Lamort ce n'est rien du tout (death is nothing at all) est la pièce la plus connue et probablement la plus belle d'henry scott holland, . La mort n'est rien auteur . La mort n'est rien,lun 28 Nov 2011ven 6 Mar 2020 La mort n’est rien, je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné, parlez-moi comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Canon Henry Scott-Holland 1847-1918, traduction d’un extrait de “The King of Terrors”, sermon sur la mort 1910 Quelquefois attribué à Charles Péguy, d’après un texte de Saint Augustin Lamort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté. Je suis moi, tu es toi : Ce que nous étions l’un pour l’autre, Nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours
"Outre l'idée de mort et de rupture avec la vie terrestre, l'au-delà évoque pour moi un univers rempli de mystères. J'avoue que je suis assez fascinée par tous les phénomènes étranges les tables qui tournent, les esprits qui apparaissent soudain dans une pièce. D'ailleurs, si l'on me proposait de faire tourner les tables, je crois que j'accepterais... En ce qui concerne mon après-mort, j'éprouve un sentiment contradictoire. D'un côté, j'ai l'impression que la mort est quelque chose qui ne peut pas m'arriver. De l'autre, je sens très bien que la rupture peut survenir à tout instant. Or, comme je considère qu'il n'y a rien après la mort, je me dis qu'il y a des occasions à ne pas rater. N'étant pas freinée par la peur d'un éventuel jugement dernier, je me mets sans doute moins de barrières. Si j e crains un jugement, c'est le mien. Je connais mes fautes et mes faiblesses le plus dur, c'est d'assumer au jour le jour sa part d'ombre. Je voudrais me dire, le jour de ma mort, que j'ai vécu le plus possible comme je l'entendais, c'est-à-dire en accomplissant les choses avec le maximum de coeur, en faisant souffrir le moins possible les gens qui m'entourent, Néanmoins, l'idée d'un néant total après la mort n'est pas facile à vivre tous les jours. Ainsi, quand je pense à ma mère, décédée il y a quatre ans, je me dis est-ce vraiment pour rien qu'elle a effectué tout un cheminement intérieur avant de mourir ? Affirmer qu'il n'y a rien après la mort conduit à assumer le poids des regrets, je ne l'ai pas réalisé tout de suite au départ, le néant reste une notion très intellectuelle. Le jour où ma mère s'est éteinte, J'étais assise en face d'elle, dans sa chambre d'hôpital. J'ai éprouvé une sensation étrange "Tu es là, me disais-je, vivante alors qu'elle est peut-être déjà morte et tu ne vois rien, tu ne sais pas ce qui se passe. Un an après sa mort, j'ai vécu des moments très difficiles je me reprochais énormément de ne pas avoir su accompagner ma mère dans ses derniers moments. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que la rupture était irréversible. Malgré tout, je ne résiste pas toujours à la tentation de vouloir lui parler, de lui faire part de ce qui me tient à coeur. Le désir de communiquer avec les morts est de nature nostalgique, comme si l'on voulait rattraper ce qui n'a pas été fait lorsque l'être cher était encore en vie."
Voiciun magnifique texte de Charles Peguy ️ « La mort n'est rien » de Charles Peguy. « La mort n'est rien : je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce queLa mort n'est rien. Je suis simplement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense à moi, prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l'a toujours été. Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre. La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je t'attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. Tu vois, tout est bien. souvent attribué à Charles Péguy mais plus probablement de Henry Scott Holland 1847-1918 Canon of St. Paul’s Cathedral
plupartdes gens pensent que ce texte a été écrit par Charles Péguy, ce qui n’est en fait pas le cas ». Charles Péguy n’aurait donc pas écrit « La mort n’est rien ; je suis seulement passé dans la pièce à côté. ». Extrait : « En tout état de cause, Charles Péguy n’est
Les invités du Point TRIBUNE. Pascal Durand a critiqué l'intervention de François-Xavier Bellamy au Parlement européen parce que celui-ci se réclame de Charles Péguy. Portrait non daté de l'écrivain français Charles Péguy. © INTERCONTINENTALE / AFP Par la merveille des réseaux sociaux, un député européen fraîchement réélu, ancien Vert rallié à En marche !, vient de déclencher l'ire générale en s'en prenant à Péguy. Plus exactement, Pascal Durand, puisque c'est son nom, s'indigne de ce que son collègue François-Xavier Bellamy, pour sa première intervention au Parlement de l'UE, se soit réclamé du directeur des Cahiers de la Quinzaine, alors que ce dernier n'est autre, dit Pascal Durand, qu'un nationaliste belliqueux et réactionnaire ».À LIRE AUSSIBellamy dresse l'inventaire de la droiteLes réactions les plus vives, dans la presse ou sur Twitter, ne se sont pas fait attendre. Il y a quelque chose de rassurant à voir combien nos contemporains tiennent encore à Péguy dans toute sa complexité, et refusent de le voir réduit à quelque chose qu'il ne fut nullement. Mais ce menu fait divers de la logomachie contemporaine peut aussi nous intervention de fxbellamy au PE, il commence par une citation de Charles Peguy... référence naturellement innocente à un nationaliste belliqueux et réactionnaire ÇaPromet— Pascal DURAND PDurandOfficiel 16 juillet 2019 C'est peut-être qu'une figure comme la sienne est devenue pour certains proprement incompréhensibleRappelons les faits. Péguy fut un dreyfusard anarchisant, un socialiste vibrant et militant, mais il eut le mauvais goût de se convertir au christianisme et de développer un patriotisme très particulier, traversé par le souvenir de l'histoire de France et l'inquiétude de la guerre à venir. Cependant, quoiqu'il se retournât contre Jaurès, son ancien maître, il ne se renia jamais son christianisme mâtiné d'anticléricalisme se présentait comme une religion des pauvres, et son patriotisme est celui des Soldats de l'an II, pas de Maurras et de ses Péguy peut-il alors se retrouver ainsi qualifié aujourd'hui ? C'est peut-être qu'une figure comme la sienne est devenue pour certains proprement incompréhensible. Examinons le chef d'accusation un mot après l' belliqueux » ? Belliciste, pourquoi pas, puisqu'il jugeait la guerre avec l'Allemagne inévitable et qu'il eut l'indélicatesse de mourir au front dans les tout premiers jours du conflit. Mais Péguy avait-il forcément tort ? Les abus récents de l'idée de guerre juste », par les États-Unis en particulier, nous ont peut-être rendus sourds à ce genre d'engagement. Pascal Durand eût-il jugé Péguy belliqueux » si celui-ci avait tenu le même discours en 1938 ? Pas sûr. Or ce que Péguy dénonce dans l'Allemagne de son temps, c'est précisément le germe de ce qu'elle deviendra dans les décennies suivantes et qu'il n'était d'ailleurs pas le premier à remarquer impérialisme, vision raciale du monde, volonté de domination. La mort infiniment regrettable de Péguy au combat, qui interrompit pour toujours son œuvre, n'annule pas sa réactionnaire » ? Il est vrai que Péguy aime le passé, proche ou lointain, tous les passés d'ailleurs, et qu'il aime voir ce passé ressurgir dans le présent de chacun. Mais le réactionnaire, c'est celui qui veut revenir en arrière, Marx l'a bien vu. Péguy ne souhaite nullement cela, lui qui fut si sensible, précisément, aux particularités de son temps, aux possibilités propres qui lui étaient offertes, aux risques que nous courions et aux missions qui devaient être désormais les nôtres. Sommes-nous arrivés un siècle plus tard à un point où toute réflexion sur ce qui, du passé, nous travaille sera jugée réactionnaire ? Dans ce cas, que nous restera-t-il ?Le patriotisme de Péguy n'est pas un narcissisme collectif ni un nationalisme déguisé il est l'antidote le plus efficace à la pathologie nationalisteMais passons au plus raide Péguy nationaliste ». C'est à ce mot que les lecteurs du fameux tweet se sont étranglés, à raison. Péguy est justement contemporain de l'émergence du nationalisme moderne, qui en son temps se nommait nationalisme intégral », sous la houlette de Charles Maurras. Et Péguy n'a rien, absolument rien à voir avec cette tradition née de l'antidreyfusisme et d'un certain catholicisme antifraternitaire. Le maurrassien Pierre Lasserre ne s'y trompait pas, jugeant qu'il manquait à Péguy une cervelle organisée ». Le patriotisme de Péguy, qui se réclame de Corneille, de Michelet et de Victor Hugo réactionnaires, eux aussi ?, n'est ni contre-révolutionnaire, ni autoritariste, ni antisémite. Il ne fait certainement pas la chasse aux métèques ». Il n'est pas non plus une affaire de parti, une bannière, ce que le nationalisme, lui, est toujours – jusqu'aujourd'hui sous l'étiquette du Rassemblement national » qui ne rassemble que lui-même, contre les autres. Péguy, lui, est patriote dans la mesure où tout Français peut l'être, sans restriction. Péguy défend ce que la France a de précieux, aux yeux du monde entier et pas seulement aux siens. Le patriotisme de Péguy n'est pas un narcissisme collectif ni un nationalisme déguisé il est l'antidote le plus efficace à la pathologie nationaliste dont il observa en son temps les linéaments. Pascal Durand ne paraît pas comprendre cela. L'autre du nationalisme, ce n'est pas forcément l'internationalisme, que celui-ci soit communiste ou capitaliste. C'est aussi le patriotisme de Péguy et de Michelet. Deux auteurs particulièrement chers, tenez, à un certain général belliqueux » de 1940.*Alexandre de Vitry est normalien et agrégé de lettres modernes. Il vient de publier Sous les pavés, la droite » Desclée de Brouwer, 2018 Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Charles Péguy nationaliste belliqueux » ? Quelle ignorance ! Que lire, que voir, à quel âge ? 26 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.