juste avant sa mort. Christ ne pouvait pas non plus avoir Ă©tĂ© tuĂ© seul, le JĂ©sus humain Ă©tait mort. De plus, comme Dieu n’était pas concernĂ© par ce monde, nous pouvions nous comporter Ă  notre grĂ©. PĂ©cher n’avait, de ce fait, aucune importance. Jean a donc Ă©crit La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumiĂšre, et qu’il n’y a point en lui de tĂ©nĂšbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les tĂ©nĂšbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vĂ©ritĂ©. » versets 5‑6. On peut facilement imaginer l’effet subversif du genre d’enseignement dĂ©noncĂ© par Jean. Il a poursuivi ainsi Mais si nous marchons dans la lumiĂšre, comme il est lui-mĂȘme dans la lumiĂšre, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de JĂ©sus son Fils nous purifie de tout pĂ©chĂ©. Si nous disons que nous n’avons pas de pĂ©chĂ©, nous nous sĂ©duisons nous-mĂȘmes, et la vĂ©ritĂ© n’est point en nous. Si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, il est fidĂšle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquitĂ©. Si nous disons que nous n’avons pas pĂ©chĂ©, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » versets 7‑10. Le pĂ©chĂ© est une rĂ©alitĂ©. Il existe. Il nous isole de Dieu. Ce n’est pas la voie Ă  suivre dans la vie. Pourtant nous pĂ©chons, mais nous pouvons progresser aux yeux de Dieu. La mort expiatoire de son fils, prĂ©cise Jean, a rendu possible la crĂ©ation et la permanence d’une relation avec Dieu, grĂące au chĂątiment infligĂ© pour nos pĂ©chĂ©s et Ă  leur rĂ©mission. Par cet argument, Jean ne cherche pas Ă  encourager le pĂ©chĂ©, mais simplement Ă  reconnaĂźtre que les hommes commettent effectivement des pĂ©chĂ©s mĂȘme aprĂšs leur conversion. Mes petits enfants, je vous Ă©cris ces choses afin que vous ne pĂ©chiez point. Et si quelqu’un a pĂ©chĂ©, nous avons un avocat auprĂšs du PĂšre, JĂ©sus-Christ le juste. Il est lui-mĂȘme la victime expiatoire pour nos pĂ©chĂ©s, et non seulement pour les nĂŽtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » 1 Jean 2 1‑2. Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vĂ©ritĂ© n’est point en lui. » Les gnostiques ont enseignĂ© qu’ils Ă©taient au-dessus du pĂ©chĂ© de par leur adhĂ©sion Ă  leur approche de Christ. Ils avaient davantage de spiritualitĂ© » et n’avaient pas besoin de loi pour dĂ©terminer leur comportement. Cependant, Jean continue en rappelant que l’obĂ©issance Ă  la voie de Dieu est la preuve que nous le connaissons. Le reste n’est que tromperie Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vĂ©ritĂ© n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est vĂ©ritablement parfait en celui qui garde sa parole par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marchĂ© lui-mĂȘme. » versets 3‑6. Jean dit ensuite que la vĂ©ritĂ© Ă  propos de Christ est ce qui a Ă©tĂ© enseignĂ© depuis le dĂ©but. Il ne s’agit pas de dĂ©couvrir un nouveau savoir Ă©sotĂ©rique comme l’ont prĂ©tendu les gnostiques. Un savoir secret ne sert Ă  rien puisque, dĂšs le commencement, Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© la vĂ©ritĂ© Ă  propos de Christ. DIEU ET LE MONDE TERRESTRE Jean sait que Dieu est attentif au monde terrestre. C’est la chose stupĂ©fiante Ă  propos du PĂšre et du Fils. Ils se sont impliquĂ©s dans leur crĂ©ation jusqu’à sacrifier pour elle une vie sans pĂ©chĂ©, de maniĂšre Ă  entretenir un lien Ă©ternel avec leurs enfants. Jean explique que les gnostiques marchent dans les tĂ©nĂšbres, et non dans la lumiĂšre. C’est manifeste puisqu’ils haĂŻssent les autres hommes Bien-aimĂ©s, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous Ă©cris, mais un commandement ancien que vous avez eu dĂšs le commencement; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous Ă©cris, qui est vrai en lui et en vous, car les tĂ©nĂšbres se dissipent et la lumiĂšre vĂ©ritable paraĂźt dĂ©jĂ . Celui qui prĂ©tend ĂȘtre dans la lumiĂšre, et qui hait son frĂšre, est encore dans les tĂ©nĂšbres. Celui qui aime son frĂšre demeure dans la lumiĂšre, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frĂšre est dans les tĂ©nĂšbres, il marche dans les tĂ©nĂšbres, et il ne sait oĂč il va, parce que les tĂ©nĂšbres ont aveuglĂ© ses yeux. » versets 7‑11. Alors, vous vous demandez peut-ĂȘtre en quoi cela nous concerne aujourd’hui. Il existe toutes sortes de variantes sur le thĂšme exposĂ© par les gnostiques. Sans doute connaissons-nous des versions modernes du gnosticisme auquel Jean a Ă©tĂ© confrontĂ© en son temps. Il y a celles qui nient l’existence mĂȘme de Christ ou qui insistent sur le manque de fiabilitĂ© du rĂ©cit du Nouveau Testament. Il y a les notions New-Age de ce que Dieu est en train de faire dans le monde. Il y a aussi tous les types de systĂšme de croyance oĂč les gens choisissent ce qu’ils veulent dans toutes les traditions. Ces personnes revendiquent une vague spiritualitĂ©, dĂ©pourvue d’une dĂ©finition prĂ©cise quant au comportement appropriĂ©. Elles disent ĂȘtre d’une grande spiritualitĂ©, sans ĂȘtre religieuses ». C’est comme si les gens prĂ©fĂ©raient n’importe quoi plutĂŽt que la vĂ©ritĂ© transmise par Dieu Ă  travers Christ. En dĂ©pit de l’implication divine Ă  l’égard du monde terrestre, la premiĂšre partie de la premiĂšre lettre de Jean se termine par une consigne sur le lien qu’il convient d’établir avec lui N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du PĂšre n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du PĂšre, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volontĂ© de Dieu demeure Ă©ternellement. » versets 15‑17. De lĂ , jusqu’à la fin de sa premiĂšre Ă©pĂźtre, Jean Ă©voque la rĂ©alitĂ© selon laquelle l’ùre de l’homme touche Ă  sa fin tandis que l’esprit d’antĂ©christ se rĂ©pand. Nous reprendrons ce sujet la prochaine fois. LELIVRE D'HENOCH chap 51 Ă  80. Cette version prend l’Éthiopien comme base. La traduction publiĂ©e dans la PlĂ©iade, La Bible Écrits inter-testamentaires donne la prioritĂ© aux manuscrits aramĂ©ens de Qumram, Ă  dĂ©faut de l’aramĂ©en au grec, Ă  dĂ©faut du grec, l’éthiopien. alpha J artiste Jean-Jacques Goldman titre Tu m'as dit Les paroles de la chanson Tu m'as dit »Jean-Jacques Goldman Je t’ai dit que pour toi, je ferais n’importe quoi,Que j’irais mĂȘme jusqu’à travailler, ne ris pas!Que je te couvrirais de parfums, de t’es fichue de moi et tu m’as dit "Je m’en fous.".J’ai insistĂ©, tu sais pas, tu peux pas toi je ferais des folies, je serais t’écrirais des poĂšmes ou bien mes m’as serrĂ© plus fort et tu m’as dit "Je m’en fous.".Tu m’as dit "EmmĂšne-moi dĂźner,Dis-moi que je suis belle,Embrasse-moi dans l’escalier,Parle-moi tout bas Ă  l’ on se lĂšve pas,Viens. On va au cinĂ©maVoir un film amĂ©ricain,D’amour qui se finit Ă  la maison,Sers-moi quatre ou cinq mignon quand t’es peu la lumiĂšre."Et si on se tirait ce soir Ă  Saint-Tropez?Pour le week-end, chiche et on revient lundi?Je sais, j’ai pas un rond mais ça peut se un copain qui peut me prĂȘter sa FerrariA moins que tu prĂ©fĂšres qu’on aille Ă  New-York?Tu sais c’est pas si loin, quelques heures et c’est a justement ce soir un super concert de m’as serrĂ© plus fort et tu m’as dit "Je m’en fous.".Tu m’as dit "EmmĂšne-moi dĂźner,Dis-moi que je suis belle,Embrasse-moi dans l’escalier,Parle-moi tout bas Ă  l’ on se lĂšve pas,Viens. On va au cinĂ©maVoir un film amĂ©ricain,D’amour qui se finit Ă  la maison,Sers-moi quatre ou cinq mignon quand t’es peu la lumiĂšre."Et si je te faisais un enfant ou bien deux?Ou trois ou quatre ou pourquoi pas en une fois c’est mieux?Un blanc, un noir, un jaune, un rouge, un vert, un les mettrait dans le grand lit Ă  cĂŽtĂ© de envie de prendre plein de photos de toi,D’en mettre sur les murs, par terre et sur le j’allais Ă  cheval Ă  tous tes rendez-vous?Tu m’as serrĂ© plus fort et tu m’as dit...Tu m’as dit "EmmĂšne-moi dĂźner,Dis-moi que je suis belle,Embrasse-moi dans l’escalier,Parle-moi tout bas Ă  l’ on se lĂšve pas,Viens. On va au cinĂ©maVoir un film amĂ©ricain,D’amour qui se finit Ă  la maison,Sers-moi quatre ou cinq mignon quand t’es peu la lumiĂšre."Tu m’as dit "EmmĂšne-moi dĂźner,...Baisse-un peu la lumiĂšre."Tu m’as dit "EmmĂšne-moi dĂźner,...Baisse-un peu la lumiĂšre."
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Ila vu la lumiĂšre, et il a prĂ©fĂ©rĂ© les tĂ©nĂšbres: “les hommes ont prĂ©fĂ©rĂ© les tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre, parce que leurs Ɠuvres Ă©taient mauvaises.” (Jn 3.19). C’est pourquoi l’homme a rejetĂ© JĂ©sus, parce qu’il lui apportait la pensĂ©e de Dieu, la lumiĂšre, sur son Ă©tat de pĂ©chĂ©. L’homme se croit bon alors Dieu dit qu

Jean 812 PDV2017De nouveau, JĂ©sus parle Ă  la foule. Il dit La lumiĂšre du monde, c’est moi. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumiĂšre qui donne la vie. »PDV2017 Parole de Vie 2017Plans de lecture et de mĂ©ditation gratuits en rapport avec Jean 812
Deuxdisciples se rendent de JĂ©rusalem Ă  EmmaĂŒs. Ils sont « tout tristes », nous dit l'Évangile. Ils ont suivi JĂ©sus pendant sa vie sur terre et ont cru Ă  son message. Mais celui qui
24 fĂ©vrier 2017 ven 24 FĂ©v Si nous marchons dans la lumiĂšre, [
] le sang de JĂ©sus [
] nous purifie de tout pĂ©chĂ© » 1Jn Non classĂ© /À deux repris­es dans la Bible, Dieu nous par­le dans le noir. Au pre­mier chapitre de la GenĂšse, il dit Qu’il y ait des lumiĂšres » BFC. Dans Jean 3, JĂ©sus dĂ©clare La lumiĂšre est venue dans le monde » Pour marcher avec Dieu, Ă©vitez les chemins obscurs et marchez dans la lumiĂšre. Les moi­sis­sures se dĂ©velop­pent mieux dans le noir. Quand vous allumez la lumiĂšre, elles se fanent et meurent. Plus qu’une mĂ©taphore, c’est une rĂ©al­itĂ© spir­ituelle ! JĂ©sus a dit Les hommes ont aimĂ© les tĂ©nĂšbres plus que la lumiĂšre, parce que leurs Ɠuvres Ă©taient mau­vais­es » Jn Comme le dit Ester Nichol­son Les secrets nous affectent. Ils nous gar­dent dans la honte et le doute. » Le secret est l’environnement idĂ©al pour que le pĂ©chĂ© croisse jusqu’à vous ren­dre cap­tif de vos pen­sĂ©es, vos actes, et vos mau­vais pen­chants. Plus vous restez dans le noir, plus vous devenez esclave du pĂ©chĂ©. Si nous dis­ons que nous sommes en com­mu­nion avec lui, et que nous mar­chions dans les tĂ©nĂšbres, nous men­tons et nous ne pra­tiquons pas la vĂ©ritĂ© » 1Jn Entrez dans la lumiĂšre et tout change ! Alors con­fessez vos vices cachĂ©s Ă  Dieu, et si nĂ©ces­saire, Ă  un ami de con­fi­ance ou Ă  un con­seiller en mesure de prier avec vous. Puis invo­quez la puis­sance de Dieu pour vain­cre ce pĂ©chĂ©. DĂšs que vous allumez la lumiĂšre, les moi­sis­sures se fanent. Elles relĂąchent leur Ă©treinte et la lib­ertĂ© paraĂźt. Chaque fois qu’un pĂ©chĂ© frappe Ă  votre porte, placez-le tout de suite dans la lumiĂšre. Si vous le faites, Dieu vous puri­fiera. La Bible affirme Si nous mar­chons dans la lumiĂšre, [
] le sang de JĂ©sus [
] nous puri­fie de tout pĂ©chĂ© » 1Jn 1Jesuis la lumiĂšre,A dit le SeigneurAvec moi, mon frĂšre,Ouvre-lui ton coeur. RefrainLe monde est plein d’ombre :Brillons, brillons bien,Toi dans ton coin sombre,Et moi dans le mien. 2Si la pure flammeParfois baisse un peu,Veillons sur notre Ăąme,Ravivons le feu. 3Quand le jour se voileAu clair firmament,La plus humble Ă©toileBrille doucement. Vous aimerez chanter aussi: [] J’ai marchĂ© sur des chemins de vĂ©ritĂ©. » Tobie 1,3 RaphaĂ«l, le compagnon de Tobie Tobie 5, 9-10 Tobie alla prĂ©venir son pĂšre qu'il avait trouvĂ© quelqu'un de leurs frĂšres israĂ©lites. Et le pĂšre dit "PrĂ©sente-le moi, que je m'informe de sa famille et de sa tribu. Il faut voir si l'on peut compter sur lui pour t'accompagner, mon enfant. " Tobie sortit donc l'appeler "Mon ami, dit-il, mon pĂšre te demande." L'ange RaphaĂ«l entra dans la maison. Tobit salua le premier, et l'autre lui rĂ©pondit par des souhaits de bonheur. Tobit reprit "Puis-je encore avoir du bonheur ? Je suis un aveugle, je ne vois plus l'Ă©clat du ciel, je suis plongĂ© dans l'obscuritĂ©, comme les morts qui ne contemplent plus la lumiĂšre. Je suis un enterrĂ© vivant, j'entends la voix des gens sans les voir." L'ange lui dit "Aie confiance, Dieu ne tardera pas Ă  te guĂ©rir. Aie confiance !" Tobit lui dit "Mon fils Tobie dĂ©sire aller en MĂ©die. Veux-tu te joindre Ă  lui comme guide ? FrĂšre, je te paierai." Il rĂ©pondit "Je veux bien l'accompagner, je sais tous les chemins, je suis souvent allĂ© en MĂ©die, j'en ai traversĂ© toutes les plaines et les montagnes, et j'en connais toutes les pistes." GuĂ©rir spirituellement Seigneur, guĂ©ris-moi, Seigneur, sauve-moi ! Je suis souvent bouleversĂ© quand je rencontre des croyants fervents ĂȘtre terrassĂ©s par une maladie incurable, un cancer, et perdre la foi ». La maladie semble balayer toute leur espĂ©rance et ils se retrouvent seuls, dans une solitude oppressante, incapables de se tourner vers Dieu ou vers les autres. Comme Tobit, ils sont plongĂ©s dans l’obscuritĂ©, comme les morts qui ne contemplent plus la lumiĂšre ». Le chemin lumineux oĂč ils suivaient le Christ avec joie et dĂ©termination est plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres et ils avancent maintenant Ă  tĂątons, errant dans la nuit. La personne que je suis, en bonne santĂ©, se retrouve bien souvent incapable de les aider, de les conduire sur les chemins du repos. Ma priĂšre paraĂźt bien faible face Ă  l’abĂźme de leur dĂ©sespoir et de leur souffrance. Avec l’aide de Dieu, de sa grĂące, il faut tenter de percer cette coquille de tĂ©nĂšbres pour que la lumiĂšre entre Ă  nouveau et que le Seigneur puisse guĂ©rir ce cƓur malade. L’ange RaphaĂ«l — celui qui guĂ©rit » en hĂ©breu — est cette figure de Dieu qui redonne confiance et aide Ă  guĂ©rir, de ce Dieu qui se fait mon compagnon de route, qui connaĂźt tous les chemins, toutes les pistes jusqu’à sa maison. Cette guĂ©rison profonde, intĂ©rieure, n’est peut-ĂȘtre pas la guĂ©rison physique, mais bien la guĂ©rison spirituelle, la guĂ©rison profonde qui me fera entrer dans le Royaume de Dieu. Prions Dieu pour qu’Il vienne guĂ©rir les cƓurs des malades, qu’Il vienne leur donner la force de reprendre la route. MĂ©ditation enregistrĂ©e dans un studio du Christian Media Center RĂ©agir Illeur dit: "Que celui qui a des oreilles entende. Il y a de la lumiĂšre au dedans d’un ĂȘtre lumineux, et il illumine le monde entier. S’il n’illumine pas, il est tĂ©nĂšbre." Logion 25. Yeshua Ha Mashiach dit: "aime ton frĂšre comme ton Ăąme; veille sur lui comme sur la prunelle de ton Ɠil." Logion 26. Yeshua Ha Mashiach a dit: "Le brin de paille qui est dans l’ Ɠil de ton frĂšre Paroles de la chanson Jean Ferrat C'est Si Peu Dire Que Je T'aime lyrics officiel C'est Si Peu Dire Que Je T'aime est une chanson en Français Comme une Ă©toffe dĂ©chirĂ©e, on vit ensemble sĂ©parĂ©s Dans mes bras je te tiens absente et la blessure de durer Faut-il si profond qu'on la sente, quand le ciel nous est mesurĂ© C'est si peu dire que je t'aime Cette existence est un adieu et tous les deux nous n'avons d'yeux Que pour la lumiĂšre qui baisse, chausser des bottes de sept lieues En se disant que rien ne presse, voilĂ  ce que c'est qu'ĂȘtre vieux C'est si peu dire que je t'aime C'est comme si jamais, jamais, je n'avais dit que je t'aimais Si je craignais que me surprenne, la nuit sur ma gorge qui met Ses doigts gantĂ©s de souveraine, quand plus jamais ce n'est le mai C'est si peu dire que je t'aime Lorsque les choses plus ne sont qu'un souvenir de leur frisson Un Ă©cho de musique morte demeure la douleur du son Qui plus s'Ă©teint plus devient forte, c'est peu des mots pour la chanson C'est si peu dire que je t'aime et je n'aurai dit que je t'aime. Droits parole paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d' des paroles interdite sans autorisation. Listede synonymes pour baisser la lumiĂšre. Dictionnaire Electronique des Synonymes (DES) DerniĂšres ActualitĂ©s : Lettre d'actualitĂ© n°16 (avril 2022) -- Focus sur les mots inexistants (mars 2022) -- Article dans le magazine TETRALIEN (fĂ©vrier 2022) . Tapez l'unitĂ© lexicale recherchĂ©e puis cliquez sur Valider ou tapez sur EntrĂ©e (donnĂ©es Ă  jour au 28 avril 2022)
Shaikh Husayn Al-ShaikhVous aimeriez aussi Comment se repentir aprĂ©s avoir commis la fornication ?Ecouter le shaikhL’islam est venu avec tout ce qui est bon, contenant tous les actes mĂ©ritoires ; il a ordonnĂ© d’accomplir les actes Ă©levĂ©s et gĂ©nĂ©reux, et a averti contre les actes mauvais, il est venu avec tout ce qui embellit le serviteur, et tout ce qui l’éloigne des choses qui le salissent. Le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Allah est gĂ©nĂ©reux, Il aime ceux qui sont gĂ©nĂ©reux ; Il aime les actes Ă©levĂ©s et Il dĂ©teste les actes vils » rapportĂ© par At-Tabarani. C’est pourquoi un des plus grands buts de l’islam, est de purifier les Ăąmes, d’implanter les actes mĂ©ritoires et les bonnes qualitĂ©s dans les sociĂ©tĂ©s, et de les Ă©loigner des mauvaises actions et des grands pĂ©chĂ©s. Ainsi, l’islam a encouragĂ© les gens Ă  s’éloigner des envies bestiales et des comportements diaboliques. Allah a dit Que ceux qui ne trouvent pas les moyens de se marier observent la chastetĂ© jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse de Ses bienfaits », Il dit aussi Et qu’elles prĂ©servent leur chastetĂ© est meilleur pour elles. Allah Audient et Omniscient ». Et dans les deux Sahih, d’aprĂšs Ibn Abbass, dans l’histoire d’Abu Sufyane avec Qaysar le roi des romains Abu Sufyane dit et il nous ordonne d’adorer Allah seul sans rien lui associer, et nous interdit d’adorer ce qu’adoraient nos pĂšres ; il nous ordonne aussi d’accomplir les priĂšres, de donner l’aumĂŽne, de rester chaste, de respecter nos engagements, et de respecter le dĂ©pĂŽt ». Et At-Tirmidhi rapporte un hadith dans lequel le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit On m’a montrĂ© les trois premiers groupes de gens qui rentreront au paradis un martyr, un homme chaste qui prĂ©serve sa chastetĂ©, et un esclave qui a bien adorĂ© Allah et qui a conseillĂ© ses maĂźtres ».La fornication en islamC’est la chastetĂ© en islam qui rĂšgle les comportements humains en les empĂȘchant d’aller vers la dĂ©pravation et la dĂ©cadence ; il protĂšge leurs dĂ©sirs et leurs envies de la dĂ©cadence et des pĂ©chĂ©s ; une chastetĂ© qui fait apparaĂźtre la gĂ©nĂ©rositĂ© humaine, la propretĂ© et la puretĂ© de la foi. Une chastetĂ© qui se mĂ©lange Ă  l’accomplissement du sens de l’honneur et de la grandeur, ainsi, les Ăąmes se fortifient pour rester toujours dans l’accomplissement des beaux actes et des comportements Ă©levĂ©s qui poussent Ă  avoir de bonnes conduites et de bonnes qualitĂ©s, ainsi qu’à s’élever au-dessus des choses insignifiantes et du encourage la chastetĂ© pour protĂ©ger la dignitĂ© et la grandeur, pour prĂ©server la rĂ©putation et l’honneur, ainsi l’homme garde une dĂ©termination forte, une Ăąme courageuse, il ne devient pas l’esclave de ses passions et ne les suit pas ; mais il est Ă©levĂ© dans le ciel de la vertu, Ă©loignĂ© des vices, il retient ses passions dans la limite pour laquelle elles ont Ă©tĂ© créées selon le regard de l’islam et la comprĂ©hension de la frĂšres en islam Les concepts Ă©levĂ©s de l’islam, la grande beautĂ© de cette religion et la hauteur de ses enseignements apparaissent Ă  celui qui est douĂ© de raison et est clairvoyant. Celui qui regarde le monde aujourd’hui ne trouve pas la chastetĂ©, mais le libertinage; un monde dans lequel l’homme ne connaĂźt pas la dignitĂ©, ne donne aucune valeur Ă  l’honneur, il a des comportements bestiaux, pratique des actes dĂ©shonorants Ă©loignĂ©s de la grandeur, de la pudeur, du sens de l’honneur, et de la gĂ©nĂ©rositĂ©. Les gens suivent les passions, commettent la fornication, ils n’ont pas de pudeur, ni de goĂ»t. Ils ne ressentent pas de jalousie pour les femmes de leur famille, ni d’aversion pour la fornication et le crime. Qu’a engendrĂ© ces libertinages ? Qu’ont Ă©tĂ© les consĂ©quences de ces comportements qui ont anĂ©anti les bonnes qualitĂ©s, et complĂštement dĂ©truit la propretĂ© et la pudeur ? Ils ont causĂ© des problĂšmes sans fin, et des dĂ©gĂąts sans limite. Ils ont engendrĂ© une corruption sans fin, dont les mauvaises consĂ©quences et les rĂ©sultats dĂ©sastreux sont sans limite, douloureux, angoissants, inquiĂ©tants, et annoncent la d’Allah Et pour rĂ©aliser cette chastetĂ© et transmettre la pudeur et la purification aux individus et sociĂ©tĂ©s, les lois islamiques sont venues avec ce qui garantit ces grands buts et raffermit ces nobles objectifs de diffĂ©rentes façons, parmi ces moyens ses ordres fermes, ses directives, ses lois valables pour tous les croyants et les musulmans, leur ordonnant de prĂ©server leurs sexes de l’adultĂšre et de tout ce qui est interdit. PrĂ©server les sexes de la fornication, purifie les Ăąmes, protĂ©ge les sociĂ©tĂ©s, fait rĂ©gner la sĂ©curitĂ© et prĂ©serve l’honneur des gens. Allah a dit Dis aux croyants de baisser leurs regards et de prĂ©server leur sexe. Cela est plus pur pour eux. Allah sait parfaitement ce qu’ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards et de prĂ©server leur sexe ».Allah a fait l’éloge de ceux et celles qui prĂ©servent leur sexe, il a mis ces qualitĂ©s parmi les caractĂ©ristiques du succĂšs, et les signes de la rĂ©ussite. Allah dit La fornication en islam Les croyants ont certes rĂ©ussi. Ceux qui se recueillent dans leur priĂšre. Ceux qui fuient tout verbiage. Qui s’acquittent de la zakat. Qui prĂ©servent leur sexe ».Il est rapportĂ© dans le Sahih d’Al-Bukhari, que le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Celui qui me garantit de prĂ©server ce qui se trouve entre ses jambes, et entre sa moustache et sa barbe, je lui garantis le paradis ». Et dans le Musnad, il dit salallahu’ alayhi wasalam Si la femme accomplit ses cinq priĂšres, jeĂ»ne son mois le mois de Ramadan, prĂ©serve ses parties intimes, et obĂ©it Ă  son mari, on lui dira entre au paradis par la porte que tu veux ».Ö vous les croyants! La pire des choses qui dĂ©chire cette protection, et la plus horrible des choses qui dĂ©truit ce grand principe est la fornication. C’est pourquoi, elle est parmi les plus grands pĂ©chĂ©s et les actes qui conduisent le plus Ă  la Al-Qayyim a dit “Allah a nommĂ© le polythĂ©isme, la fornication et l’homosexualitĂ©, saletĂ© et impuretĂ© dans son livre en dehors des autres pĂ©chĂ©s
 jusqu’à ce qu’il dise donc il n’y a pas de pĂ©chĂ© qui corrompt plus le cƓur et la religion que ces deux pĂ©chĂ©s la fornication et l’homosexualitĂ©, car ils Ă©loignent le cƓur d’Allah. Ainsi, s’ils pĂ©nĂštrent le cƓur, celui-ci s’éloigne d’Allah le Bon, vers Lequel ne s’élĂšvent que les bonnes choses”. Allah a mis en garde contre la fornication en montrant son interdiction et sa laideur, ainsi que ses consĂ©quences dĂ©sastreuses et destructrices; Il dit La fornication en islam Ceux qui n’invoquent avec Allah aucune autre divinitĂ©, ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrĂ©e sauf dans les limites de la lĂ©galitĂ© et qui ne s’adonnent pas Ă  la fornication. Car quiconque fait cela encourre une punition. Le chĂątiment lui sera multipliĂ© le jour de la RĂ©surrection et il y restera Ă©ternellement, couvert d’humiliation .Sauf celui qui repent Ă  Allah et accomplit une bonne Ɠuvre ». Et Il dit Et n’approchez pas la fornication, c’est une turpitude et un mauvais chemin ».Ö vous les croyants! L’adultĂšre est contraire aux qualitĂ©s des croyants et incompatible avec les comportements des bienfaisants et des pieux, Allah dit Le fornicateur n’épousera qu’une fornicatrice ou une polythĂ©iste. Et la fornicatrice ne sera Ă©pousĂ©e que par un fornicateur ou un polythĂ©iste; et cela a Ă©tĂ© interdit aux croyants ». Et dans les deux Sahih, le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Celui qui commet l’adultĂšre n’est pas croyant lorsqu’il est en train de le commettre ». Abu Dawud et d’autres rapportent Lorsque le serviteur commet l’adultĂšre, la foi sort de lui et se tient au-dessus de sa tĂȘte comme une ombre, et lorsqu’il arrĂȘte, la foi retourne Ă  lui ». Al-Hakim a authentifiĂ© le hadith, et Ad-Dhahabi l’a suivi en cela. Serviteurs d’Allah! La fornication en islamLa fornication rassemble tous les maux et contient tous les mĂ©faits. A cause d’elle, les maladies meurtriĂšres se rĂ©pandent dans la sociĂ©tĂ©, en la pratiquant, les malheurs surgissent de diffĂ©rentes maniĂšres la descendance se mĂ©lange, le caractĂšre noble de la famille disparaĂźt, la bĂ©nĂ©diction s’en va, la subsistance devient difficile Ă  acquĂ©rir, sans parler des problĂšmes et de la haine que cela engendre entre les gens et des maladies et Ă©pidĂ©mies de toutes sortes qui font peur aux hommes, et aux pays, petits ou cette parole prophĂ©tique, qui parle de ces malheurs et prĂ©vient contre ces dangers et ces problĂšmes, le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Ma communautĂ© ne cessera d’ĂȘtre dans le bien tant qu’il n’y aura pas beaucoup d’enfants adultĂ©rins parmi eux; et lorsque les enfants adultĂ©rins seront en nombre, qu’ils s’attendent Ă  ce qu’Allah leur envoie un chĂątiment » rapportĂ© par l’imam Ahmad. Et Al-Hakim rapporte que le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Lorsque la fornication et l’usure apparaissent dans un peuple, ils ont alors mĂ©ritĂ© un chĂątiment »; et dans le hadith de Burayda Lorsqu’un peuple rompt un pacte, la mort se rĂ©pand parmi eux ; et lorsque la fornication apparaĂźt dans un peuple, Allah les fait mourir » rapportĂ© par Al-Bazzar. Aussi dans le hadith d’Ibn Umar, la parole du prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam Lorsque l’adultĂšre apparaĂźt dans un peuple, et qu’ils le font ouvertement, la peste et les maladies qui n’étaient pas connu de leurs ancĂȘtres se rĂ©pandent » rapportĂ© par Ibn Majah, Al-Hakim l’a authentifiĂ©, et Ad-Dhahabi l’a suivi en cela. Ö toi le musulman! Rappelles-toi que la fornication est un moment Ă©phĂ©mĂšre, un dĂ©sir ardent et une poussĂ©e de l’instinct bestial, que sa consĂ©quence sur toi est dĂ©sastreuse, et que ses effets sont mauvais et constants. Les plaisirs s’en vont rapidement et reste la honte et la colĂšre du CrĂ©ateur, du Tout-Puissant. Dans le Sahih d’Al-Bukhari, dans le hadith qui parle du rĂȘve du prophĂšte , le prophĂšte a dit Nous partĂźmes jusqu’à ce que nous arrivĂąmes Ă  quelque chose qui ressemblait Ă  un four , Ă©troit en haut et large en bas, Ă  l’intĂ©rieur duquel il y avait des clameurs et des voix. Il dit nous entrĂąmes Ă  l’intĂ©rieur, des hommes et des femmes nus s’y trouvaient, en dessous d’eux montaient des flammes ; lorsque les flammes arrivaient jusqu’à eux, ils hurlaient. Je dis alors Qui sont ces gens, ĂŽ Jibril ! Il dit ce sont ceux et celles qui commettent l’adultĂšre ». Serviteurs d’Allah, craignez Allah, obĂ©issez Ă  Ses ordres et ne transgressez pas ses interdictions, vous aurez le bonheur, serez sauvĂ©s, et vous aurez le succĂšs et la rĂ©ussite. Mes frĂšres en Islam Si les moyens de l’égarement sont facilitĂ©s au musulman, et comme ils sont aisĂ©s dans le monde aujourd’hui; lorsque les moyens de commettre la fornication augmentent et se diversifient, le croyant a grand besoin de garder Ă  l’esprit qu’Allah le voit et de faire revivre la crainte d’Allah dans son musulman se rappelle de la parole du messager d’Allah salallahu’ alayhi wasalam rapportĂ©e Al-Bukhari et Muslim Sept catĂ©gories de personnes qu’Allah protĂ©gera sous son ombre le jour oĂč il n’y aura pas d’autre ombre que Son ombre, et il a citĂ© parmi eux un homme qu’une femme belle et de bonne famille a appelĂ© pour commettre l’adultĂšre, et il a dit je crains Allah ». Et rĂ©flĂ©chis, toi qui a atteint un Ăąge avancĂ©, qui a passĂ© ta jeunesse plongĂ© dans les pĂ©chĂ©s, rappelles-toi de la gravitĂ© de la situation, et de la mauvaise prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Trois groupes de personnes Ă  qui Allah ne parlera pas le jour du jugement, ne les purifiera pas, ne les regardera pas, et ils auront un chĂątiment douloureux un vieil homme qui a commis l’adultĂšre, un roi menteur, et un pauvre orgueilleux » rapportĂ© par Muslim
Ce qu’évoque le shaikh n’est pas lointain, il est malheureux de voir le nombre de musulmans qui tous les jours pratiquent la fornication. Personne n’est Ă©pargnĂ© jeunes, vieux, cĂ©libataires, mariĂ©s, voilĂ©es, rasĂ©s, barbus, salafya, salafis
wallahul musta’an ! Comme sont nombreux ceux qui s’adonnent Ă  la fornication, et plus nombreux encore ceux qui sont sur cette voie faite de rencontres, de lettres, de chat, de discussions
Tous ceux qui sont aveuglĂ©s par leurs passions et shaytan et prĂ©tendent qu’en faisant cela ils n’ont aucune mauvaise pensĂ©e, qui n’ont que de bonnes intentions », ou pire encore qui le justifient par un faux argument religieux confĂ©rence, mariage, recherche de la science
La fornication en islamPensez-vous que les croyants qui commettent la fornication y sont arrivĂ©s tout de suite ? Au contraire, c’est un chemin fait de tout ce que nous avons rappelĂ© qui amĂšne progressivement Ă  l’acte sexuel, comme dit le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam Chaque enfant d’Adam homme et femme a une part de fornication dans laquelle il doit nĂ©cessairement tomber les yeux dont le pĂ©chĂ© est le regard vers ce qui est interdit, les oreilles dont le pĂ©chĂ© est l’écoute, la langue dont le pĂ©chĂ© est la parole, la main dont le pĂ©chĂ© est de toucher, le pied dont le pĂ©chĂ© est de marcher, le cƓur qui est tentĂ© par les passions et espĂšre, et tout cela est confirmĂ© ou infirmĂ© par le sexe c’est-Ă -dire le passage Ă  l’acte ou non. » Al-Bukhari, Muslim
Shaikh Al-Albani cite en commentant ce hadith le grand poĂšte Ă©gyptien Shawqi qui dit aprĂšs ce hadith Un regard, puis un sourire, puis un salam, puis une parole, puis un rendez-vous, puis une rencontre » Ceux qui chat sur les forums, se rencontrent, discutent longuement ensemble sont-ils des anges prĂ©servĂ©s du pĂ©chĂ© pour n’avoir que de bonnes intentions », alors que le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam dit Le diable circule dans l’homme comme le sang dans les veines » et Il n’y a pas un homme et une femme qui restent seuls sans que le troisiĂšme ne soit le diable ».Sont-ils meilleurs que les compagnons qui ont interrogĂ© le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam sur le simple regard et qui a rĂ©pondu dĂ©tourne ton regard » Muslim. Ces frĂšres sont-ils meilleurs que les compagnons auxquels le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Prenez garde d’entrez chez les femmes ! ». Ces sƓurs sont-elles meilleures que les mĂšres des croyants auxquelles Allah a ordonnĂ© de rester chez elles, de ne pas s’exhiber et de ne pas parler sans raison aux Ă©trangers ? L’imam Abderahman As-Sa’di dit Ă  propos du verset Et n’approchez pas de la fornication » Al-Isra 32 L’interdiction de s’approcher de la fornication est plus claire encore que l’interdiction de l’acte, car cela englobe tout ce qui y amĂšne car celui qui fait paĂźtre son troupeau prĂšs du territoire rĂ©servĂ© interdit peut rapidement y tomber » Al-Bukhari, Muslim. Surtout concernant la fornication vers laquelle appellent la plupart des Ăąmes. » Taysir Al-Karim Ar-Rahman L’imam Ibn Kathir rapporte en explication de ce verset, un hadith rapportĂ© par l’imam Ahmad d’aprĂšs Abu Umama qui dit Un jeune homme est venu voir le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam et lui a dit permets-moi la fornication. Les gens se sont alors retournĂ©s et lui ont criĂ© dessus. Le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam lui dit approche, il s’approcha, puis il lui dit assieds-toi. Puis il lui dit voudrais-tu cela pour ta mĂšre ? Il dit non, par Allah qui accepterait cela pour sa mĂšre. Il dit voudrais-tu cela pour ta fille ? Il dit non, par Allah qui accepterait cela pour sa fille. Il dit voudrais-tu cela pour ta sƓur ? Il dit non, par Allah qui accepterait cela pour sa sƓur. Il dit voudrais-tu cela pour ta tante maternelle ? Il dit non, par Allah qui accepterait cela pour sa tante maternelle. Il dit voudrais-tu cela pour ta tante paternelle ? Il dit non, par Allah qui accepterait cela pour sa tante paternelle. Puis le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam posa sa main sur lui et dit Ö Allah, pardonne son pĂ©chĂ©, purifie son cƓur et prĂ©serve son sexe ». Abu Umama dit AprĂšs cela, ce jeune ne se dĂ©tournait plus. »Et vous qui commettez la fornication, l’acceptez-vous pour vos proches ? Accepteriez-vous que vos enfants soient des dĂ©bauchĂ©s ? Qu’un pervers vienne sĂ©duire votre fille, la souille et s’en aille ? Le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam dit Vous ne serez pas vĂ©ritablement croyants, tant que vous n’aimerez pas pour vos frĂšres ce que vous aimez pour vous-mĂȘmes. » Al-Bukhari, Muslim. Pour ceux qui ont commis la fornication, sachez que la porte du repentir est ouverte, et Allah dit Allah ne pardonne pas qu’on lui donne d’associĂ©, en deçà Il pardonne Ă  qui Il veut », Ă©coutez ce que dit shaikh Al-Albani sur cette question Ecouter le shaikh Question Le repentir sincĂšre efface-il les grands pĂ©chĂ©s, par exemple un homme mariĂ© qui aurait commis l’adultĂšre, et nous savons que la peine est la lapidation jusqu’à la mort puisque c’est un homme mariĂ©, mais la peine de l’adultĂšre n’est pas appliquĂ©e dans le pays. Le repentir sincĂšre efface-t-il ce grand pĂ©chĂ© ? Car la lapidation est l’expiation de ce pĂ©chĂ© devant Allah.RĂ©ponse Il n’y a aucun doute que le repentir sincĂšre efface ce pĂ©chĂ©. Peut ĂȘtre vous rappelez-vous la parole d’Allah Les serviteurs du Tout MisĂ©ricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s’adressent Ă  eux, disent “Paix”, qui passent les nuits prosternĂ©s et debout devant leur Seigneur; qui disent “Seigneur, Ă©carte de nous le chĂątiment de l’Enfer”. – car son chĂątiment est permanent. Quels mauvais gĂźte et lieu de sĂ©jour ! Qui, lorsqu’ils dĂ©pensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. Ceux qui n’invoquent avec Allah aucune autre divinitĂ©, ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrĂ©e sauf dans les limites de la lĂ©galitĂ© et qui ne s’adonnent pas Ă  la fornication. Car quiconque fait cela encourre une punition. Le chĂątiment lui sera multipliĂ© le jour de la RĂ©surrection et il y restera Ă©ternellement, couvert d’humiliation .Sauf celui qui repent Ă  Allah et accomplit une bonne Ɠuvre, ceux-lĂ  Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et MisĂ©ricordieux ». Donc le repentir efface le pĂ©chĂ©, quel qu’il soit. Et vous savez que le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit Le plus grand des grands pĂ©chĂ©s est d’associer Ă  Allah ». Donc le polythĂ©isme est le plus grand des grands pĂ©chĂ©s et Allah a dĂ©crit Ses serviteurs par certaines qualitĂ©s ils n’associent rien Ă  Allah, puis ils ne tuent pas sans raison lĂ©gale et ne pratiquent pas la fornication. Puis Il a rappelĂ© que celui qui se repent et accomplit une bonne action, Allah lui pardonne et change ses mauvaises actions en bonnes actions. Donc, le polythĂ©iste, s’il se repent, Allah lui pardonne, et la fornication vient aprĂšs le polythĂ©isme et l’assassinat, en troisiĂšme position dans le verset. Ceux qui se repentent du polythĂ©isme, de l’assassinat, de la fornication, il n’y a aucun doute qu’Allah leur pardonne. ».La fornication en islamShaikh Bazmul, lorsqu’il est venu Ă  Paris, a rĂ©pondu Ă  une question similaire sur celui qui commet la fornication en France, que doit-il faire ? Le shaikh a rĂ©pondu qu’il devait se repentir Ă  Allah et ne pas se dĂ©noncer, et parmi les arguments que le shaikh a donnĂ© et que le prophĂšte salallahu alayhi wasalam a renvoyĂ© plusieurs fois une femme qui Ă©tait venue se dĂ©noncer. Si Allah cache Son serviteur, il doit saisir cette occasion de repentir qu’Allah lui donne. La gravitĂ© de la fornication en islam Qu’est ce que la fornicationOn a aussi demandĂ© Ă  shaikh Al-Albani Question Une femme est enceinte aprĂšs avoir forniquĂ©, et l’homme avec qui elle a fait cela veut l’épouser, doivent-ils attendre qu’elle accouche ?RĂ©ponse oui mais c’est un pĂ©chĂ©. Ils doivent se repentir Ă  Allah de ce qu’ils ont fait, et aprĂšs cela ils peuvent se marier aprĂšs l’accouchement. » Le shaikh prĂ©cise bien Ă  d’autres moments silsila al-huda wa nur, cassette 523 que le mariage n’est possible que si les deux personnes se sont repenties sincĂšrement Ă  Allah de leur pĂ©chĂ© et qu’elles n’ont pas fait cela uniquement pour cacher leurs pĂ©chĂ©s. Et celui qui fait cela, c’est encore plus grave que la nous avons demandĂ© Ă  shaikh Ubayd Al-Jabiri si la femme qui avait commis la fornication devait en informer ceux qui la demandaient par la suite en mariage ? Le shaikh nous a rĂ©pondu qu’elle ne devait rien dire, mais profiter du fait qu’Allah a cachĂ© son pĂ©chĂ© aux gens. Si son mari lui demande, elle doit dire que c’est en batifolant abth que sa virginitĂ© est partie. Al-abth c’est s’amuser, jouer, le shaikh veut dire ici que la femme ne doit pas dire Ă  son mari qu’elle a pĂ©chĂ© par le passĂ©, Allah a couvert son pĂ©chĂ© et elle doit prĂ©server cette protection qu’Allah a mis entre elle et les gens, comme le prophĂšte salallahu’ alayhi wasalam a dit N’entrera pas au paradis celui dont Allah couvre le pĂ©chĂ© pendant la nuit et qui le matin venu, va le rĂ©vĂ©ler aux gens ». Si son mari l’interroge, elle doit jouer sur les mots en disant que c’est en s’amusant que sa virginitĂ© est partie, cela pouvant aussi bien signifier le rapport sexuel, que la masturbation, ou d’autres activitĂ©s cheval, vĂ©lo
 qui peuvent conduire Ă  une rupture de l’hymĂšne il y a mĂȘme des femmes qui naissent sans hymĂšne, donc cela n’a rien d’étonnant.Nous demandons Ă  Allah qu’Il nous prĂ©serve de la fornication et qu’Il accorde aux pĂ©cheurs un repentir sincĂšre. Amin. Traduit par les salafis de l’EstVous aimeriez aussi Comment se repentir aprĂ©s avoir commis la fornication ? Post Views 18 884
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Neuf jours pour prĂ©parer la fĂȘte de la PentecĂŽte avec la Vierge des Pauvres Ă  partir de ce vendredi 27 mai Voici le texte en pdf Neuvaine de la PentecĂŽte 2022 VIENS, ESPRIT SAINT ! Neuvaine de la PentecĂŽte Introduction Avant de monter au ciel, le RessuscitĂ© charge la jeune Eglise de l’annonce de la Bonne Nouvelle dans toutes les nations. JĂ©sus sait les siens pauvres, faibles et dĂ©munis. De lĂ  son invitation pressante Moi, je vais envoyer sur vous ce que mon PĂšre a promis. Quant Ă  vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revĂȘtus d’une puissance venue d’en haut. » Lc 24, 49 De retour du Mont des Oliviers, ils montĂšrent dans la chambre haute oĂč ils se tenaient habituellement
 Tous, d’un mĂȘme cƓur, Ă©taient assidus Ă  la priĂšre, avec des femmes, avec Marie la mĂšre de JĂ©sus, et avec ses frĂšres. » Ac 1, 12-14 Au cĂ©nacle, la communautĂ© prie la premiĂšre neuvaine dans l’histoire de l’Eglise. Pendant les neuf jours qui sĂ©parent la fĂȘte de l’Ascension de celle de la PentecĂŽte, l’Eglise implore la venue de l’Esprit Saint. Viens, Esprit de feu, viens nous embraser. » Car il faut que toutes les communautĂ©s chrĂ©tiennes soient Ă  nouveau feu et flamme pour l’Evangile et l’annoncent avec audace et conviction. Saint Luc souligne la prĂ©sence des femmes au cĂ©nacle pendant cette longue retraite, avec une mention spĂ©ciale pour Marie, la mĂšre de JĂ©sus. Car s’il en est une qui est de mĂšche » avec le Saint Esprit, c’est bien elle. Et s’il en est une qui sait l’importance vitale de la priĂšre, c’est bien la MĂšre de Dieu. Partout oĂč elle se montre, elle lance toujours un vibrant appel Ă  la priĂšre Priez beaucoup ! » dit-elle Ă  trois reprises pendant l’hiver 1933 lors de ses apparitions Ă  Mariette Beco. En accueillant et en mĂ©ditant le message de la Vierge des Pauvres Ă  Banneux, je suis frappĂ© par la proximitĂ© de ce que Marie dit et fait en ce lieu de grĂące et une priĂšre du 12iĂšme siĂšcle invoquant le Saint Esprit. Cette priĂšre, attribuĂ©e Ă  l’archevĂȘque de CantorbĂ©ry, sera le fil rouge de notre neuvaine. VIENS, ESPRIT SAINTPriĂšre du 12iĂšme siĂšcle, attribuĂ©e Ă  l’archevĂȘque de CantorbĂ©ry Viens Esprit Saint et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumiĂšre !Viens en nous, PĂšre des pauvres, viens donateur de tout bien, viens LumiĂšre des es le Consolateur trĂšs bon, l’HĂŽte trĂšs doux de nos Ăąmes, la rafraĂźchissante es le repos dans le labeur, tu es la tiĂ©deur dans la canicule, tu es la consolation dans les bienheureuse lumiĂšre, viens remplir jusqu’à l’intime le cƓur de tes ta divine puissance il n’y a rien dans l’homme, rien qui soit ce qui est souillĂ©, arrose ce qui est aride, guĂ©ris ce qui est ce qui est raide, rĂ©chauffe ce qui est froid, redresse ce qui est Ă  tes fidĂšles qui se confient en toi l’esprit de sagesse, d’intelligence,De conseil, de force, de science, de piĂ©tĂ© et de crainte de la joie Ă©ternelle !Amen. 1er Jour – Marie, douce lumiĂšre Viens, Esprit Saint et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumiĂšre. » A Banneux, cette demande a Ă©tĂ© exaucĂ©e bien au-delĂ  de nos espĂ©rances. Le ciel envoie bien plus qu’un simple rayon de lumiĂšre ; il envoie une Belle Dame rayonnante d’une douce lumiĂšre. Au cƓur de l’obscuritĂ© et du froid, elle apporte clartĂ© et chaleur. Visite inattendue dans le jardin des Beco, d’autant plus surprenante que la famille de Mariette Ă©tait plutĂŽt indiffĂ©rente et ne pratiquait plus. Ce dimanche 15 janvier 1933, les Beco avaient encore brillĂ© par leur absence Ă  la messe et au salut. Qu’à cela ne tienne ! Le soir, Marie brille par sa prĂ©sence devant leur maison. Beaucoup sont devenus indiffĂ©rents et ne se soucient plus guĂšre du Seigneur, » entendons-nous parfois. Le Seigneur, lui, gardera toujours le souci des hommes. Jamais, il ne baissera les bras ; il fera toujours le premier pas pour nous convaincre de son amour. Viens, Esprit saint et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumiĂšre
 Dans nos obscuritĂ©s, allume le feu qui ne s’éteint jamais ! » Prions une dizaine du chapelet ou tout un chapelet pour ceux qui le souhaitent un Notre PĂšre, 10 Je vous salue Marie, un Gloire au PĂšre
 Nous clĂŽturons par la priĂšre Viens, Esprit Saint 2iĂšme Jour – Marie, Vierge des Pauvres Viens en nous, PĂšre des Pauvres, viens, donateur de tout bien, viens, lumiĂšre des cƓurs. » Ne sont-ils pas faits l’un pour l’autre, le PĂšre des Pauvres et la Vierge des Pauvres ? Ils sont appelĂ©s Ă  faire cause commune et Ă  travailler main dans la main. Ensemble, ils nous ont fait le plus grand de tous les dons, le bien suprĂȘme JĂ©sus, le Sauveur du monde, conçu de l’Esprit Saint, nĂ© de la Vierge Marie. » Quand la Belle Dame conduit Mariette Ă  la source et lui suggĂšre de pousser les mains dans l’eau, elle lui fait reprendre contact avec la grĂące de son baptĂȘme. Par son Esprit, Dieu nous rĂ©vĂšle la vĂ©ritĂ© de l’homme l’homme est destinĂ© Ă  devenir enfant de Dieu et Ă  entendre de la bouche du PĂšre cette parole merveilleuse Tu es mon fils bien-aimĂ©/tu es ma fille bien-aimĂ©e. Il m’a plu de te choisir ! » Mc 1, 1, 11 Mais n’est-ce pas trop beau pour ĂȘtre vrai ? Parfois, cela me paraĂźt tout simplement incroyable. Moi, petit homme, fils de Dieu ? Quand mon esprit se met Ă  douter, l’Esprit de vĂ©ritĂ© doit intervenir Cet Esprit lui-mĂȘme atteste Ă  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, donc hĂ©ritiers hĂ©ritiers de Dieu, cohĂ©ritiers du Christ, puisque, ayant part Ă  ses souffrances, nous aurons part aussi Ă  sa gloire. » Rm 8, 16s Viens, lumiĂšre des cƓurs, renouvelle en nous l’émerveillement et la gratitude. Si nous savions le don de Dieu ! » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint 3iĂšme Jour – Marie, douce prĂ©sence Tu es le consolateur trĂšs bon, l’HĂŽte trĂšs doux de nos Ăąmes, la rafraĂźchissante douceur. » Dans le mot consolateur », nous percevons la racine latine solus », seul, comme dans solitude, isolement. Le consolateur vient rejoindre l’esseulĂ© et brise sa solitude et son isolement. Je ne vous laisserai pas orphelins Jn 14, 18, affirme JĂ©sus. Je ne vous abandonne pas Ă  votre triste sort. » Et c’est toute la TrinitĂ© qui sera Ă  l’Ɠuvre pour nous sauver de l’abandon et de la solitude. Moi, je prierai le PĂšre, et il vous donnera un autre DĂ©fenseur qui sera pour toujours avec vous l’Esprit de vĂ©ritĂ©. » Le Fils demande au PĂšre le plus prĂ©cieux de tous les dons l’Esprit Saint. Le PĂšre le donnera gĂ©nĂ©reusement l’Esprit ne sera pas seulement avec nous, mais en nous, hĂŽte trĂšs doux de nos Ăąmes » ! Et JĂ©sus lui-mĂȘme nous a aussi confiĂ© Ă  sa mĂšre alors qu’il mourait sur la croix Voici ta mĂšre, » dit-il au disciple bien-aimĂ©. Et Ă  partir de cette heure-lĂ , le disciple la prit chez lui. » Jn 19, 27 Nous ne sommes jamais seuls le Seigneur nous a donnĂ© un consolateur et une consolatrice qui sont toujours avec nous. Esprit consolateur, viens en nous. Esprit du Seigneur qui remplis l’univers, viens en nous. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint 4iĂšme Jour – Marie, MĂšre compatissante Tu es le repos dans le labeur, tu es la tiĂ©deur dans la canicule, tu es la consolation dans les larmes. » Lorsque la Vierge des Pauvres revient le 11 fĂ©vrier 1933 aprĂšs trois longues semaines de silence, elle confie Ă  Mariette le cƓur de son message Je viens soulager la souffrance. » Le sens du mot soulager Ă©chappe Ă  la fillette. Heureusement, papa explique Vois-tu 
 Dans le mot soulager, il y a lĂ©ger ». Parfois, ce que nous avons Ă  porter et Ă  vivre est trĂšs lourd. Trop lourd mĂȘme pour le porter tout seul. Quand quelqu’un vient et le porte avec nous, nous sommes soulagĂ©s ! » Mariette comprend, et des larmes coulent de ses yeux larmes de joie devant cette dĂ©licatesse de Marie. Elle vient soulager la souffrance ! Et encore une fois, Marie n’est pas seule Ă  l’Ɠuvre l’Esprit Saint apporte repos dans le dur labeur et fraicheur dans le feu de l’action ». Viens, Esprit gĂ©nĂ©reux, parfait consolateur, merveilleuse fraĂźcheur, viens ! » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Vines, Esprit Saint 5iĂšme Jour – Marie, rempart de la foi O bienheureuse lumiĂšre, viens remplir jusqu’à l’intime le cƓur de tes fidĂšles. » Le mot fidĂšle » nous paraĂźt peut-ĂȘtre un peu surannĂ©. Et pourtant, il fait partie de notre langue maternelle chrĂ©tienne. Car il Ă©voque la foi fides en latin et la fidĂ©litĂ©. Le fidĂšle est donc celui qui prend soin de sa foi. A Banneux, la foi est Ă©galement centrale dans les Ă©vĂ©nements de l’hiver ’33. Croyez en moi, je croirai en vous. » Etonnante parole que la Vierge des Pauvres confie Ă  Mariette quand, de la part de l’abbĂ© Jamin, elle demande un signe Ă  la Belle Dame. Le prĂȘtre du village Ă©tait dans le brouillard, car le doute rongeait sa foi. Il ne s’était pourtant pas rĂ©signĂ©, avait fait un pĂšlerinage Ă  Beauraing et commencĂ© une neuvaine avec quelques religieuses. L’appel Ă  la foi que la Vierge des Pauvres lui adresse l’a touchĂ© au plus profond de son cƓur et l’a converti une bonne fois pour toutes. Une bienheureuse lumiĂšre est venue remplir jusqu’à l’intime son cƓur de fidĂšle. Viens, Esprit Saint, affermis notre foi, renouvelle notre espĂ©rance, allume en nous le feu de ton amour. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint 6iĂšme Jour – Sainte Marie, MĂšre de Dieu » Sans ta divine puissance, il n’y a rien en l’homme, rien qui soit saint. » Laisse la grĂące de ton baptĂȘme porter du fruit dans un cheminement de saintetĂ©. Permets que tout soit ouvert Ă  Dieu et pour cela choisis-le, choisis Dieu sans relĂąche. Ne te dĂ©courage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible ; et la saintetĂ©, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie cf. Ga 5, 22-23. Quand tu sens la tentation de t’enliser dans ta fragilitĂ©, lĂšve les yeux vers le CrucifiĂ© et dis-lui Seigneur, je suis un pauvre, mais tu peux rĂ©aliser le miracle de me rendre meilleur’’. Dans l’Église, sainte et composĂ©e de pĂ©cheurs, tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour progresser vers la saintetĂ©. Le Seigneur l’a remplie de dons par sa Parole, par les sacrements, les sanctuaires, la vie des communautĂ©s, le tĂ©moignage de ses saints, et par une beautĂ© multiforme qui provient de l’amour du Seigneur, comme la fiancĂ©e qui se pare de ses bijoux » Is 61, 10. » Exhortation apostolique du pape François sur la saintetĂ©. N° 15 Il est difficile de mieux formuler l’appel Ă  la saintetĂ© adressĂ© Ă  tous. Elle m’appelle, » disait Mariette quand la Belle Dame la conduit vers la Source, symbole du Dieu trois fois saint qui souhaite que nous soyons saints comme il est saint. Viens, Esprit de saintetĂ©, viens Esprit de lumiĂšre, viens, Esprit de feu, viens nous embraser. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint 7iĂšme Jour – Notre-Dame des Sources Lave ce qui est souillĂ©, arrose ce qui est aride, guĂ©ris ce qui est blessĂ©. Assouplis ce qui est raide, rĂ©chauffe ce qui est froid, redresse ce qui est faussĂ©. » Quand la Vierge des Pauvres apparaĂźt, un hiver rigoureux enserre de son emprise la Fagne de Banneux. La source est couverte d’une Ă©paisse couche de glace. Avant de plonger les mains dans l’eau, il a fallu pousser et briser cette glace
 Je ne peux m’empĂȘcher de penser au Psaume 147 Il rĂ©pand la neige comme des flocons de laine, il Ă©parpille le givre comme de la cendre. Il jette ses glaçons comme des miettes ; devant ces gelĂ©es, qui rĂ©sistera ? » Mais heureusement, le Verbe et le Souffle de Dieu feront advenir un nouveau printemps sur notre terre Il envoie sa parole, c’est le dĂ©gel ! Il fait souffler le vent, les eaux s’écoulent. » vv. 16-18 O Seigneur, envoie ton Esprit, qui renouvelle la face de la terre. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue, Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint. 8iĂšme Jour – Marie, MĂšre fĂ©conde Donne Ă  tes fidĂšles qui se confient Ă  toi l’esprit de sagesse et d’intelligence, de conseil, de force et de science, de piĂ©tĂ© et de crainte du Seigneur. » L’Esprit Saint est le don de Dieu par excellence, un cadeau de Dieu qui, Ă  son tour, communique les sept dons Ă©voquĂ©s par le prophĂšte IsaĂŻe Is 11, 2. Pape François La sagesse c’est grĂące de pouvoir voir toute chose le monde, les hommes, les situations, les problĂšmes avec les yeux de Dieu. L’intelligence spirituelle nous rend capables d’aller au-delĂ  de l’aspect extĂ©rieur des choses et de scruter les profondeurs de la pensĂ©e de Dieu et de son dessein de salut. Le don de conseil rend notre conscience capable de faire un choix concret en communion avec Dieu, selon la logique de JĂ©sus et de son Evangile. Le don de force nous rappelle que le Seigneur nous soutient toujours dans notre faiblesse, pas seulement dans certaines occasions ou situations particuliĂšres. Ce don doit constituer la note de fond de notre ĂȘtre chrĂ©tien, dans l’ordinaire de notre vie quotidienne. La science qui vient de l’Esprit ne se limite pas Ă  la connaissance humaine. C’est un don particulier qui nous fait saisir, Ă  travers la crĂ©ation, la grandeur de l’amour de Dieu et sa relation profonde avec toutes les crĂ©atures. Le don de piĂ©tĂ© indique notre appartenance Ă  Dieu et notre lien profond avec lui, un lien qui donne sens Ă  notre vie et qui nous garde fermement en communion avec lui, mĂȘme dans les moments plus difficiles et d’épreuve. La vĂ©ritable crainte de Dieu n’a rien Ă  voir avec la peur. Elle est un don de l’Esprit qui nous rappelle combien nous sommes petits devant Dieu et devant son amour, et que notre bien se trouve dans l’abandon humble et confiant entre ses mains. Vierge Marie, trĂŽne de la sagesse, obtiens-nous la plĂ©nitude des dons de l’Esprit Saint. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint. 9iĂšme Jour – Notre-Dame de l’Assomption Donne-leur la joie Ă©ternelle. Amen » Du haut du ciel, le Seigneur a envoyĂ© bien plus qu’un rayon de sa lumiĂšre. » Il a envoyĂ© Marie qui, depuis son Assomption, est avec son Ăąme et son corps dans la joie Ă©ternelle ». Son dĂ©sir le plus cher est que nous ne perdions jamais de vue notre destinĂ©e cĂ©leste. Car Dieu a fait les hommes pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous. Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’ĂȘtre. » Ac 17, 27f En toute simplicitĂ©, la Vierge des Pauvres nous conduit Ă  la source et nous encourage Ă  poser les questions essentielles d’oĂč venons-nous, oĂč allons-nous, que nous est-il permis d’espĂ©rer ? Elle nous invite Ă  faire silence et Ă  Ă©couter le murmure de la source. Une eau vive murmure au-dedans de moi et me dit de l’intĂ©rieur “Viens vers le PĂšre !” » Ignace d’Antioche Esprit de PentecĂŽte, Souffle de Dieu, 
 emporte-nous dans ton Ă©lan, emporte-nous dans ton Ă©lan. » Notre PĂšre, 10 Je vous salue Marie, Gloire au PĂšre, Viens, Esprit Saint. Epilogue – Marie, MĂšre de l’Eglise L’Esprit et l’Epouse disent Viens ! Que celui qui entend dise Viens ! Que celui qui a soif vienne, Que celui qui le veut reçoive de l’eau vive, gratuitement. Amen ! Viens, Seigneur JĂ©sus ! » Ap 22 PriĂšre Ă  Notre Dame de la PentecĂŽte Vierge Marie, Notre Dame de la PentecĂŽte, Toi, la Fille de notre PĂšre du Ciel, Toi, la MĂšre du Fils Unique, Toi, l’Epouse du Saint-Esprit, nous nous tournons en toute confiance vers Toi, car nous savons que, depuis les dĂ©buts de l’ Eglise et jusqu’ Ă  ce jour, Tu es lĂ , au milieu des disciples de JĂ©sus, afin qu’ ils s’ ouvrent pleinement Ă  l’ Esprit de saintetĂ© pour ĂȘtre consacrĂ©s tĂ©moins du Christ et de Son Evangile. O Marie, Notre Dame de la PentecĂŽte, implore pour nous tous les Dons et les Fruits de l’ Esprit afin que jaillissent de nos cƓurs et de nos vies, l’ Amour, la Joie, la Paix, la Patience, la BontĂ©, la Bienveillance, la Foi, la Douceur et la maĂźtrise de nous-mĂȘmes » Galates 5, 22. Toi, la Vierge du CĂ©nacle, apprends-nous Ă  centrer toute notre existence sur le Christ, Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie que rien n’ arrache de notre cƓur cette certitude que la GrĂące de Dieu, chaque fois qu’ elle rencontre des hommes de bonne volontĂ©, peut renouveler la face de la terre » Psaume 104, 30. Toi, la Virgo orans », la Vierge priante, accorde Ă  l’ Eglise de ce temps d’ĂȘtre moins essoufflĂ©e » par les activitĂ©s et davantage consacrĂ©e Ă  la priĂšre » Pape Benoit XVI. O Marie, Notre Dame de la PentecĂŽte, MĂšre de l’ Eglise, prie pour nous et prie avec nous garde-nous dans la Joie de la Foi au Dieu Vivant et Vrai, Lui, le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit. Amen. Notre Dame du CĂ©nacle, prie pour nous. Notre Dame de la PentecĂŽte, prie pour nous. MĂšre de l’Eglise, prie pour nous ! JĂ©susleur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumiĂšre du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les tĂ©nĂšbres, mais il aura la lumiĂšre de la vie. Jean 8:12 . Nous sommes devenus des porteurs de lumiĂšre devant les hommes, dans le monde.

Chers FrĂšres et SƓurs, L'Ă©piphanie est une fĂȘte de la lumiĂšre. Debout ! [JĂ©rusalem] Rayonne ! Car voici ta lumiĂšre et sur toi se lĂšve la gloire du Seigneur » Is 60, 1. Avec ces paroles du prophĂšte IsaĂŻe, l'Église dĂ©crit le contenu de la fĂȘte. Oui, il est venu dans le monde celui qui est la vraie LumiĂšre, celui qui rend les hommes lumiĂšre. Il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu cf. Jn 1, Le voyage des Mages d'Orient est pour la liturgie le dĂ©but seulement d'une grande procession qui continue tout au long de l'histoire. Avec ces hommes commence le pĂšlerinage de l'humanitĂ© vers JĂ©sus-Christ – vers ce Dieu qui est nĂ© dans une Ă©table ; qui est mort sur la croix et qui, depuis sa rĂ©surrection, demeure avec nous tous les jours jusqu'Ă  la fin du monde cf. Mt 28, 20. L'Église lit le rĂ©cit de l'Évangile de Matthieu avec celui de la vision du prophĂšte IsaĂŻe, que nous avons Ă©coutĂ© dans la premiĂšre lecture le voyage de ces hommes est seulement un commencement. D'abord Ă©taient venus les bergers – des Ăąmes simples qui demeuraient au plus prĂšs du Dieu fait petit enfant et qui pouvaient aller vers lui plus facilement cf. Lc 2, 15 et le reconnaĂźtre comme Seigneur. Mais maintenant, viennent aussi les sages de ce monde. Viennent les grands et les petits, les rois et les serviteurs, les hommes de toutes les cultures et de tous les peuples. Les hommes d'Orient sont les premiers, suivis par tant d'autres, tout au long des siĂšcles. AprĂšs la grande vision d'IsaĂŻe, la lecture tirĂ©e de la lettre aux ÉphĂ©siens exprime la mĂȘme rĂ©alitĂ© d'une façon sobre et simple les paĂŻens partagent le mĂȘme hĂ©ritage cf. Ep 3, 6. Le Psaume 2 l'avait exprimĂ© ainsi Je te donne les nations pour hĂ©ritage et pour domaine les extrĂ©mitĂ©s de la terre » Ps 2, 8.La marche des peuples vers le ChristLes Mages d'Orient prĂ©cĂšdent. Ils inaugurent la marche des peuples vers le Christ. Durant cette messe, je confĂ©rerai l'ordination Ă©piscopale Ă  deux prĂȘtres, je les consacrerai pasteurs du Peuple de Dieu. Selon les paroles de JĂ©sus, prĂ©cĂ©der le troupeau fait partie de la charge du pasteur Jn 10, 4. Donc, dans ces personnages qui, comme les premiers paĂŻens, trouvĂšrent le chemin vers le Christ, nous pouvons peut-ĂȘtre chercher – malgrĂ© toutes les diffĂ©rences de vocations ou de fonctions – des indications regardant la charge des Ă©vĂȘques. Quel genre d'hommes Ă©taient-ils ? Les experts nous disent qu'ils appartenaient Ă  la grande tradition de l'astronomie qui, Ă  travers les siĂšcles, s'Ă©tait dĂ©veloppĂ©e en MĂ©sopotamie et y fleurissait encore. Cependant cette information seule ne suffit pas. Il y avait peut-ĂȘtre de nombreux astronomes dans la Babylone antique, mais seul ce petit nombre s'est mis en route et a suivi l'Ă©toile en laquelle il avait reconnu l'Ă©toile de la promesse, celle qui indique la route vers le vrai Roi et Sauveur. Ils Ă©taient, pourrions-nous dire, des hommes de science, mais pas seulement dans le sens oĂč ils voulaient connaĂźtre beaucoup de choses ils voulaient davantage. Ils voulaient comprendre ce qui compte dans l'ĂȘtre humain. Probablement avaient-ils entendu parler de la prophĂ©tie du prophĂšte paĂŻen Balaam Un astre issu de Jacob devient chef et un sceptre se lĂšve, issu d'IsraĂ«l » Nb 24, 17. Ceux-ci approfondirent cette promesse. C'Ă©taient des personnes au cƓur inquiet, qui ne se contentaient pas de ce qui paraĂźt et est habituel. C'Ă©taient des hommes Ă  la recherche de la promesse, Ă  la recherche de Dieu. Et c'Ă©taient des hommes attentifs, capables de percevoir les signes de Dieu, son langage discret et insistant. Mais c'Ă©taient encore des hommes Ă  la fois courageux et humbles nous pouvons imaginer qu'ils durent supporter quelques moqueries parce qu'ils s'Ă©taient mis en route vers le Roi des Juifs, affrontant pour cela beaucoup de fatigue. Pour eux, ce que pensait d'eux celui-ci ou celui-lĂ  ou encore les personnes influentes ou intelligentes, n'Ă©tait pas dĂ©terminant. Pour eux, ce qui comptait Ă©tait la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme, et non l'opinion des hommes. Pour cela, ils affrontĂšrent les renoncements et les fatigues d'un voyage long et incertain. Ce fut leur courage humble qui leur permit de pouvoir s'incliner devant le petit enfant de gens pauvres et de reconnaĂźtre en lui le Roi promis dont la recherche et la reconnaissance avait Ă©tĂ© le but de leur cheminement extĂ©rieur et amis, comment ne pas voir en tout cela quelques-uns des traits essentiels du ministĂšre Ă©piscopal ? L'Ă©vĂȘque lui aussi doit ĂȘtre un homme au cƓur inquiet qui ne se contente pas des choses habituelles de ce monde, mais suit l'inquiĂ©tude de son cƓur qui le pousse Ă  s'approcher intĂ©rieurement toujours plus de Dieu, Ă  chercher son visage, Ă  le connaĂźtre toujours mieux, pour pouvoir l'aimer toujours plus. L'Ă©vĂȘque doit ĂȘtre lui aussi un homme au cƓur vigilant qui perçoit le langage discret de Dieu et sait discerner le vrai de l'apparent. L'Ă©vĂȘque encore doit ĂȘtre rempli du courage de l'humilitĂ©, qui ne s'interroge pas sur ce que peut dire de lui l'opinion dominante, mais dont l'Ă©chelle de valeur est la vĂ©ritĂ© de Dieu, et s'engage Ă  temps et Ă  contre-temps. Il doit ĂȘtre capable d'ouvrir et d'indiquer la route. Il doit marcher devant, suivant celui qui nous a tous prĂ©cĂ©dĂ©s, parce qu'il est le vrai pasteur, l'Ă©toile vĂ©ritable de la promesse JĂ©sus-Christ. Et il doit avoir l'humilitĂ© de s'incliner devant ce Dieu qui s'est rendu si concret et si simple qu'il contredit notre stupide orgueil, qui ne veut pas voir Dieu aussi proche et aussi petit. Il doit vivre l'adoration du Fils de Dieu fait homme, adoration qui lui indique toujours Ă  nouveau la caractĂ©ristiques fondamentales du ministĂšre Ă©piscopalLa liturgie de l'ordination Ă©piscopale interprĂšte l'essentiel de ce ministĂšre en huit questions posĂ©es aux candidats Ă  l'ordination, qui commencent toujours par la parole Vultis ? – Voulez-vous ? ». Les questions orientent la volontĂ© et lui indiquent la route Ă  prendre. Je voudrais ici mentionner briĂšvement quelques-unes des paroles clĂ©s d'une telle orientation, dans lesquelles se concrĂ©tise ce sur quoi nous avons rĂ©flĂ©chi peu auparavant Ă  partir des Mages de la fĂȘte d'aujourd'hui. La charge des Ă©vĂȘques est de predicare Evangelium Christi », custodire » et dirigere », pauperibus se misericordes praebere », indesinenter orare ». Annoncer l'Évangile de JĂ©sus-Christ, prĂ©cĂ©der et conduire, garder le patrimoine sacrĂ© de notre foi, la misĂ©ricorde et la charitĂ© envers les plus nĂ©cessiteux et les pauvres en qui se reflĂšte l'amour misĂ©ricordieux de Dieu pour nous et, pour finir, la priĂšre continue sont des caractĂ©ristiques fondamentales du ministĂšre Ă©piscopal. La priĂšre continue qui signifie ne jamais perdre contact avec Dieu, se laisser toujours toucher par lui dans l'intime de notre cƓur et ĂȘtre ainsi envahis par sa lumiĂšre. Seul celui qui connaĂźt Dieu personnellement peut guider les autres vers Dieu. Seul celui qui guide les hommes vers Dieu, les guide sur le chemin de la cƓur inquiet, dont nous avons parlĂ© en nous rĂ©fĂ©rant Ă  saint Augustin, est le cƓur qui, en fin de compte, ne se contente de rien de moins que de Dieu et, prĂ©cisĂ©ment ainsi, devient un cƓur qui aime. Notre cƓur est inquiet Ă  l'Ă©gard de Dieu et il le reste, mĂȘme si aujourd'hui on s'efforce, avec des narcotiques » trĂšs efficaces, de libĂ©rer l'homme de cette inquiĂ©tude. Toutefois, ce n'est pas seulement nous, les ĂȘtres humains, qui sommes inquiets par rapport Ă  Dieu. Le cƓur de Dieu est inquiet pour l'homme. Dieu nous attend. Il nous cherche. Il n'est pas tranquille lui non plus tant qu'il ne nous a pas trouvĂ©s. Le cƓur de Dieu est inquiet, et c'est pour cela qu'il s'est mis en chemin vers nous – vers BethlĂ©em, vers le Calvaire, de JĂ©rusalem Ă  la GalilĂ©e et jusqu'aux confins du monde. Dieu est inquiet Ă  notre Ă©gard, il est Ă  la recherche de personnes qui se laissent gagner par son inquiĂ©tude, par sa passion pour nous. De personnes qui portent en elles la recherche qui est dans leur cƓur et, en mĂȘme temps, qui se laissent toucher dans leur cƓur par la recherche de Dieu Ă  notre Ă©gard. Chers amis, c'est la tĂąche des ApĂŽtres d'accueillir l'inquiĂ©tude de Dieu Ă  l'Ă©gard de l'homme et de porter Dieu lui-mĂȘme aux hommes. Et c'est votre tĂąche sur les pas des ApĂŽtres de vous laisser toucher par l'inquiĂ©tude de Dieu afin que le dĂ©sir de Dieu Ă  l'Ă©gard de l'homme puisse ĂȘtre Mages ont suivi l'Ă©toile. À travers le langage de la crĂ©ation, ils ont trouvĂ© le Dieu de l'histoire. Certes, le langage de la crĂ©ation Ă  lui seul ne suffit pas. Seule la Parole de Dieu, que nous rencontrons dans la Sainte Écriture, pouvait leur indiquer de façon dĂ©finitive la route. CrĂ©ation et Écriture, raison et foi doivent coexister pour nous conduire au Dieu vivant. On a beaucoup discutĂ© sur le genre d'Ă©toile qu'Ă©tait celle qui avait guidĂ© les Mages. On pense Ă  une conjonction de planĂštes, Ă  une Super Nova, c'est-Ă -dire Ă  une de ces Ă©toiles au dĂ©part trĂšs faible en qui une explosion interne libĂšre pendant un certain temps une immense splendeur, Ă  une comĂšte, etc. Que les savants continuent de discuter ! La grande Ă©toile, la vĂ©ritable Super Nova qui nous guide, c'est le Christ lui-mĂȘme. Il est, pour ainsi dire, l'explosion de l'amour de Dieu, qui fait resplendir sur le monde le grand Ă©clat de son cƓur. Et nous pouvons ajouter les Mages d'Orient dont parle l'Évangile d'aujourd'hui, de mĂȘme que les saints en gĂ©nĂ©ral, sont devenus eux-mĂȘmes petit Ă  petit des constellations de Dieu, qui nous indiquent la route. En toutes ces personnes, le contact avec la Parole de Dieu a, pour ainsi dire, provoquĂ© une explosion de lumiĂšre, Ă  travers laquelle la splendeur de Dieu illumine notre monde et nous indique la route. Les saints sont des Ă©toiles de Dieu, par lesquelles nous nous laissons guider vers celui auquel notre cƓur aspire. Chers amis, vous avez suivi l'Ă©toile JĂ©sus-Christ, quand vous avez dit votre oui » au sacerdoce et au ministĂšre Ă©piscopal. Et des Ă©toiles mineures ont certainement brillĂ© aussi pour vous, vous aidant Ă  ne pas perdre la route. Dans les litanies des saints, nous invoquons toutes ces Ă©toiles de Dieu, afin qu'elles brillent toujours Ă  nouveau pour vous et vous indiquent la route. En Ă©tant ordonnĂ©s Ă©vĂȘques, vous ĂȘtes appelĂ©s Ă  ĂȘtre vous aussi Ă©toiles de Dieu pour les hommes, Ă  les guider sur la route vers la vĂ©ritable lumiĂšre, vers le Christ. Prions donc Ă  prĂ©sent tous les saints afin que vous puissiez toujours accomplir votre tĂąche et montrer aux hommes la lumiĂšre de Dieu. Amen. * Version française de la Salle de presse du Saint-SiĂšge. Titre et sous-titres de La DC.

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  • dit leur de baisser la lumiere parole